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N° 53. — 5 Janvier 1906.
ARTS DE LA CONSTRUCTION
iUBEROÏD ROI desTQITURES
L'INDUSTRIE INTERNATIONALE.
20 Rue 5" GEORGES-PARIS.
64 Rue de MÉRODE - BRUXELLES.
Nouveau rideau de cheminée
système Boiteau (1)
La figure ci-dessous représente un rideau de
cheminée basé sur un nouveau principe supprimant
ressort, contre-poids, chaîne et crémaillère.
La feuille inférieure de ce rideau porte deux tra-
verses de 1er disposées en X ; les extrémités des
bras de cet X viennent au contact du fond des cou-
lisses, entrent en prise avec le cadre et maintiennent
parfaitement le rideau dans une position quel-
conque.
Chacune des traverses oscille autour d'un boulon
rivé sur la tôle infé-
rieure et ce point de
suspension sur le
bras infériéur de l'X
""correspond au maxi-
mum de prise au-
tomatique avec le
cadre, maximum
déterminé préala-
blement et expéri-
mentalement après
le montage des tôles;
un boulon rivé sur
l'un des bras de l'X
et coulissant sur
l'autre rend solidai-
res et symétriques
les déplacements des
deux bras.
Les traverses ont une longueur déterminée, de
façon qu'au moment de leur prise dans le fond des
coulisses le quart de cercle qui les termine se
trouve arc-bouté en un point tel que la perpendi-
culaire élevée aux points de contact passe mathé-
matiquement au dessus des points de suspension.
Un levier articulé spécial relie les X à un papil-
lon que l'on manœuvre à la main pour déclencher
le rideau ; en tournant le papillon de gauche à
droite, on ouvre les bras de l'X ; les extrémités
supérieures et inférieures se dégagent du fond des
coulisses, ce qui permet de descendre le rideau
jusqu'au point d'allumage; à ce moment, l'opéra-
teur abandonne les ailes du papillon, alors les
bras de l'X se referment en évoluant autour des
boulons ou axes de suspension ; les extrémités des
bras s'arc-boutent dans les coulisses, le papillon
revient à sa position primitive ; le rideau est arrêté
et ne peut jamais tomber seul.
Pour le remonter, lever le rideau avec une tige
quelconque : pincette ou bout de bois; une légère
pression de haut en bas se fait sur la partie infé-
rieure des extrémités des bras de l'X; l'X s'ouvre
et le rideau monte sans effort et sans bruit; en
l'abandonnant, la prise est instantanée et l'arrêt
parfait.
Ce rideau, extrêmement simple, offre l'avantage
d'être silencieux, — d'où son nom « Le Silen-
cieux — de pose très facile et d'usure négli-
geable ; son emploi se généralisant de plus en plus,
nous nous sommes permis de le présenter à nos
lecteurs.
Paul Robin,
Ingénieur des Arts et Manufactures.
(1) Boiteau Jeune, inventeur-constructeur breveté, ;ï Ville-
gouge (Gironde).
.......
N° 53. — 5 Janvier 1906.
ARTS DE LA CONSTRUCTION
iUBEROÏD ROI desTQITURES
L'INDUSTRIE INTERNATIONALE.
20 Rue 5" GEORGES-PARIS.
64 Rue de MÉRODE - BRUXELLES.
Nouveau rideau de cheminée
système Boiteau (1)
La figure ci-dessous représente un rideau de
cheminée basé sur un nouveau principe supprimant
ressort, contre-poids, chaîne et crémaillère.
La feuille inférieure de ce rideau porte deux tra-
verses de 1er disposées en X ; les extrémités des
bras de cet X viennent au contact du fond des cou-
lisses, entrent en prise avec le cadre et maintiennent
parfaitement le rideau dans une position quel-
conque.
Chacune des traverses oscille autour d'un boulon
rivé sur la tôle infé-
rieure et ce point de
suspension sur le
bras infériéur de l'X
""correspond au maxi-
mum de prise au-
tomatique avec le
cadre, maximum
déterminé préala-
blement et expéri-
mentalement après
le montage des tôles;
un boulon rivé sur
l'un des bras de l'X
et coulissant sur
l'autre rend solidai-
res et symétriques
les déplacements des
deux bras.
Les traverses ont une longueur déterminée, de
façon qu'au moment de leur prise dans le fond des
coulisses le quart de cercle qui les termine se
trouve arc-bouté en un point tel que la perpendi-
culaire élevée aux points de contact passe mathé-
matiquement au dessus des points de suspension.
Un levier articulé spécial relie les X à un papil-
lon que l'on manœuvre à la main pour déclencher
le rideau ; en tournant le papillon de gauche à
droite, on ouvre les bras de l'X ; les extrémités
supérieures et inférieures se dégagent du fond des
coulisses, ce qui permet de descendre le rideau
jusqu'au point d'allumage; à ce moment, l'opéra-
teur abandonne les ailes du papillon, alors les
bras de l'X se referment en évoluant autour des
boulons ou axes de suspension ; les extrémités des
bras s'arc-boutent dans les coulisses, le papillon
revient à sa position primitive ; le rideau est arrêté
et ne peut jamais tomber seul.
Pour le remonter, lever le rideau avec une tige
quelconque : pincette ou bout de bois; une légère
pression de haut en bas se fait sur la partie infé-
rieure des extrémités des bras de l'X; l'X s'ouvre
et le rideau monte sans effort et sans bruit; en
l'abandonnant, la prise est instantanée et l'arrêt
parfait.
Ce rideau, extrêmement simple, offre l'avantage
d'être silencieux, — d'où son nom « Le Silen-
cieux — de pose très facile et d'usure négli-
geable ; son emploi se généralisant de plus en plus,
nous nous sommes permis de le présenter à nos
lecteurs.
Paul Robin,
Ingénieur des Arts et Manufactures.
(1) Boiteau Jeune, inventeur-constructeur breveté, ;ï Ville-
gouge (Gironde).
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