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Revue égyptologique — 2.1881

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Nr. 2-3
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Revillout, Eugène: Entretiens philosophiques d'une chatte éthiopienne et d'un petit chacal Koufi, [3]
DOI Artikel:
Revillout, Eugène: Un quasi-mariage après concubinat
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https://doi.org/10.11588/diglit.10049#0127

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Un quasi-mariage après concubinat.

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« Elle dit encore : Il ne donne pas la chair pour nourriture à la bête féroce, car ce
» n'est pas lui qui fait faire violence '. — Le fort qui inflige de la peine — est plus fort que
» lui celui qui la supporte.

« Le ciel porte des nuages — la tempête enlève la lumière (un instant). — Les nuées
» s'interposent devant l'apparition du soleil — le matin. — 11 les (dispersera et fera revenir
» la lumière) avec la joie. — Ses rayons ...»

Ici, les mots effacés et les lacunes sont tellement nombreuses que je ne puis saisir la
suite du texte pendant sept lignes. Puis, c'est de nouveau le chacal qui prend la parole et
qui dit :

« Vivat ! — Ecoute l'histoire qu'on (m'a racontée).

« Il y avait des chacals sur la montagne. Ils disputèrent sur la vérité de ce qu'avait
» dit un chacal : On complote contre toi. Tu arriveras, tu feras le bien. On ne fut pas d'accord.
» Chaque chacal parlait avec son compagnon. Ils buvaient, mangeaient . . ., s'excitaient l'un
» l'autre dans un bois de la montagne. Ils aperçurent un lion, qui souvent les avait frappés,
» chassant et se dirigeant vers eux. Ils s'arrêtèrent. Ils s'enfuirent. ■— Le lion arrêta ce chacal
» et dit : . . . Est-ce que vous ne me voyez pas ? Je veux aller vers vous ! Qu'est-ce que la fuite
» devant moi que vous faites? — Ils dirent cette parole véridique : Notre Seigneur! nous
» t'avons vu les frapper. Nous avons fait nos réflexions, à savoir que nous ne fuirions pas
» devant toi, si tu nous épargnais et ne nous mangeais pas. Notre peau est sur nous. Nous
» ne voulons pas la perdre : à plus forte raison que tu nous manges. Tu peines pour faire
» proie. C'est la mort mauvaise qui arrive. Rugit la bête féroce qui me prendra. 11 faut que
»je fuie loin de sa bouche. — Le lion entendit la grande voix, la voix des chacals. (Mais
» vraiment) c'est comme si les grands ne pouvaient jamais rencontrer la vérité. — Il s'en alla.

« — (Et voilà pourquoi je repousse cette parole) aujourd'hui, Madame : On complote
» contre toi. — Tu arriveras, tu feras le bien. »

(La suite à un prochain numéro.)

UN QTJASI-MABIAGE APEÈS CONCUBIN A.T.

J'ai déjà entretenu le lecteur d'une reconnaissance d'enfants par mariage subséquent2 et
d'une union légitimée 3. Ce dernier cas semble devoir se rapprocher du nôtre, et cependant il
n'en est rien; car, dans les contrats de Londres précédemment traduits dans la Revue, il
s'agissait d'un mariage légal — mais fictif — après une séduction — et ici il s'agit d'une
union très réelle, persistante — quoique peu légale — une sorte de mariage, que des dispo-
sitions financières garantissaient seules.

Aucun contrat de mariage proprement dit n'est intervenu dans cette affaire : nous en
avons la preuve positive; car ces sortes de contrats sont toujours citées dans les règlements

1 luocoÊc. Hiér. : ^"^J^)' V°'r Brugscii, DicL, p. U13.

2 Bévue égyptologi/ue, 1880, p. 113—114.

3 Ibid., p. 117 et suiv.

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