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Revue égyptologique — 8.1898

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Revillout, Victor: Deux lettres inédites de notre collection, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.11580#0009

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REVUE ÉGYPTOLOGIQUE

PUBLIÉE SOUS LA DIEECTION DE

M. EUGÈNE EEVILLOUT.

ERNEST LEROUX, ÉDITEUR

libraire de la société asiatique, de l'école des langues orientales vivantes, etc. etc.

28, BUE BONAPARTE, 28, A PAEIS.

VIIIe Volume. N° L 1897.

La REVUE EGYPTOLOGIQUE paraît tous les trois mois par numéros de six feuilles au moins, avec
planches, fac-similé etc. — Aucun numéro ne se cend séparément.
Pvix de l'abonnement annuel : Farts 30 fr. — Départements 31 fr. — Étranger 32 fr.

Sommaire : Deux lettres inédites de notre collection (Victok Revillout). — Istar Taribi (Victor Revillout). — L'ensevelissement
d'un Apis à l'époque impériale (Charles Wessely). — Un passage de la plaidoirie de Demosthène contre Apliobos com-
ment? à l'aide des contrats babyloniens (Victor et Eugène Revillout). — Leçon d'ouverture du 7 décembre 1896
(E. à.evillout). — Les origines religieuses du droit et du patriotisme dans l'ancienne Egypte (E. Revillout). — Un procès
criminel (E. Revillout). — Un papyrus métrologique et judiciaire inédit (E. Revillout). — L'interrogatoire des témoins
et la question des accusés dans les procès criminels égyptiens (E. Revillout). -— Une corruption de fonctionnaires dans l'an-
cienne Egypte (E. Revillout). — L'origine mythologique des entretiens de la chatte et du chacal (E. Revillout). — Avis
au lecteur (E. R.). — Notice bibliographique (E. R.).

DEUX LETTRES INÉDITES DE NOTRE COLLECTION.

PAR

Victor Revillout.

En dehors des lettres officielles conservées connue telles dans les archives des souverains, la
plupart des lettres écrites en caractères babyloniens qui nous sont parvenues sont des lettres
d'affaires. En effet, les lettres d'affaires offraient pour les particuliers qui les recevaient un in-
térêt semblable à celui des contrats, et ils les joignaient naturellement à ces contrats dans leurs
tiroirs ou, pour mieux dire, dans les cruches de terre qui remplaçaient pour eux ces tiroirs.

Quant aux lettres de politesse ou d'affection, ils les laissaient perdre après en avoir
savouré l'impression, plus ou moins profonde, plus ou moins vive, toujours passagère.

La première tablette babylonienne que nous allons publier aujourd'hui (comme la seconde
d'ailleurs) rentre dans la catégorie des lettres d'affaires, bien qu'elle soit adressée à un père
par son fils.

Elle a été écrite sur un morceau de terre glaise qui ne dépasse guère un pouce de
largeur sur deux pouces de longueur et un demi pouce d'épaisseur vers le milieu : cela
n'excède guère le volume d'un marron, bien que la forme de chaque face se rapproche
d'avantage de celle d'un rectangle.

Les lignes sont irrégulières dans leur longueur, tantôt elles débordent plus ou moins
sur la tranche, tantôt elles n'atteignent même pas le bord de la face qu'elles occupent, parce
que d'autres lignes voisines ont anticipé, ou parce que l'espace est rétréci par la forme du
morceau de terre. Les deux lignes qui rejoignent à celle du revers sur la tranche inférieure
l'inscription de la première face et les deux lignes qui continuent sur la tranche supérieure

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