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Revue égyptologique — 2.1881

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Nr. 2-3
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Revue bibliographique
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Revillout, Eugène; Revillout, Victor: Note sur l'équerre égyptienne et son emploi d'après le papyrus mathématique
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https://doi.org/10.11588/diglit.10049#0342

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304

Eugène et Victor Revillout.

Dizionario di mitolorjia egizia 1 de M. Lanzone, conservateur adjoint du Musée Égyptien de Turin (ouvrage
sur lequel nous reviendrons); 8° un intéressant volume de M. Lu.mbkoso, le savant auteur du beau livre
sur «l'économie politique de VEgypte sous les Lagides». Le nouveau volume que nous avons entre les mains
a pour titre : L'Egitto al tempi dei Greci et dei Romani. Nous en reparlerons; 9° les petites éludes égyptolo-
giques de M. Piehl dont nous avons déjà dit plus haut un mot; 10° Die iigyptiscke Chronologie von Prof.
Lauth. M. Lauth y a joint une traduction des textes récemment découverts dans les pyramides; 11° un
Ostrakon égyptien par M. Naville; 12° les quatre stèles orientées du Musée de Marseille, par le même (mono-
graphie très soignée); 13° Das Situalbuch des Ammon-Dienstes, von dr Oscar von Lemmj 14° une thèse inti-
tulée : Ad litteras et arles Graecorum quid contulerint Aegyptii (par M. Owex d'Oxford; 15° Ein Salbolrecept
aus dem Laboratorium des Edfu-Tempeh von Johannes Diimichen, excellent travail de ce savant égyptologuc,
le seul avec M. Brugsch qui se soit occupé avec un vrai succès des inscriptions hiéroglyphiques du temps
des Ptolémées; 16° un intéressant livre de vulgarisation du même auteur orné de très belles gravures et
fort riche en notions géographiques, archéologiques, etc., qui est intitulé : Geschichte des alten Aegyptens;
17° un autre fort beau livre de vulgarisation intitulé : The Egypt of the past, by Erasmus Wilson (Kegan
éditeur); 18° un ravissant voyage en Egypte, par Miss Amilia Edwards, sympathique auteur méritant si bien
les grands succès que lui donnent ses études de vulgarisation égyptologique en même temps que ses romans
si intéressants. Notons enfin le 4° volume des Annales du Musée Guimet paru à la librairie Leroux et con-
tenant un fort intéressant article sur les nouvelles découvertes archéologiques faites en Egypte. Cet article
dû à M. Lefeuure est intitulé : Le puits de Derr el bahari. M. Maspero nous avait aussi annoncé un grand
travail sur le même sujet. Mais il ne nous est pas encore arrivé. Nous reviendrons donc plus tard sur
l'article de M. Lefeuure, ainsi, du reste, que sur plusieurs des travaux mentionnés ci-dessus, et particulière-
ment aussi sur une intéressante brochure de notre cher maître M. Brugsch intitulée : Die neue Werthordnung
nach. Verniehtung des siindigen Menschengeschleclites, nach ciner allagyptischen Ueberlieferung.

NOTE

SUR L'ÉQUERRE ÉGYPTIENNE ET SON EMPLOI D'APRÈS LE PAPYRUS MATHÉMATIQUE.

Dans la lïemte hibliographîque qui précède, nous avons longuement parlé de la partie arithmétique du
papyrus mathématique, partie si heureusement étudiée par MM. Eisenlohr et Cantor. Il ne sera pas inutile
de dire maintenant quelques mots sur une question qui éclaire les points les plus obscurs de la partie géo-
métrique, jusqu'ici beaucoup moins bien comprise.

Les savants éditeurs de notre curieux document semblent ne pas avoir saisi une vérité de la plus
grande importance, c'est que ce fut primitivement un cahier d'élève2 renfermant les devoirs donnés dans

1 La famille de M. Chabas a l'intention de faire publier un grand ouvrage inédit de notre illustre maître sur le même sujet.

2 Nous avons indiqué plus haut qu'il ne s'agissait pas d'un livre de mathématiques donnant l'état de la science du temps. —
M. Eisenlohr a lui-même reconnu ce fait évident a propos du calcul n° G4, et il admet comme nous — ce qui est rendu incontestable
par les exemples reproduits dans notre Revue bibliographique et par une foule d'autres — que plusieurs des données indiquées en
passant et sans démonstration dans notre papyrus se rapportaient à une science beaucoup pins relevée exposée dans les traités de
mathématiques supérieures alors en usage. Mais nous ne croyons pas comme M. Eisenlohr qu'il s'agissait d'un manuel élémentaire. La
meilleure preuve en est que nous y trouvons un grand nombre de calculs inexacts évidemment exécutés par un élève peu intelligent et
qui suivent d'ordinaire des calculs exacts donnés pour modèles de chaque opération par le maître. Quelques-uns de ces calculs manques
ont même été signalés comme faux en marge, sans pour cela être rétablis. Ainsi le maître avait donné un problème où figurait un 14e.
L'écriture hiératique du temps permettait, paraît-il, de confondre OUL^ -— 9 (d'où est venu la ligature /Vx«, = 9) aTec LtH A ~ 14*
L'élève fit donc tout son calcul sur 9, et le maître se borne à écrire en marge 14! comme pour indiquer qu'il fallait calculer sur 14 et
non sur 9. Mais le calcul erroné n'est pas corrigé. Souvent ces erreurs de l'élève amènent ainsi de nombreux exercices, un véritable
pensum imposé par le maître et comprenant des calculs retournés où l'un des chiffres donnés d'abord devient le chiffre cherché ensuite
et réciproquement — toutes choses inutiles dans un manuel. Il en est de même pour certaines solutions fournies en passant par le
maître, comme nous l'avons vu, et qui n'auraient pu figurer dans un manuel, parce qu'elles se rapportaient à une autre partie de la
science mathématique, etc. Je n'en aurais jamais fini si je voulais énumérer toutes les preuves réunies par moi, et qui d'ailleurs pour-
raient faire l'objet d'une étude spéciale fort instructive. C'est donc bien certainement à un cahier d'élève que nous avons affaire dans
la rédaction primitive de ce document. Ce cahier ne portait, bien entendu, aucun nom d'auteur, puisqu'il ne formait pas une compo-
sition originale, mais une série de leçons reçues, et il n'était pas daté non plus, n'étant pas destiné à la postérité. Mais plusieurs
siècles après, un scribe qui ignorait complètement les mathématiques — quelque littérateur sans doute — le découvrit au milieu d'autres
documents de même temps et de mémo provenance. Parmi ces documents se trouvait peut-être le papyrus Ebers ou quoique manuscrit

du même règne (le règne de (0^7 ^ ^ | ))' °^rant avec l'originnl de notre cahier certaines ressemblances d'écriture.
Notre copiste, qui pouvait avoir d'ailleurs quelques connaissances paléographiques, l'attribua donc aussi à ce règne. Puis il eut l'occasion
d'en vendre une copie à un bon gentleman /armer auquel il indiqua l'importance de ce prétendu traité pour le calcul des mesures, l'ar-
pentage des terrains, etc.— C'est de l'acheteur que viennent probablement les additions finales fort bien mises en relief par M. Eisen-
lohr. Le marché conclu, le scribe se mit donc à l'œuvre et commença sa copie par ce bel en-tête : «Ce livre a été transcrit en l'an ,S3, Mésori

»sous le règne du roi ( © "] 1 ] doué de vie, d'après le modèle d'un vieil écrit fait dans le temps d

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