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N° 58. — 20 Mars 1906.

87

Poutres en béton armé

Rôle des attaches ou étriers

M. Edmond NoaiUon, dans les Annales des Tra-
vaux publics de Belgique de décembre 1905, a
publié une étude très documentée, dont nous avons
cru devoir relever les points les plus saillants.

Etant donnée une
poutre, figure 1, dont
h est la distance verti-
cale de l'armature au
milieu du hourdis, et e
la largeur de sa ner-
vure, le diagramme de
la répartition des ef-
fig- !• forts tranchants for-

mera un trapèze a, b, c, d. Si T est l'effort tran-
chant agissant sur la section considérée, on aura le
taux de l'effort de cisaillement par centimètre

T ■'

carré d'après la formule J

eh

Considérant ensuite
les attaches verticales et
prenant, figure 2, une .
section horizontale XY
de la nervure aux envi-
rons d'une attache, en
traçant le diagramme des
efforts rasants, il obtient 'X^-i
une ligne se rapprochant
sensiblement de a, b, e,
d, e. Si b est la distance m»tl
entre attaches, l'effort fig. 2.

rasant total en cette section pour la longueur b est
Tb

—; le béton seul pourrait résister à g, e, b, rj

h •

étant la charge de rupture de béton au cisaillement.

La partie renflée b c d du diagramme, représen-
tant la part attribuée à l'attache, serait égale à • i

T i .

_ — gl

h

et une .telle répartition de l'effort de glissement
dans l'armature y suppose, agissant à la section
considérée, un moment m tel que l'on pourrait
avoir :

dy \h " /

Ces raisonnements et d'autres considérations sur
les attaches obliques (fig. 3) et sur la condition
d'efficacité dont les figures 4, 5 et 6 indiquent en
gros traits les différents périmètres dangereux ;

quelques réflexions sur les poutres sans attaches,

fig. 4. fig. 5. fig. 6.

s'infléchir vers le haut et aboutissent dans le hour-
dis. Ce système a l'avantage de supprimer le glisse-
ment des barres d'armatures sur les attachés qui
font corps avec elles,1 mais il ne prévoit aucun' dis-
positif d'ancrage des attaches à la partie supérieure.
Voici donc le système préconisé par M. Noaillon :
L'armature se compose de barres rondes, de trois,
quatreou cinq longueurs différentes,suivantl'impor-
tance de la poutre. Chaque■longu.eur.*es| représentée
par le même nombre de barres. Chaque jeu de barres
de longueurs différentes se trouve dans un même plan
vertical, les plus longues étant en dessous. Toutes
les barres ont la même section; en exécution, on
s'écartera un peu de cette règle polir obtenir la
section globale se rapprochant,le plus du calcul.
La figure 7 A représente la disposition d'un jeu

fig.< 3. .

ont amené l'autour à la description des armatures
d'égale résistance, telles que celles du système
Locher, où l'armature se compose de barres de lon-
gueurs différentes qui, à leurs extrémités, viennent
 
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