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Revue égyptologique — 5.1887/​88

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Nr. 3
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Revillout, Eugène: Les origines de l'Empire Blemmye
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Revillout, Eugène: Un empereur blemmye
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https://doi.org/10.11588/diglit.12683#0161

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Les origines de l'empire blemmye.

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d'Egypte. Mais il (lut se retirer sans doute devant l'armée victorieuse de Septime Sévère,
qui venait de battre Pescennius et ses divers alliés barbares.

C'est ainsi que commence pour nous cette période des seconds Antonins à laquelle nos
inscriptions démotiques nous ont fait consacrer un chapitre spécial.

UN EMPEEEUE BLEMME.

Dans une note d'un des articles précédents nous avons brièvement signalé l'existence
d'un empereur romain de race blemmye. Le fait est assez important pour qu'il nous semble
bon d'insister un peu à ce sujet.

L'empereur en question est représenté dans la série des tableaux à légendes impériales
d'Esné, immédiatement après l'empereur Décius, le dernier nommé. Son type diffère sensible-
ment, s'il faut en croire les reproductions de Lepsius, du type des souverains de race romaine
qui l'environnent. Les lèvres, au lieu d'être fines, sont grosses et proéminentes, comme celles
d'un des descendants des Blcmmyes dont M. de Rochemonteix m'a fait voir la pbotograpbic.

La légende n'est pas moins significative. Elle porte «autocrator César Psilaan Auguste»

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On voit surtout par le titre autocrator qu'il s'agit bien d'un empereur romain ou soi-
disant tel; car c'est la preuve dont Vopiscus se sert pour établir les prétentions impériales
de Firmus, (que nous montrerons bientôt avoir été l'un des contemporains et des alliés de
notre César blemmye).'

Notons en passant que, sons Septime Sévère et Caracalla, appelés dans une de nos inscriptions bilingues
«les rois de T'inimti»* ou d'Ethiopie, la Nubie était devenue assez tranquille pour que ces empereurs, en
l'an 203, fissent ouvrir une nouvelle carrière près de Philée, en la dédiant à Amon Chnnphis et Junon Sati
(voir dans notre Musée égyptien la colonne à inscription latine, G 134).

1 «Scis enim, mi Basse, quanta nobis contentio proxime f'uerit cum amatore historiàrum M. Fonteio,
quum illé diceret Firmum, qui Anreliani temporibus ^Egyptmu ocoupaverat, latrnnculum fuisse, non prin-
cipem : contra ego, mecum que Kuf'us Celsus et Ceionus Julianus, et Fabius Sosianus contenderent, dicontes
illum et purpura usnm, et percussa monete Augustum esse vocitatum : quinétiam nununos ejus Severus
Archontius protulit : de Grrccis autem JEgyptii» que librù convicit, illum auTozpa-opoc in edictis suis esse
vocitatum.» Vopiscus, 17e de Firmu*.

* Lo mot l'ihimli, toujours employé dans nos textes démotiques pour désigner l'Ëthiopic, no rappellc-t-il pas d'une façon bien
frappants cette phrase, sans cesse répétée dans les inscriptions nubiennes antérieures, par exemple celle de Nastosenen. à propos do
toutes les campagnes guerrières : «et il prit leurs femmes et leurs troupeaux».

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