Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Revue égyptologique — 2.1881

DOI Heft:
Nr. 2-3
DOI Artikel:
Revillout, Eugène: Note sur les plus anciennes monnaies hébrai͏̈ques
DOI Artikel:
Revillout, Eugène; Revillout, Victor: Seconde lettre à M. Lenormant sur les monnaies de cuivre et d'or, leur rapport avec les monnaies d'argent et les étalons monétaires des Lagides, [1]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.10049#0283

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
Seconde lettre sur les monnaies de cuivre et d'or, etc.

245

dire que ces sicles un peu lourds avaient été introduits pour faciliter le commerce de quelque
province avec l'Egypte. Ce qui est certain, c'est que, si ce fut une tentative volontaire, elle
dura peu, puisque nos poids sémitico-égyptiens rentrent dans le même système que les poids
persans et les vieux poids babyloniens. Mais je tends plutôt à croire à un écart involontaire
de quelques centigrammes.

Quant à l'assimilation du «ite et du didrachme, elle se comprend d'autant mieux que
le didrachme attique, introduit en Egypte par Alexandre et même peut-être avant, se trouvait
un peu plus lourd que la darique d'or, sans atteindre pourtant encore le poids de 9 grammes.
De là une approximation toute naturelle.

SECONDE LETTRE A M. LENORMANT

/ SUE

LES MONNAIES DE CUIVEE ET D'OE,

LEUR RAPPORT AVEC LES MONNAIES D'ARGENT ET LES ÉTALONS MONÉTAIRES DES

LAGIDES.

Première partie.

Les monnaies démotiques.

Mon cher ami et maître,

Vous me dites dans votre lettre, après votre assimilation du kerker et du talent grec
de 6000 drachmes : «Tout ceci concorde comme vous le voyez et je n'hésite pas à assimiler
»le sekel au tétradrachme ptolémaïque. La conséquence de cette assimilation doit être de
» faire quadrupler le nombre de drachmes de toutes les sommes énoncées en tailles d'argent
«inférieures au kerker dont vous avez relevé la mention dans les papyrus. Et il me semble
» que dans tous les* cas connus ceci convient beaucoup mieux, car les sommes effectives que
»vous obteniez étaient décidément trop petites.»

Il faut ici faire une distinction. Vous avez parfaitement raison pour toutes les tailles
d'argent proprement dites ou, d'une façon plus générale, pour tous les argenteus et les sekels
mentionnés dans les papyrus de la première période Lagide. Mais pour la seconde période
la question change et se complique, comme nous allons avoir l'occasion de le voir.

En ce qui touche la première période, les sommes obtenues d'abord par moi étaient
décidément trop petites. Il suffit pour s'en assurer de parcourir les transactions relatives à
des biens-fonds, les contrats de mariage, les amendes, etc. etc.

Donnons quelques exemples.

§ Ier — Évaluations monétaires appartenant a la première période.

Le prix de vente n'est jamais indiqué dans le corps même des actes démotiques; car
c'était un axiome de droit égyptien que toutes les ventes devaient être faites au comptant
 
Annotationen