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Revue égyptologique — 5.1887/​88

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Nr. 4
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Groff, William: Étude sur le pronom de la 1re personne du singulier en Égyptien: Annexe à ma Thèse "Les deux versions démotiques de canope"
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Pierret, Paul: Le livre des funérailles, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12683#0196

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152

Paul Pierret.

En terminant citons un exemple qui nous présente un certain nombre de cas où le
pronom est employé suivant les règles que nous venons de poser.

Je suis apte pour les travaux tons; mon père m'instruit.

m Q g I | K AAAAAA □ C

Connaissant son jugement des millions des fois.
Je sais tenir les rênes en outre

^AAAAAA ?

Je suis habile pour l'action . . . Non le courage se sépare de

— VQi VCA K\ Y \*\ aaaaaa lWVvV1 )i

l r 1 AAAAAA t»-3 Q r 1 -CT^ 1 /T > 1 AAAAAA U .

mes membres, je suis du genre du Mentu (Anast., I, 28/1 s.).

Résumons maintenant les règles que cette étude nous a fournies. La forme idéographique
pouvait être employée : 1° comme déterminatif ; 2° comme phonétique (lorsqu'elle rempla-
çait un signe phonétique^. Le pronom sujet était : lro forme à, 2° forme h, et le pronom
régime était u; en réunissant les pronoms sujet k et régime u, on obtenait le pronom réfléchi
ku, Ces formes ont pour racine le pronom absolu primitif ânuk, «moi» = «je suis», qui,
comme un souvenir de «leurs migrations de l'Orient», se rattache lui-même aux langues
sémitiques, aux langues d'Asie. L'histoire d'un peuple, c'est l'histoire de sa langue; mais
l'histoire d'une langue nous fait remonter bien au-delà des faits historiques conservés dans
la mémoire d'un peuple, car dans la langue elle-même on trouve, comme des réminiscences
d'un passé lointain, les indices de son origine.

Agréez, etc. William N. Groff.

LE LIYEE DES FUNÉEAILLES.

Première partie publiée.

(Suite.)

La série des cérémonies qui s'accomplissaient dans le tombeau en présence des parents

et de tous les membres du cortège, depuis l'arrivée de la momie jusqu'au moment de murer

la porte de la chambre où l'on avait placé le sarcophage, forme le sujet même du Livre

des Funérailles. Ce livre roule presque exclusivement sur la solennité de YAji-ro à laquelle on

n'attribuait jusqu'ici qu'un caractère épisodique et qui a, au contraire, une importance capitale.

Cette cérémonie est désignée par les mots « faire YAp-ro ^ à la momie ou à la

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statue posée sur un petit monticule de sable v ou v i ce (lui nous

1 1 I ^_D\> | û I Q ^—n o i

explique le titre mystérieux donné à Osiris dans le Livre des Morts j^^L^_n»t^_' ^n

encense la statue, on la purifie avec de l'eau et on lui fait humer des parfums déterminés.
 
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