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Revue égyptologique — 2.1881

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Revillout, Eugène: Acte de fondation d'une chapelle à Hor-Merti dans la ville de Pharbaetus en l'an 52 de Psammétique Ier
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https://doi.org/10.11588/diglit.10049#0051

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Acte de fondation etc.

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a la même valeur Mr), elle signifie les hauteurs célestes, les choses élevées ; et, avec le déter-
mimitif surajouté de l'homme, le supérieur, le premier, le chef. C'est de là qu'est encore venue
la particule copte e^p«.i, signifiant au-dessus. Dans le langage de l'architecture religieuse on
comprend qu'on ait dit de même le haut de la chapelle, la partie supérieure de la chapelle,
ou comme on s'exprimait en vieux français le chef ou le chevet de la chapelle, pour désigner
ce qui dans un édifice religieux en formait pour ainsi dire la tête ou la partie principale en
même temps que la plus éloignée de la porte et par conséquent la plus haute. Tout s'explique
donc fort bien — à l'exception peut-être du déterminatif de l'enfant que l'on trouve après
le signe divin ^ dans la variante de la stèle d'Amasis, déterminatif qui, comme bien d'autres
déterminatifs déjà relevés ailleurs, est assez singulier et probablement abusif — et nous
nous trouvons ainsi d'accord avec la disposition réelle, absolument certaine, de nos monu-
ments. Mais ce n'est pas tout : cette donnée bien saisie nous fait comprendre tout ce qui suit :
tout ce que, dans la disposition et la rédaction générale de nos textes, nous étions tentés
de considérer comme absurde tout à l'heure.

En effet, du moment où il est bien démontré que c'est à l'occident que se trouve la
partie la plus sacrée de l'édifice, comment s'étonner que le rédacteur en fasse mention ?
Pourquoi traiterait-il d'une façon vulgaire le saint des saints? Ne devait-il pas au contraire
avertir les voisins de ce côté du respect qu'ils devaient avoir pour la partie du bâtiment qui
les touchait? — C'était là qu'on allait puiser la vie devant Hor-merti, Osiris dans lïo-Mehit!
C'était là que son cœur divin demeurait éternellement! Quiconque donc détruirait ces choses, les
dieux, les esprits vivants habitant dans Pharhœtus, le détruiraient à jamais! — Après cela
seulement l'effervescence religieuse du pieux Pterpa se calmait, et il en venait à décrire l'entrée
du sanctuaire, vers laquelle il conviait tous les habitants de la ville : « Habitants ! Demeurez
toujours et éternellement dans la maison d'Hor-merti ! »

Cet ensemble satisfait pleinement, et, s'il restait à cet égard quelque doute, il suffirait
de comparer à notre texte la stèle d'Amasis déjà tant de fois citée.

Ici, en effet, on ne se borne pas à nous dire : « A son chevet, à son occident est la
maison d'un tel. » Le texte ajoute : «Et la statue jj> ° var. de \ <^> ^ et est de

^j^^ y Celui qui détruira cette statue 11 | ^ _y ° ) ^ast, l«i grande,

(lame de JBubastis, le détruira à jamais et pour l'éternité ! Il n'aura pas de fils après lui ! » —
vient ensuite, comme dans notre stèle, l'indication des voisins de l'orient. Nous aurons du reste
à revenir sur ces questions dans le commentaire de cette inscription. Pour le moment bornons-
nous à conclure que la traduction <Ë>F===!^ chevet nous paraît définitivement acquise.

§ 7. POST-SCRIPTUM-

C'est bien à un post-scriptum que nous avons affaire; car il s'agit de deux lignes sur-
aJoutées en bas de l'encadrement de notre stèle. Ce n'est pas tout-à-fait le cnomccii de l'artiste
que l'on trouve parfois dans des conditions semblables chez les Grecs, en dessous du corps
de l'inscription principale. Rien de plus rapproché pourtant : c'est un proscynème fait par le
graveur qui prie aussi le dieu pour son propre compte et lui dit:

«Hor-merti! donne la vie (de l'âme) à Hor Ounnofré, fils de Pétiuefru, enfanté par Keber! »
 
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