DOI Artikel:
Bayoumi, Abbas: Survivances égyptiennes
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.32868#0160
SURVIVANCES ÉGYPTIENNES
PAR
M. ABBAS BAYOUMI.
Une recherche raéthodiqae parmi les paysens d’Egypte illustrerait plus abondam-
ment qu’on ne le croit communément la thèse qu à travers ie changement de langue
et de religion hien des pensées et des pratiques de l ancienne Egypte se sont perpé-
tuées jusqu’à l’Egypte moderne.
Laissant de côté, pour une enquète plus approfondie, des faits que je ne pourrais
citer actuellement que de mémoire (l), je veux seulement signaler dans cette note
quelques rapprochements incontestables appuyés sur des textes arahes publiés. Trois
d’entre eux sont relatifs à des pratiques médicales.
I. — BECHERCHE DE LA FÉCONDITÉ.
Ibn Kamal pachà, Le retour clu vieillard à sa jeunesse™, i re partie, chap. 26, re-
cette n° 11, p. 5 7 :
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(1) J’ai vu pratiquer, il y a quelques années, à
Assiout, une divinalion qui suit exactement les pres-
criptions du Papyrus magique de Londres et Leide.
(2) Ce livre en arabe, sL« Ji gxJ\ est un
traité connu d'erotologie. L’auteur, un certain Ahmed
ibn Soleiman, connu sous le nom d’Ibn Kamal pacha,
a vécu au début du x” siècle de l’Hégire. Une notice
biographique, à la première page, indique que l’au-
teur a écrit son livre par ordre du sultan Sélim Khan.
AK_iuii j, J_joi (JJO (jvloi (Ji Ov^i
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c’est-à-dire Sélim 1 er (conquérant de l’Egyple en 922
de l’He'gire ou 1617 de l’ère chrëtienne). Trois anec-
dotes (2 e partie, chap. 22) se passent au Caire; ce
qui indique que Pauteur a ve'cu en Egypte.
L’impression et la vente de ce livre étant prohibées
en Égypte par la censure, il est diffîcile de l’obtenir
en iibrairie; voici son numéro de cote à la Biblio-
thèque Nationale cle Paris (Catalogue imprimé) : Ibn
Kamai pacha, s. I. s. d., in-8°, 8° Te 100 217.
PAR
M. ABBAS BAYOUMI.
Une recherche raéthodiqae parmi les paysens d’Egypte illustrerait plus abondam-
ment qu’on ne le croit communément la thèse qu à travers ie changement de langue
et de religion hien des pensées et des pratiques de l ancienne Egypte se sont perpé-
tuées jusqu’à l’Egypte moderne.
Laissant de côté, pour une enquète plus approfondie, des faits que je ne pourrais
citer actuellement que de mémoire (l), je veux seulement signaler dans cette note
quelques rapprochements incontestables appuyés sur des textes arahes publiés. Trois
d’entre eux sont relatifs à des pratiques médicales.
I. — BECHERCHE DE LA FÉCONDITÉ.
Ibn Kamal pachà, Le retour clu vieillard à sa jeunesse™, i re partie, chap. 26, re-
cette n° 11, p. 5 7 :
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Assiout, une divinalion qui suit exactement les pres-
criptions du Papyrus magique de Londres et Leide.
(2) Ce livre en arabe, sL« Ji gxJ\ est un
traité connu d'erotologie. L’auteur, un certain Ahmed
ibn Soleiman, connu sous le nom d’Ibn Kamal pacha,
a vécu au début du x” siècle de l’Hégire. Une notice
biographique, à la première page, indique que l’au-
teur a écrit son livre par ordre du sultan Sélim Khan.
AK_iuii j, J_joi (JJO (jvloi (Ji Ov^i
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c’est-à-dire Sélim 1 er (conquérant de l’Egyple en 922
de l’He'gire ou 1617 de l’ère chrëtienne). Trois anec-
dotes (2 e partie, chap. 22) se passent au Caire; ce
qui indique que Pauteur a ve'cu en Egypte.
L’impression et la vente de ce livre étant prohibées
en Égypte par la censure, il est diffîcile de l’obtenir
en iibrairie; voici son numéro de cote à la Biblio-
thèque Nationale cle Paris (Catalogue imprimé) : Ibn
Kamai pacha, s. I. s. d., in-8°, 8° Te 100 217.