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Revue égyptologique — 2.1881

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Nr. 2-3
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Revillout, Eugène; Revillout, Victor: Note sur l'équerre égyptienne et son emploi d'après le papyrus mathématique
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Revillout, Eugène: Correspondance numismatique
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https://doi.org/10.11588/diglit.10049#0352

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314

Eugène et Yictoe Revillout.

les monolithes pyramidaux nommés an. La base (appelée alors senti ceii^-, base, an lieu de u/a-tebt, re-
cherche du pied) était moins grande que la hauteur (nommée kai-en-haru, hauteur du sommet, au lieu de
pir-em-us). Mais le seket ou point mobile devait naturellement se mesurer de la même manière sur l'échelle
à proportion de l'équerre. C'est ce que ne comprit pas notre élève. — Les nouvelles données du problème
le troublèrent-elles et crut-il qu'il fallait renverser le calcul, puisque les deux termes primitifs étaient en
.proportion contraire? Toujours est-il que son problème est complètement manqué. On n'y voit plus nommée
la coudée, pas plus que les palmes, et ce qu'on y appelle seket n'a plus aucun rapport avec le vrai seket
ou point mobile de l'équerre. A la vérité, l'élève avait bien procédé jusqu'au moment où il a trouvé que
la moitié de la base faisait 7>/2 (et il n'a pas, comme dans le calcul précédent, pris la base — qui était ici
le plus petit chiffre — pour la hauteur). Mais ensuite, au lieu de s'attacher à 30 qui représentait la hauteur
pour trouver 7'/'2 (moitié de la base) — comme il aurait dû le faire en procédant comme dans le calcul
type n° 50 — il s'est attaché à 7'/, pour trouver 30. Il a obtenu aiusi quatre coudées contre une, ce qui
ne pouvait plus se représenter en palmes sur sou équerre, au lieu qu'il eût été facile de représenter un
quart de coudée contre une (résultat qu'il eût obtenu s'il se fût attaché à 30 pour trouver 7V2), c'est-à-dire
une palme V2V4 sur la coudée horizontale de l'équerre.

A'oilà ce qui concerne la pyramide et les monuments pyramidaux dans notre cahier d'élève. Dans
cette série de problèmes, comme dans la plupart des autres séries, les premiers calculs expliqués par le
maître sont exacts, et les derniers que l'élève devait résoudre seul sont pleins des fautes les plus grossières.
Il faut bien, hélas! le reconnaître, l'auteur primitif de notre cahier no devait pas briller dans sa classe.

COEEESPONDANCE NUMISMATIQUE.

Notre cher maître et ami M. Luxohmant, de l'Institut, nous a écrit la lettre suivante, après avoir lu
es épreuves de ce numéro relatives à la numismatique et à la métrologie égyptiennes :

«31on cher ami, Voici les épreuves que vous avez bien voulu me prêter. C'est très intéressant, très
»bien fait, et j'attends la dernière partie avec impatience. Laissez-moi seulement vous signaler que j'ai déjà
» publié la quittance pour la sépulture d'ibis de la planchette du Cabinet des médailles dans le Vhilologus
»de Gœttingue en 1860 ou 1807. A vous cordialement — Lenokmant. »

C'est avec plaisir que nous insérons la rectification de M. Lenokmant au sujet de la planchette. Notre
publication n'en reste pas moins utile; car c'est surtout comme Mlinyue monétaire que ce texte est important.

Notre cher ami, M. Poole, conservateur du Cabinet des médailles au British Muséum, le numismate
si distingué et si connu par ses études approfondies sur les monnaies ptolémaïques, a également reçu nos
épreuves et il nous a écrit à ce sujet toute une série de lettres dont nous allons extraire, comme nous le
lui avons dit, les principales données.

M. Poole nous a écrit d'abord :

«Monsieur et cher ami, J'ai déjà parcouru une grande partie de vos beaux travaux. Avant tout,
» permettez-moi de vous remercier, vous et le cher docteur, des termes de haute approbation dont vous avez

• fait usage à propos de mes études. Ce m'est un honneur des plus précieux, un encouragement des plus
v solides, surtout une preuve d'amitié loyale qui me touche au cœur. Personne ne m'a jamais traité avec
» une délicatesse si gracieuse. Vous n'avez pas oublié même de petites conversations. C'est bien rare de
» trouver une telle sympathie. Encore mille remerciements.

«Quant aux travaux mêmes, ils m'étonnent par la connaissance de toutes jes bases et par les nou-
velles lumières qu'ils jettent sur l'obscurité de la métrologie ancienne. Vous avez fait de grands pas en
» avant. Mais, comment vous faire des observations sur les détails, quand je me trouve à la campagne,

• loin des médailles? Sérieusement, il n'y a à corriger que les erreurs de l'imprimeur......»

Bientôt après, M. Poole retournait à Londres, et il me disait dans les lettres suivantes:

«Monsieur et cher ami, je vous prie de ne pas imprimer les feuilles jusqu'à samedi. Je veux prendre
» conseil avec M. Head sur quelques détails des posées dans la partie métrologique. J'ai marqué deux ou
» trois observations clans les discussions numismatiques; mais je ne vois rien à corriger : au contraire, j'ai
» beaucoup profité. Mon introduction n'est encore qu'une esquisse. A la fin de la semaine, je pourrai vous
» envoyer les premiers cahiers. »

— « Monsieur et cher ami, je vous renvoie les premières pages de vos beaux articles môtrologiques.
» Je n'ai que quelques remarques de peu d'importance. Les voici en ordre :

«P. 211, dernière ligne. J'ai lu Mil comme 48 entre les pattes de l'aigle; aussi N comme 50. Si on
» n'admet pas ces dates, à cause de la lacune entre N et OA (M. B.), la première inscription pourrait bien
»se lire Métropolis.

«P. 212, 1. 5. Quant à ^fS, je pense que c'est plutôt le nom d'un magistrat que d'une ville1.

1 Quant à .^î, nous avons donné les raisons qui nous faisaient x>enchcr vers ridée que co monogramme figurait plutôt lo nom
 
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