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Revue égyptologique — 5.1887/​88

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Nr. 1-2
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Groff, William N.: Étude sur les noms propres chez les Égyptiens
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Legrain, Georges: Les noms de témoins dans quelques actes du Louvre
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https://doi.org/10.11588/diglit.12683#0099

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Les noms de témoins dans quelques actes du Louvee.

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Kougé.1 La divinité est sous-entendue dans _o| g£ tef-ne7J «sa force», les divinités sont

au duel ou pluriel dans "i l w> usor-t-sen «leur puissance». C'est à un autre ordre

d'idées qu'appartiendraient les noms théopnores tels que m v ^— m£ àmen-her-yopes-f
«Ammon est sur son glaive», fty^, TPa-ra-her-unàmi-f «rra (est) sur sa droite».

En démotique les exemples de noms propres où la personne s'appelait soit serviteur,
soit fils ou fille d'une divinité, sont si nombreux que nous croyons inutile d'en citer. On
trouve des personnes qui portaient le nom de la divinité seule, par exemple : h àmen Aja^wv,
f/*l Piell *^ Avec Ie nom d'Horus f^f le déterminatif de la divinité même disparaissait.
Je crois qu'il faut expliquer ces noms de la même manière que les noms analogues des plus
anciennes époques. Il y a, en outre, des personnes dont le nom est formé par ceux de deux
divinités, par exemple : ^tS{^ âmen-hor; Aij.gvop'jtwç, mais ces formes ne furent pas inva-
riables; le cboacbyte Horus est nommé également Horsiési2 (Horus, fils d'Isis). Quant aux
noms composés d'un attribut et du nom d'une divinité, citons seulement J A) pe-ti «le don»,
forme apocopée de noms tels gnp [/n y | i » pe-ti-âsar «le don d'Osiris», f^~~ ^| ^pe-
ti-sehekz «le don de.Sebek». D'autres noms nous montrent par leur composition une tournure
d'esprit religieux très intéressante. Une personne qui s'appellerait f*j^ * £ j ay-àmen-eroou4
«Quoi Amon à eux?» (c'est-à-dire ceux qui mettent leur confiance en lui?), aurait sa quali-
fication dans la réponse à son propre nom. Cette qualification, il est bien probable que nous
l'avons déjà dans un autre nom propre, qui semble sous-entendre et répondre précisément à
la question qui nous occupe : 7ieyt-ef-eroou'' «sa force est à eux».

Agréez, etc.

William N. Groff.

LES NOMS DE TÉMOINS DANS QUELQUES ACTES DU LOUVEE.

Mon cher Maître,

Dans les actes notariés de l'époque ptolémaïque égyptienne, le témoignage de 16 per-
sonnes était requis pour la validité, toutes les fois qu'il était question soit d'hypothèque,
soit de transmission d'immeubles; les noms de ces témoins étaient écrits au revers du papyrus,
c'est-à-dire au revers des lignes constituant le corps de l'acte.

L'étude des listes de témoins est assez compliquée à faire : Les Papyrus de Leyde,
publiés par M. Leemans, et les DenJcmiiler aus /Eyypten, de M. Lepsius, en donnent quelques
fac-similés. Mais, au point de vue de la reproduction, elles sont assez défectueuses et presque
illisibles; celles du Louvre, qui n'ont pas encore été publiées, mais qui le seront bientôt dans

1 Et suiv. voy. de Kougé, Chrest., § 137. Le démotique nous donne La forme pleine Chons-tef-ne/j.
Le dieu «Chons (est) sa force». Kevillout, Nouvelle chrestomathie, p. 31, 64.

2 Apaisais. Pap. grec 15 du Louvre.

3 Le nom de ce dieu, Sebek, est écrit également (sebelc. En effet, il me paraît que le change-
ment entre Ys et s a lieu surtout lorsque la chuintante ou sifflante précède une lettre labiale (ou un 1).

4 X1Mllis'P&-'IrTOC (génitif de 2£i.KUi&pe>.Tc), Revillout, Chrestomuthie démotique, p. 84.

5 iie^-ac^evpoTC, Bilingue formé par le papyrus domotique 116 de Berlin et le papyrus grec Casati
de la Bibliothèque nationale.

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