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Revue égyptologique — 6.1891

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Nr. 1
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Groff, William: Le décret de Canope
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Guieyesse, Paul: Textes agricoles du papyrus Sallier Ier
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https://doi.org/10.11588/diglit.11061#0031

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Le décret de Canope.

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(les deux endroits)» (Abbott, 5/6).1 De même en copte il est dit : oiroc) eTdvqSi MTiïë
kcom ne.w. niTe&T & «Et il prit cinq pains et les poissons deux» (Marc VI, 41) ou
2^e h2s_e niiM^eTVoc & ëcjpHi eco^oMd. «vinrent les deux anges à Sodome»
(Gen. 19, 1). C'est ainsi que le traducteur de la nouvelle version a mis le nom de nombre
après le substantif, ainsi on lit à la ligne 29 de l'A. {Chrest. déni., p. 144; Les deux vers.,
p. 18) £_-}-<^>a, la 4e classe et N. tyup+J, classe 4; ligne 31 A. «qu'il y

ait 25 de prêtres», "l32,U<0 <<(ïn'i] y ait Prêtres 25*> seloû la nouvelle {Chrest. dém.,
p. 144; Les deux vers., p. 19) et puis à la ligne 43 : fjColtV <<les 5 jours»;
«les jours 5» {Chrest. dém., p. 155; Les deux vers., p. 29). — Le chiffre, quoique un pluriel,
le substantif étant considéré comme un collectif (voy. de Rougé, Chrest., § 158), reçoit l'article
du singulier, mais le sujet du verbe est mis au pluriel. Par exemple il est dit dans le pap.

c-^<=>0(LflTbï I ^ 1A<=>1 I ûl i i | ||—j|

1 ^^^<=s=^^>^ «Furent la 7 Hathors à venir la voir, elles dirent d'une

d'Orbiney:^ 4 ^ "

AMAM A/WW\ -ITU. I 1

seule bouche qu'elle meure». (9/8.)
Paris, novembre 1887.

TEXTES AGBICOLES DU PAPTEUS SALUEE Ier

par

Paul Guieysse.

L'état de la propriété foncière et des agriculteurs dans l'Egypte ancienne, ce type des
pays agricoles par excellence, n'est pas encore nettement connu, surtout en ce qui concerne
la transmission sinon de la propriété, du moins du droit de jouissance des terres. D'une
façon générale, le Pharaon était propriétaire du sol entier, et en déléguait la jouissance
temporaire ou même viagère à ceux qu'il voulait récompenser de leurs services. Cette jouis-
sance viagère finissant par s'adresser non à la personne, mais à la fonction, avait dû prendre
promptement le caractère d'une possession véritable, quand il s'agissait du domaine des
temples, et des fondations faites en vue d'assurer à un défunt les éléments matériels néces-
saires à la conservation de la vie future.2

. On voit les Pharaons distribuer les terres à leurs soldats comme dans l'inscription
classique à'Ahmes, fils d'Abana, et même en garantir la transmission de la jouissance à
leurs enfants, comme dans le poëme de Pentaour.3 C'est là probablement l'origine de la

1 Cf. en outre Abbott 6,21, Orb. 16,9, 18,1.

2 Voir Maspero, Inscription de Syout du temps de la XIIe dynastie, cours du Collège de France 1879,
publiée SOUS le titre : Egyptian document relating to the statues of tlie dead, dans les : Transactions of the
Society of Biblical archœology, t. VIII, p. 1—32.

3 Voir de Rougé, Poëme de Pentaour, et la Caste militaire, par E. Revillout, Bévue égypt., IIIe année,
p. 101. — «Or, il n'est pas un seul d'entre vous à qui je n'ai fait un bon sort dans ma terre .... je fais

vous grands dans vos biens, chaque jour; je fais le fils dans les choses de son père ^> ^ "^f*
^ j 'j' j ( ^ ^ 's — ^n Peut raPProcher de cette fixation de la jouissance des terres dans la même
famille, une phrase d'un hymne au soleil, correspondant au chap. 15 du Rituel de Turin, contenue dans
un des papyrus thébains publiés par E. Naville, t. Ier, pl. XIV, 1. 15 et 16, et évidemment intercalée

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