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Revue égyptologique — 8.1898

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Revillout, Eugène: Une corruption de fonctionnaires dans l'ancienne Égypte
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Revillout, Eugène: L' origine mythologique des entretiens de la chatte et du chacal
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https://doi.org/10.11588/diglit.11580#0069

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L'origine mythologique des entretiens de la chatte et du chacal. 61

dans la maison de l'or. Ils en prirent un aureus des offrandes sacrées. Ils s'en emparèrent.
Ils le portèrent chez le scribe Smai. Il (celui-ci) prit ces choses. Il fit ... Il donna cela à
Pasennu.

«Il dit : Le prêtre Tutui et le prêtre Nesamen approchèrent de la porte du chef. Ils
l'ouvrirent. Ils virent son or. Ils l'emportèrent avec le scribe Smai.

«Il dit : Ils approchèrent. Ils réitérèrent encore une fois d'aller vers les offrandes sa-
crées de nouveau. lis y allèrent les trois hommes (susdits). Ils prirent 3 katis d'or. Ils les
partagèrent entre eux les trois.

«Ensuite le scribe Smai alla vers les offrandes sacrées avec le prêtre Tutui. Ils en
emportèrent 3 katis. Ils les prirent.

«Il dit : Nous approchâmes des offrandes sacrées de la porte (sebat1) du sanctuaire

......Y arriva le scribe Sutimès. Il le prit. Et l'autre or restant qu'ils virent dans notre

main, ils l'emportèrent. Mais le chef réitéra de nous en donner et nous reçûmes 3 katis d'or
— ce qui fait en tout 3 katis. »

L'ORIGINE MYTHOLOGIQUE

DES

ENTRETIENS DE LA CHATTE ET DU CHACAL.

PAR

Eugène Eevillout.

Le lecteur, auquel nous avons donné à plusieurs reprises des extraits des entretiens de la
chatte éthiopienne et du chacal Koufi (extraits que nous continuerons dans le prochain
numéro), le lecteur, dis-je, a dû se demander pourquoi notre auteur avait mis en scène ces
deux animaux dans le livre où il se proposait d'attaquer les bases de la religion et de la
morale.

Ce n'est point au hasard qu'il l'a fait; car c'était un homme fort instruit dans la théo-
logie de son temps et qui tenait à prendre toujours des prétextes bibliques, si je puis me
servir du mot {56(3Xoç «livre» pour l'appliquer aux livres sacrés de l'Egypte.

Eh bien! Ce prétexte, il le trouvait — en ce qui concerne la forme même qu'il adoptait
pour son pamphlet — dans le document le plus vénéré des dévots de son temps : le chapitre
125 du livre des morts.

Dans ce chapitre, d'après la version démotique du rituel de Pamont rédigée sous Néron,
le défunt dit à Osiris et aux 42 juges funèbres :

«Je prie devant vous, ô dieux! Je vous connais. Je connais vos noms. Ne m'imputez
pas d'iniquité mienne auprès du dieu avec lequel vous êtes. Aucun péché mien n'est encore
venu devant vous, puisque j'ai fait ce qui est doux au cœur des dieux et des hommes. Ma
main a été (occupée) à cela. J'ai donné du pain à celui qui avait faim, de l'eau à celui qui

1 Ce mot désigne aussi dans un des papyrus expliqués par nous précédemment la caisse où l'on dé-
posait le cuivre, etc.
 
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