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Revue égyptologique — 12.1907

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Nr, 4
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Madsen, Henry: Les inscriptions égyptiennes de la collection épiscopale à Copenhague, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.11501#0226
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216

Henky Madsen.

LES INSCRIPTIONS ÉGYPTIENNES

DE LA COLLECTION ÉPISCOPALE A COPENHAGUE.

PAR

Henry Madsen.

La ville de Copenhague ne possède pas une collection égyptienne assez importante pour avoir attiré
l'attention des savants, et pour avoir acquis une renommée égale à celle des musées commee par exemple
ceux de Leyde ou Turin. Mais si on voulait réunir dans une seule collection toutes les antiquités égyp-
tiennes, qui se trouvent maintenant à Copenhague, on arriverait à former un ensemble assez consi-
dérable, et qui mériterait de retenir l'attention des savants. Il existe, en effet, dans cette ville quatre
collections publiques; la plus ancienne, celle de l'état, la Antiksamling, et la plus récente, la glyptothèque
Ny Carlsberg, créée par M. Carl Jacobsen, renferment toutes les deux plusieurs inscriptions et objets d'art
de valeur; mais on peut également trouver dans les deux autres, restées jusqu'à ce jour presque tout à fait
inconnues, des matériaux d'une réelle utilité pour la science : l'une d'entre elles, fondée par le sculpteur
Thorvaldsen pendant son séjour en Italie, contient surtout des œuvres d'art, choisies avec la sûreté de
goût qu'on était en droit d'attendre de son fondateur-, l'autre, conservée à l'évêché de la ville, est remar-
quable par ses inscriptions, surtout par deux grandes stèles du moyen empire, qui sont l'une et l'autre des
spécimens-types de leur espèce.

Les inscriptions de ces quatre collections auraient sans doute pu fournir plusieurs indications pré-
cieuses, si elles avaient été publiées d'une manière complète. M. Valdemar Schmidt a donné, en 1879, dans
un petit ouvrage, intitulé : Quelques inscriptions hiéroglyphiques du Musée de Copenhague, une vingtaine de
textes de la Antiksamling; mais le recueil, outre qu'il était très incomplet, est maintenant suranné et ne
reproduit pas toujours les inscriptions d'une manière suffisamment fidèle. Dans le tome Ier de ses Inscrip-
tions hiéroglyphiques, M. Piehl a publié les quelques textes qu'il avait copiés pendant un séjour à Copen-
hague. Mais comme il le remarque lui-même dans sa préface, ces copies faites pendant sa jeunesse, ne sont
pas très exactes et ne peuvent être comparées par exemple aux éditions de textes publiés plus tard par
ce savant. Beaucoup des monuments de Copenhague ont fourni des matériaux à M. Lieblein pour son
Dictionnaire des noms propres et pour son ouvrage intitulé : Denkm'dler in St. Petersburg, Upsala etc. Quelques
monuments de la glyptothèque Ny Carlsberg ont été publiés récemment par M. Valdemar Schmidt dans la
deuxième partie du grand ouvrage consacré à ce musée : La nouvelle glyptothèque Carlsberg à Copenhague
(tirage à part contenant seulement les monuments égyptiens : Choix des monuments égyptiens faisant partie
de la glyptothèque Carlsberg), mais les inscriptions n'ont pas été reproduites. Lorsque j'aurai ajouté que
plusieurs savants ont, de temps en temps, publié dans les revues scientifiques (M. Piehl dans le Eecueil
de travaux, MM. H. 0. Lange et H. Madsen dans la Zeitschrift) quelques inscriptions, qui avaient spéciale-
ment attiré leur attention, je crois que j'aurai à peu près donné une bibliographie complète des inscriptions
égyptiennes des collections de Copenhague.

La plus grande partie de ces inscriptions restent encore inédite; les autres sont publiés, comme je
l'ai dit, d'une manière qui n'est pas toujours assez soignée. Si l'on voulait rendre tous ces monuments
accessibles et utiles à l'étude, il faudrait en donner, une fois pour toutes, une publication entière, complète
et fidèle; il faut espérer que ce travail sera fait un jour.

Si je publie ici une des deux petites collections, dont j'ai parlé, c'est pour un motif tout spécial.

La collection qui se trouve à l'évêché de Copenhague fut rassemblée au commencement du XIXe siècle
(1820—1830) par l'évêque Munter. D'après la méthode qui était en vogue à cette époque, au lieu d'ex-
poser les antiquités sous verre, on les encastrait dans le mur de la cour. Ce mode de conservation, qu'on
ne pratique plus maintenant même dans les pays de sud, s'est maintenu jusqu'à nos jours à Copenhague,
ville des brumes et des pluies perpétuelles. La conséquence en est que dès maintenant les inscriptions de
tous les monuments, conservés de cette manière, ont à moitié disparu, et que dans cinq ou dix ans il n'en
restera pas trace. En comparant aujourd'hui les monuments avec des photographies prises, il y a 20 ans,
on ne constate que trop clairement les progrès de cette dégradation. Toutes les démarches, faites jusqu'ici
par des savants, danois et étrangers, pour obtenir un meilleur mode de conservation, sont restées infruc-
 
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