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Revue égyptologique — 5.1887/​88

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Nr. 4
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Revillout, Eugène: Corrections à la grammaire démotique de Brugsch
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Revillout, Eugène: Réponse à la critique, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12683#0220

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176

Eugène Revillout.

| y = si. £_, = men.

-7 ; = koi. t^"5!> = Hanti Hinti.

= hdli (c'est le neb continuel dans le Koufi). = Ve-

(La suite prochainement.)

RÉPONSE A LA CRITIQUE.'

Sous ce titre notre illustre Ciiabas publiait, pour écraser définitivement une diatribe de Brugsch, un
volume dont il indiquait d'avance les conclusions sévères suivantes, fort bien prouvées par lui.

«Je veux démontrer dans cet écrit, dit-il : 1° que jamais, à aucune époque de sa vie scientifique,
»M. Biiugsch n'a été capable de faire une traduction du papyrus Anastasi I?1-, que, par conséquent, s'il y
» avait dans ce document quelque chose que je n'eusse pas su découvrir, ce n'est point, à coup sûr, M. Brugsch
»qui pourrait s'en apercevoir; 2° que ce qu'il appelle sa traduction, c'est tout simplement une copie altérée
»de la mienne faite sur mon livre, ligne à ligne, mot à mot, avec de gauches modifications fortement im-
» prégnées de saveur tudesque et violant la lettre du texte de la manière la plus formelle. »

Ces conclusions sont les miennes relativement à la nouvelle diatribe que M. Brugsch vient de publier,
cette fois contre moi, à propos du papyrus de Vienne.

Il ne me déplaît pas, du reste, après les compliments ampoulés que cet homme si obséquieux a faits
de moi'1, d'être traité par lui comme il a traité Ciiabas, son «illustre maître». S'il faut l'en croire, nos

(a) Dans ce mémoire les lettres servant de renvois pour les notes recommencent à chaque page. Les numéros en chiffres
romains et en chiffres arabes sont continus. Les premiers renvoient aux planches pour les mots domotiques du texte et les derniers
renvoient aux planches pour les mots démotiques des notes.

(h) C'est pendant ma mission de 1878 que je fis la connaissance de Brugsch, et ce ne fut certes pas moi qui allai le chercher,
car j'avais déjà eu l'occasion de lire à l'Académie des critiques assez vives contre sa prétendue interprétation d'un contrat. Ce fut
Brugsch qui vint me chercher à mon hôtel, me poursuivre dans tout Berlin et m'abreuver de ses éloges. J'étais, selon les termes d'une
de ses dédicaces, «son heureux successeur» auquel il offrait «l'hommage» do son «admiration». Tout ce que je faisais était admirable et il
ne cessait de s'extasier devant les traductions que je lui montrais jour par jour. Quand je quittai Berlin, notre correspondance garda
le même caractère. «Où en étes-vous avec votre Chrestoraathie? Je suis extrêmement curieux d'étudier à fond vos précieuses traductions
qui, sans flatterie, m'ont satisfait au plus haut degré. Quo le bon Dieu vous conserve votre jeunesse et vos forces pour continuer vos
travaux si heureux sur le champ démotique» (23 août 1878). — «Je ne peux pas vous dire combien je suis 'désireux de lire votre belle
Chrostomathic» (30 août 1878). — «Je n'oublierai pas que je vous dois les heures les plus agréables que j'ai passées avec vous, le
grand savant démotisant, et qui m'ont démontré que vous êtes un de ces rares hommes qui possèdent le feu sacré de la science»
(5 novembre 1878). — «Merci de l'envoi de vos papyrus de Berlin. C'est un beau travail que jamais je n'aurais pu faire. Il y a des
traductions des plus heureuses, et je vous avoue franchement que vous avez surpassé toutes mes espérances» (24 novembre 1S78). —
« J'ai lu avec empressement votre dernière publication. Elle est superbe. Il faut être aveugle pour ne pas vouloir en reconnaître le
grand mérite. Vous avez survaincu des difficultés énormes, et il y a des passages dont je n'avais pu comprendre un seul mot. Vous
verrez que la science profitera bientôt de vos nouvelles découvertes et qu'on s'empressera de vous rendre justice» (4 janvier 1879). —
«Travaillez et continuez de travailler, vous qui avez commencé si glorieusement, et moquez-vous de la comédie du monde» (9 mars 1879).
— «Ce que vous dites au sujet du Xerheb est extrêmement curieux et juste, et personne ne pourrait y contredire. Je vais ramasser tout
ce (iue les inscriptions vont me fournir de matériaux pour préciser le caractère funéraire de votre paraschiste» (27 août 1879). — «Je
suis enchanté de la lecture des deux mémoires que vous avez bien voulu me présenter comme un souvenir d'amitié. Je n'ai pas besoin
de vous dire combien je suis satisfait de toutes ces belles découvertes que vous communiquez aux lecteurs. Je désespère quelquefois en
voyant votro incroyable activité et votre profond savoir dans toutes les branches de notre scienco» (10 septembre 1879). — « M. Lepsius
m'a parlé d'un long travail que vous lui avez envoyé pour le Journal de Berlin. Vous avez bien fait, car c'est ainsi que le domotique
en Allemagne marchera triomphalement. Vos travaux sont excellents et je suis heureux do vous constater que je n'ose plus toucher-
ces études qui m'ont ouvert Ventrée à la science» (8 janvier 1880). — «J'ai lu avec le plus grand plaisir et avec le plus grand fruit
les derniers mémoires de la Revue que vous avez bien voulu m'expédier au Caire et à mon adresse. J'y ai reconnu, en lisant atten-
tivement les articles sortis de votre plume, le maître, et je vous en félicite cordialement. Vous faites marcher la science d'un pas gigan-
tesque et j'ai presque peur de m'occuper une autre fois à mon âge (à 54 ans on n'est plus jeune) des recherches démotiques . . de la
science que vous cultivez avec tant do succès ...» (27 janvier 1881). — «Les feuilles que vous avez eu la bonté de m'envoyor n'ont
pas cessé depuis leur arrivée d'être le sujet de mes études les plus sérieuses. Que de savoir, que de notions précieuses, que de décou-
vertes les plus importantes qu'elles révèlent à ceux qui s'occupent de travaux d'égyptologie et à ceux qui savent profiter de ces con-
quêtes. C'est merveilleux! Ce n'est que la nuit très et trop avancée qui me force de quitter la lecturo de ces trésors. Donc raille et
mille merci que* vous avez pensé à moi en me mettant au courant de vos dernières études. Mais permettez - moi une demande : Quelle
est la raison qui vous a conduit à donner une extension si extraordinaire au dernier numéro de la lïovue et à porter pour le moment
les frais de la publication? Aussitôt que j'aurai terminé l'étude de tous les articles, je me permettrai de vous remettre les notes
 
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