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Société Française d'Egyptologie [Hrsg.]
Revue de l'Egypte ancienne: Revue de l'Egypte ancienne — 2.1928-1929

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Comptes rendus
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https://doi.org/10.11588/diglit.31920#0311
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COMPTES RENDIIS.

T. Eric Peet, The Rhind mathemalical pa-

pyrus. Un vol. in-folio, 1 36 pages et

nh planches, Liverpool et Londres,
i923.

Bien que l’édition d’Eisenlolir soit encore
eslimée et mérite de i’être, ie rajeunissemenl du
sujet était cliose souliailablc pour deux raisons
principaies : les progrès réalisés dans 1 art de
traduire, depuis un demi-siècle, et la compa-
raison devenue possible avec d’autres documenls
de même nature : manuscrits de Kahoun, du
Cairo, de Berlin,de Moscou. En outre, quelques
fragments du papyrus Rhind lui-même ont été
identifiés à New-York.

Cetle mise au point a été effectuée par un
auteur qui, visiblement, domine entièrement
son sujet, sous son double aspect scientifique et
lilléraire, ou plulôt philologique. Maigré i’ari-
dité de la matière, on éprouve un réel plaisir à
iire ies claires remarques de l’imporlante intro-
duction, qui donne ie tableau des connaissances
matbématiques acquises par les Égyptiens dès
le Moyen Empire. La manière dont ils conce-
vaient et pratiquaient nos quatre règies est très
finement anaivsée, en même temps que ies ter-
mes désignant les opérations. Sur ia question
complexe des fractions, Peet prend posilion
contre Hultscli et Rodet; ii démontre qu’en dépit
des différences de nolation, c’est bien, en défi-
nitive, à ia seule méthode applicabie, ia réduc-
tion au même dénominaleur, qu’avaient recours
ies Egyptiens pour l’addition des nombres frac-
tionnaires.

D’un grand intérêl est ia comparaison entre
les métliodes de caicul des Égyptiens et ceiles
des Babyloniens, ou plus exaclement des Sumé-
riens, qui employaient un système sexagésimal,
mais avec 1 o comme unité accessoire. Ils parais-
sent moins experts que lesÉgyptiens dans l’usage
des fractions, mais prennent ieur revanclie en
ce qui concerne ia table de multiplication et
même, dans une certaine mesure, ia nolation
de position.

11 est naturellement impossible de décrire ici
le contenu du papyrus, avec ses 87 problèmes
d’arithmétique — arithmétique enlendue au sens
iarge, comme nous faisons nous-mêmes, lui ad-
joignant, dans ies traités éiémenlaires, quelque
peu de géométrie, voire d’algèbre. On ne peut
pas davantage, cn quelcpies iignes, montrer les
améliorations apporlées par Peet à l’interpréta-
tion d’Eisenlohr, laquelle avait été, enlre lemps,
forlement amendée par d’autres auteurs, Cantor,
Griiïïlb, Borcbardt, Scback-Schackenburg, etc.
Quant à extraire quelques exempies, cela paraît
superilu, puisque l’on en trouve dans ies chres-
lomathies. On se bornera donc à un petit nom-
bre de remarques particulières.

Page 2, nole 1. — II n’est peut-être pas inu-
lile de rappeler que ie mol ssm est employé dans
les décrets triiingues, notamment Rosctte 11,
précisément dans ie sens spécial indiqué par
Peet : distribution de denrées en nature aux
parties prenantes.

Page 26. — J’ai quelque peine à admettre que
la notalion hiéroglypliique des sous-multiples
de l’unité de mesure de capacité, en parties de
l’œii puisse être un arrangement de basse
 
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