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Revue égyptologique — 2.1881

DOI Heft:
Nr. 2-3
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Revillout, Eugène: Les mesures de capacité, [1]
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Brugsch, Heinrich: Le mot grec synnaos écrit hiéroglyphiquement
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https://doi.org/10.11588/diglit.10049#0208

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170

H. Brugsch-Pacha.

du otroine, 18° de l'apet, 36e de l'artabe, 72° du tama, 144° de la coudée cube. Il se divise
en demis et en quarts (mesure de solides).

6° Le demi-xoivt? (appelé plus tard ?ecT*)ç et assimilé au petit Un), 6e du /ou;, 72e de
la métrète-artabe, correspond au 12° de lWome du papyrus Passalacqua et au 288e de la
coudée cube. Remarquons qu'en huile il pèserait autant que le hin 1 (tvwv) en vin. Le hin de
M. Chabas forme donc les 9/10 de l'aweoç (mesure de liquides). «

7° Le \or ou cotyle, quart de yom% 72e de l'apet, 144e de la métrète-artabe et 576° de
la coudée cube.

Ces deux dernières divisions : 1" le demi--/civ.; devenu plus tard le çecrïjç; 2° le Aou,
cotyle, y4 de ypm% résultent des calculs du papyrus Passalacqua dans lesquels le ou-ome se
trouve divisé en fractions représentant des douzièmes et même des demi-douzièmes. Elles con-
cordent du reste avec les notions que les métrologistes nous avaient transmises sur le |e<rajç
ou sextaire romain et sur la cotyle.

Pour compléter cet article, il nous reste à donner un tableau dans lequel se trouveront
tous les noms démotiques relatifs au comput duodécimal construit sur Partabe et un autre
tableau plus général dans lequel toutes les mesures de capacité, décimales ou non décimales,
seront réunies avec leurs divers noms égyptiens et grecs et leur valeur relative. Ces deux
tableaux sont annexées aux planches de ce fascicule.

(La suite à un prochain numéro.)

LE MOT GEEC 2TNNA02 ÉCRIT HIÉR0GLYPÏÏ1QUEMENT.

C'est un fait connu que les textes démotiques présentent parfois des mots qui appar-
tiennent à la langue grecque. Les exemples en sont nombreux. Je rappelle un des plus
curieux et des plus convaincants, le mot Vjn<;(^^Z sntksi (à la ligne 8 de la partie
démotique de la pierre de Rosette), transcrit à l'égyptienne pour rendre le mot correspon-
dant cruvxiÇeiç de la partie grecque, à la ligne 14. Pour l'écriture hiéroglyphique le même fait
est moins connu. Néanmoins j'ai signalé dans mon Dictionnaire hiéroglyphique (à la page 1711),
le mot |T|<ë> ou fTll^^*0°o ÂJYfw comme transcription du mot grec à'pyjp;, «l'argent»

et M. Dùmichen, de son côté, a reconnu également le mot [71 \V\ liats ou hâtes (v.

Eec., L, 14) comme une exacte transcription du mot grec 'Âoyjç, aortc. Je vais ajouter à ces
exemples un des mots les plus fréquents dans les textes hiéroglyphiques de la basse époque,
dont le sens est aussi clair que son origine paraît difficile et obscure au premier abord. C'est
l'expression ^"^^ ^ji'i sauins (Dùmichex, Resultate, 50, 20), ^"^^.^P^i sau»s (ibid.,
50, 8; cf. aussi^ Dùmichen, Dendera, 42, 22), l'']^111 saunss (Dumickw, Temp. Inscli.,

71, 3), '<P\ saunsn (1-1- 97, 3). Ces groupes se rencontrent en mille occasions dans

1 Notons que, comme l'ont remarqué MM. Chabas et Dùmichen, le hin i o\ se divisait aussi par

|TJ O), appelé aussi t2iîO (mn)j ma's avec

un déterminatif. Le tiers du hin s'écrivait flgurativeinent par le signe '. M. Chabas l'appelle la tasse.
(Chabas, Recherches sur les poids et mesures, p. 0.)
 
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