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Carrières et Scieries
Vim.L,EIVHJE Frères
à Feluy-Arquennes (Belgique)
et à, Jeumont (Nord-France)
Pierre bleue « Petit Granit » en blocs épincés
Tranches et Seuils sciés
Ateliers spéciaux pour Chapelles
et Monuments, à Jeumont (Nord-France)
EQUI VALLEY IYIARBLE COMPANY
(Limited)
à « i* i: ^ i v
Marbres de tons riches, sains et bon marché.
Ils prennent un poli brillant et se recomman-
dent pour la confection de colonnes,pilastres,
lambris, cheminées,balustrades, etc.
on les obtient JUSQU'A 6 M*rssdeLONG
Source directe d'approvisionnement:
Ernest BAUM6ART, 4 Sùdende-BERLIN
BRECHE DU NORD
Carrières de LANDELIES (Belgique)
Blocs de toutes mesures
M. Isidore RAMBOUX
MARBRIER
à ERQUELINNES (Belgique)
livre sur wagon Erquelinn.es ou Landelies, ou sur bateau au
quai de la Sambre, des blocs de toutes mesures en Brèche du Nord.
Tarif sur demande.
Ce marbre est d'une richesse de coloration et d'un imprévu de dessin
tout particuliers dans la note foncée, relevés par un caillouté clair très
vif.
CARRIÈRES DE MARBRES NOIRS
Nous extrayons d'un rapport de l'ingénieur en
chef des mines de l'arrondissement de Namur (Bel-
gique) les constations suivantes montrant les efforts
faits et les essais entrepris dans des carrières de
marbres belges à production relativement faibles,
parce que le contraste est frappant avec les moyens
routiniers employés dans les carrières françaises à
grande 'production, où on n'emploie un outil nou-
veau que lorsqu'il a fait ses preuves.
D'abord dans les carrières de marbre noir :
« La firme veuve Dubay et fils a imaginé le dis-
positif suivant en vue de faciliter l'inspection du
toit de la couche exploitée dans sa carrière de
Mazy : des pièces de bois de 0m15X0m15 d'équa-
rissage et de 4 à 5 mètres de longueur sont placées
de distance en distance, suivant l'inclinaison,
contre le toit des chambres d'exploitation et y sont
fixées par un assemblage en « trou de louve » —
mortaise trapézoïdale creusée dans la pierre et rece-
vant un tenon en fer en trois pièces. — Les poutres
portent, à lm20 environ d'intervalle l'une de l'autre,
des étriers en fer suspendus à l'aide d'un boulon
transversal et qui reçoivent des cordes servant à
bisser les échelles aux points voulus.
» L'exploitation des marbres noirs se fait par la
méthode des piliers abandonnés, qui comporte deux
opérations préliminaires distinctes : le « minage »et
la « desserre ». Le « minage » est le « crabotage »;
il s'exécute à l'aide d'explosifs sur de grandes sur-
faces à la fois, allant jusque 200 et 300 mètres
carrés. La « desserre » consiste dans le creusement
à la main, sur tout le pourtour des piliers, de rai-
nures perpendiculaires ayant successivement la
profondeur des assises de marbre, que l'on divise
ensuite en blocs par des rainures suivant des
« limés » et autres séparations naturelles.
Cette « desserre », pénible et coûteuse, est donc
à renouveler pour chaque banc. MM. Dejaiffe frères
ont tenté pendant le semestre écoulé de remplacer
le travail àîla main par le travail mécanique, tant
pour le forage des trous de mine du « minage » que
pour le creusement des rainures de la « desserre ».
