DOI Heft:
Nr. 3
DOI Artikel:Revillout, Eugène: Le comput de Ptolémée denys et le canon des rois, [2]
DOI Artikel:Wessely, Carl: Lettre à M. E. Revillout sur les contrats Grecs du Louvre provenant de Faioum, [6]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12683#0175
Le comput de Ptolémée Denys et le canon des rois.
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des rois donne même à celle-ci toutes les années de ses deux frères et époux. Denys, qui
ne tenait pas compte de sa sœur aînée et qui fit mettre à mort celle de ses filles qui avait
usurpé la couronne de son vivant, aurait certainement protesté contre une telle suite donnée
à son canon, si précieusement conservé dans L'Almageste de l'astronome égyptien Ptolémée.
Notons d'ailleurs que ces canons s'étaient inspiré aussi des vieux canons de Babylone,
puisque celui que reproduit Ptolémée commence aux rois babyloniens. Or, à Babylone, pour
faciliter les calculs chronologiques, on avait organisé le comput des règnes d'une façon très
différente de celle qui était usitée en Egypte. Au lieu de réduire l'an 1er à ce qui restait
de l'année précédente jusqu'au premier mois de l'année qui commençait l'an 2, on ne faisait
commencer l'an 1er qu'à ce premier mois de l'année, et on faisait du reste de l'année pré-
cédente l'an de la proclamation. Cet an de la proclamation, sans cesse cité dans les contrats
et distingué de l'an 1er, n'était pas compté dans les computs au nouveau roi, mais à l'an-
cien. Les savants alexandrins paraissent avoir pris un terme moyen, tout à fait fantaisiste,
entre les deux calculs, en retenant surtout de chacun d'eux le principe des arrondissements
a posteriori — pour le plus grand bien de la science astronomique et non pas de la science
historique.
LETTRE A M. E. REVILLOUT
SUE LES
CONTKATS GBECS DU LOUVRE PROVENANT DE FAIOUM.
par
Charles Wessely.
(Suite.)
Papyrus XXVII (a. 632).
Papyrus du Louvre, fragment n° 6842, haut. 24cm, larg. llcm.
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1 .... acorrjpoç yj|kov (3aaiXsia<; zoo eoosfisazcLzo
2 . . . . £too]ç sixocco Ssoxspoo -mi oxcmaç njç autoo
3........zoo stooç v. sxetç i£ ç tvo/ sv ap/
4 wK]sp zo'J ao-od jxo'J jxspouç upjv
5 ojXoxXvjpov y-at zoo Xowtoo
6 7]|icov \rq szspov ttva
7 zoo aozoa [xou [tspooç tojv aotcov \ioo
8 taYjç zo aovoXov aXXa xat aSstav \is
9 aoiav.coX'Jtcor a'jvOc[J.cVY] (oost xaipco
10 6at luapao/sw oot Xoyco îcpoottjxou
11 TuaXiv ïax'jpav Etvai tooxtjv rrçv
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des rois donne même à celle-ci toutes les années de ses deux frères et époux. Denys, qui
ne tenait pas compte de sa sœur aînée et qui fit mettre à mort celle de ses filles qui avait
usurpé la couronne de son vivant, aurait certainement protesté contre une telle suite donnée
à son canon, si précieusement conservé dans L'Almageste de l'astronome égyptien Ptolémée.
Notons d'ailleurs que ces canons s'étaient inspiré aussi des vieux canons de Babylone,
puisque celui que reproduit Ptolémée commence aux rois babyloniens. Or, à Babylone, pour
faciliter les calculs chronologiques, on avait organisé le comput des règnes d'une façon très
différente de celle qui était usitée en Egypte. Au lieu de réduire l'an 1er à ce qui restait
de l'année précédente jusqu'au premier mois de l'année qui commençait l'an 2, on ne faisait
commencer l'an 1er qu'à ce premier mois de l'année, et on faisait du reste de l'année pré-
cédente l'an de la proclamation. Cet an de la proclamation, sans cesse cité dans les contrats
et distingué de l'an 1er, n'était pas compté dans les computs au nouveau roi, mais à l'an-
cien. Les savants alexandrins paraissent avoir pris un terme moyen, tout à fait fantaisiste,
entre les deux calculs, en retenant surtout de chacun d'eux le principe des arrondissements
a posteriori — pour le plus grand bien de la science astronomique et non pas de la science
historique.
LETTRE A M. E. REVILLOUT
SUE LES
CONTKATS GBECS DU LOUVRE PROVENANT DE FAIOUM.
par
Charles Wessely.
(Suite.)
Papyrus XXVII (a. 632).
Papyrus du Louvre, fragment n° 6842, haut. 24cm, larg. llcm.
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1 .... acorrjpoç yj|kov (3aaiXsia<; zoo eoosfisazcLzo
2 . . . . £too]ç sixocco Ssoxspoo -mi oxcmaç njç autoo
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