Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Société Française d'Egyptologie [Hrsg.]
Revue de l'Egypte ancienne — 3.1929-1931

DOI Artikel:
Griffith, Francis Ll.: Une ancienne colonie grecque en Haute-Égypte
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.32868#0124
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
UNE ANCIENNE COLONIE GRECQUE

EN HAUTE-ÉGYPTE

PAR

M. F. LL. GRIFFITH.

Pour les égyptologues, et, en quelque sorte, pour l’historien classique, Neapolis et
Gaenepolis, les deux rcNouvelles Villes(ou, peut-être, prises ensembie, une seule
ccNouvelle \'illen) en Haute-Egypte, présentent des traits assez intéi’essants pour me-
riter, à leur sujet, une nouvelle discussion.

Hérodote (11, 91) nous rapporte, à propos d’une grande cité de la Thébaïde
appelée XépLfxis, qu’elle renfermait un temple de Persée, fds de Danaé, et qu’on y
célébrait, en Thonneur du liéros, des jeux belléniques, où les prix de la lutte consis-
taient en animaux, vêtements et peaux, tandis qu’ailleurs, en Egvpte, ces pratiques
grecques étaient évitées. Or, Kbemmis est bien connue pour être Khem-mln, Panopolis,

r

capitale du IX e nome de la Haute-Egypte, aujourd’hui représentée par Akhmîm;
le dieu de Khem-mïn était Mln. A ce propos, Wiedemann, il y a déjà longtemps
(Herodot’s Zweites Buch, p. 37), attirait notre attention sur une coutume curieuse :
celle de grimper à des poteaux, érigés et assemblés devant le dieu Min, comme nous
le voyons dans les sculptures ptolémaïques; plus récemment, feu Max Müller de
Philadelphie (Egyptological Besearches, I, p. 3h et pl. XLII) a publie' un exemple de
Karnak du temps des Piamessides, prouvant Tantiquité de cette coutume.

Min était spécialement adoré à Kbemmis, et aussi, une centaine de milles plus
loin, en amont du fleuve, à Goptos, où ia grande route, qui vient de la mer Rouge,
atteint la vallée du Nil. A Karnak, le dieu devant qui l’on grimpe au poteau est le
Min de Goptos, tandis que, dans une représentation ptolémaïque à Dendéra (Ma-
iuette, Dendêra, I, pl. 28), et probablement aussi à Edfou (Lepsius, Denkmàler, IV,
Ù2 è), il est le Alin de Kbemmis. Les grimpeurs, il faut le remarquer, sont toujours
figurés en costume étranger, avec des plumes dans leur coilfure; à Dendéra, ils sont
désignés comme les ccchefs cle Kenset, Qenty de Pount, et Troglodytes de Pountic,
c’est-à-dire les peuples des rivages de la mer Rouge (cf. Junker, Auszug des Hatlior-
 
Annotationen