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Revue égyptologique — 3.1883

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https://doi.org/10.11588/diglit.10047#0246

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Eugène Revillout.

»et 400 drachmes n'est point ordinaire et s'appliqiiant à tous les temps, comme la précédente. Elle a une
»date iixe : l'an 21 au mois de Choiak. Quel était le motif qni détermina le roi à faire une telle dépense?

»......Évidemment une telle générosité avait un motif et ce motif devait être considérable. En effet,

»ponr Je roi il ne s'agissait de rien moins que de payer les frais de sa divinisation. Je ne sais s'il est
» question de ce motif dans la stèle de M. Naville dont mon aimable confrère ne ni1 a envoyé que les deux passages
» en question. Je n'en suis pas moins en mesure d'affirmer complètement ce fait d'après la seule comparaison
»des dates. En effet, ainsi que je l'ai montré dans mes notes chronologiques sur les Lagides d'après la
» série de mes contrats démotiques, le culte d'Alexandre et des dieux Adeïphes fut institué entre l'an 19
»et l'an 21 du règne de Philadelphie. En l'an 19, au mois d'Athyr, il n'existait pas, et en l'an 21 au mois
»d'Athyr ou de Phaménoth (car il y a doute entre ces deux mois) il apparaît. Or, la largesse est juste-
»ment de l'an 21 au mois de Choiak, c'est-à-dire un mois après Athyr et trois mois avant Phaménoth.
» On ne peut donc hésiter que sur un point, celui de savoir si Philadelphe a payé d'avance ou après coup
»son apothéose.» Ce que j'affirmais alors, j'en ai maintenant la preuve positive dans notre stèle elle-même.

» dieux frères dans ce sanctuaire. Furent faits tous les rites ; . . . par les prophètes et les prêtres de son
»père Tum, le dieu grand vivant de Succoth, comme dans tous les temples d'Egypte».

4° Der geschnitzte ITohsarg des Hatbastru, par notre cher ami, M. le professeur George Ebers (de
Leipzig), avec de magnifiques héliogravures et planches autographiées, en outre d'une très intéressante
dissertation analytique.

5° Der Sarkophag des Nesscludafnut, par M. von Bergmann. Le si distingué et si aimable conservateur
du Musée égyptien de Vienne, M. von Bergmann, s'est adonné avec le plus grand succès à l'étude attentive
de ce genre de monuments, généralement trop négligés.

6° Die iigyptischen Denkmaler des Provincial-Muséums zu Bonn und des Muséums Walrajf- Bichartz zu
K'ôln, par notre ami, le Dr A. Wiedemann, privat-docent d'Egyptien à Bonn, auteur d'une très intéressante
histoire d'Egypte depuis Psammétique.

7° Bruchstiicke der sahidischen Bibelubersetzung, par le Dr Oscar de Lemm, conservateur du Musée asia-
tique de l'Académie de S* Pétersbourg, dont les publications hiéroglyphiques sont appréciées et qui s'occupe
beaucoup de copte en ce moment.

Parmi les travaux de littérature et d'épigraphie grecque connexes à nos études :

1° En très beau mémoire de notre illustre maître, M. Dareste, sur la loi de Gortyne et un autre
mémoire du même auteur sur la transcription des ventes en droit hellénique. Tous deux sont à consulter
et à rapprocher des renseignements fournis par les autres sources juridiques orientales, particulièrement
par le droit égyptien, qui fait le sujet d'un de nos cours et de beaucoup de nos publications.

2° Un beau travail de 31. Weill, de l'Institut, sur un fragment d'une vie d'Ésope, contenue dans un
papyrus appartenant à M. Golenischeff, et une intéressante brochure de M. Blass sur Alkman d'après
le papyrus du Louvre.

3° Plusieurs publications nouvelles de notre cher collaborateur, M. Wessely : a) AmuleUen; h) Evangelien-
Fragmente auf Bapyrus; c) Die griechischen Bapyrus der kaiserlichen Sammlungen Wiens; d) . . . der Leipziger
Universitâts-Bibliothek. On y remarque une intéressante révision du papyrus de Zoïs publié autrefois par
Petkettini et Peyron, une nouvelle publication du papyrus d'Artemisia, le plus ancien papyrus grec connu,
et de deux papyrus ptolémaïques du Sérapéum, des fragments d'un précieux manuscrit de Thucydide, les
papyrus grecs de This et de Panopolis, plusieurs contrats du Faioum, etc., etc.

4° Une thèse inaugurale remarquable de M. Wilcken, intitulée : Observationes ad historiam Aegypti
procinciae romanae, depromptae e Bapyris graecis Berolinensibus ineditis, dans laquelle se trouvent cités un
certain nombre de papyrus grecs inédits, publiés depuis par le même auteur dans un mémoire intitulé :
Arsinoitische Tempel-Bechnung ans dera Jahre 215 n. Ghr. Après la thèse imprimée se trouve une partie paléo-
graphique autographiée. Ce qu'il y dit sur les sigles des fractions de la drachme à l'époque romaine (fai-
sant suite à notre travail sur les sigles monétaires d'époque ptolémaïque) nous a vivement intéressé. L'o-
bole et le diobole sont, comme je l'ai dit déjà, restés semblables à ce qu'ils étaient à l'époque ptolémaïque.
 
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