Les perforatrices de forage sont à air comprimé du
type François. Elles pèsent 38 kilogrammes et sont
montées sur un affût à colonne extensible pesant
40 kilogrammes, ce qui rend le déplacement de
l'appareil aisé. On ne pourrait encore apprécier au
point de vue économique les résultats obtenus; ils
montrent toutefois que la rapité du « minage » est
Carrières et Scieries
Vim.L,EIVHJE Frères
à Feluy-Arquennes (Belgique)
et à, Jeumont (Nord-France)
Pierre bleue « Petit Granit » en blocs épincés
Tranches et Seuils sciés
Ateliers spéciaux pour Chapelles
et Monuments, à Jeumont (Nord-France)
EQUI VALLEY IYIARBLE COMPANY
(Limited)
à « i* i: ^ i v
Marbres de tons riches, sains et bon marché.
Ils prennent un poli brillant et se recomman-
dent pour la confection de colonnes,pilastres,
lambris, cheminées,balustrades, etc.
on les obtient JUSQU'A 6 M*rssdeLONG
Source directe d'approvisionnement:
Ernest BAUM6ART, 4 Sùdende-BERLIN
BRECHE DU NORD
Carrières de LANDELIES (Belgique)
Blocs de toutes mesures
M. Isidore RAMBOUX
MARBRIER
à ERQUELINNES (Belgique)
livre sur wagon Erquelinn.es ou Landelies, ou sur bateau au
quai de la Sambre, des blocs de toutes mesures en Brèche du Nord.
Tarif sur demande.
Ce marbre est d'une richesse de coloration et d'un imprévu de dessin
tout particuliers dans la note foncée, relevés par un caillouté clair très
vif.
CARRIÈRES DE MARBRES NOIRS
Nous extrayons d'un rapport de l'ingénieur en
chef des mines de l'arrondissement de Namur (Bel-
gique) les constations suivantes montrant les efforts
faits et les essais entrepris dans des carrières de
marbres belges à production relativement faibles,
parce que le contraste est frappant avec les moyens
routiniers employés dans les carrières françaises à
grande 'production, où on n'emploie un outil nou-
veau que lorsqu'il a fait ses preuves.
D'abord dans les carrières de marbre noir :
« La firme veuve Dubay et fils a imaginé le dis-
positif suivant en vue de faciliter l'inspection du
toit de la couche exploitée dans sa carrière de
Mazy : des pièces de bois de 0m15X0m15 d'équa-
rissage et de 4 à 5 mètres de longueur sont placées
de distance en distance, suivant l'inclinaison,
contre le toit des chambres d'exploitation et y sont
fixées par un assemblage en « trou de louve » —
mortaise trapézoïdale creusée dans la pierre et rece-
vant un tenon en fer en trois pièces. — Les poutres
portent, à lm20 environ d'intervalle l'une de l'autre,
des étriers en fer suspendus à l'aide d'un boulon
transversal et qui reçoivent des cordes servant à
bisser les échelles aux points voulus.
» L'exploitation des marbres noirs se fait par la
méthode des piliers abandonnés, qui comporte deux
opérations préliminaires distinctes : le « minage »et
la « desserre ». Le « minage » est le « crabotage »;
il s'exécute à l'aide d'explosifs sur de grandes sur-
faces à la fois, allant jusque 200 et 300 mètres
carrés. La « desserre » consiste dans le creusement
à la main, sur tout le pourtour des piliers, de rai-
nures perpendiculaires ayant successivement la
profondeur des assises de marbre, que l'on divise
ensuite en blocs par des rainures suivant des
« limés » et autres séparations naturelles.
Cette « desserre », pénible et coûteuse, est donc
à renouveler pour chaque banc. MM. Dejaiffe frères
ont tenté pendant le semestre écoulé de remplacer
le travail àîla main par le travail mécanique, tant
pour le forage des trous de mine du « minage » que
pour le creusement des rainures de la « desserre ».
Les perforatrices de forage sont à air comprimé du
type François. Elles pèsent 38 kilogrammes et sont
montées sur un affût à colonne extensible pesant
40 kilogrammes, ce qui rend le déplacement de
l'appareil aisé. On ne pourrait encore apprécier au
point de vue économique les résultats obtenus; ils
montrent toutefois que la rapité du « minage » est