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https://doi.org/10.11588/diglit.18738#0330
330
traire, la première au détriment de la seconde, puis-
que l'éclairage n'a plus aucune importance pour le
but que l'on se proposé.
C'est pour appliquer ce principe que MM. Thu-
ron-Vagner prirent les brevets actuellement exploi-
tés par la Société des Fourneaux à pétrole,
« Flamme Bleue », pour un brûleur dont le but
était d'augmenter dans la plus large proportion
possible la hauteur de la partie bleue de la flamme,
en évitant — ce qui se produit avec les brûleurs
,r y. ^ a ordinaires — que l'aug-
» mentation n'amène la com-
r C bustion de par celles d'o-
"Tf xyde de carbone qui se
seraient alors dégagées
dans l'air sous la forme
d'une fumée noire bien
connue.
Grâce à un dispositif
spécial, on put au début
créer des appareils pour
la cuisine qui furent les
premiers essais de chau-
Fourneau de cuisine ffage au pétr6,e et dont le
Flammb bleue type perfectionné est don.
née par la flg. 1; puis, plus tard, on chercha à
utiliser la grande quantité de calories produites
par le pétrole pour chauffer des pièces d'une cer-
taine dimension.
Comme il est certain que
dans les locaux actuels il
y a encore bien des pièces
dépourvues de cheminées,
il devient impossible de
les chauffer par les moyens
ordinaires, car même le
gaz est incommode si on
ne peut trouver un moyeu
de ventiler et de faciliter
l'échappement de l'acide
carbonique qui se dégage;
mais, comme le brûleur
Thuron-Vagner assure la
combustion complète des à
gaz distillés par la mèche, ~^§KêBKM*^ËËËÊÈÊF'~
la flamme est absolument :. ~ . ■ • • '
pure et ne peut laisser Calorifère à pétrole
aucune crainte d'accident Flamhe bleue
possible.
Notre ligure 2 représente un calorifère pouvant
chauffer 50 ou 80 mètres cubes, selon la taille de
l'appareil, avec une consommation de liquide de 80
ou 100 gr. à l'heure, ce qui porte le prix d'un chauf-
fage, (ce pétrole étant compté à fr. 0,50 le litre ou
0.625 le kilog.) à fr. 0.05 à 0.06 l'heure selon le
type de l'appareil choisi.
D'où cette conclusion qu'en attendant la vapeur,
l'eau chaude et même l'électricité, on aura avan-
tage à chauffer les petits locaux avec des calorifères
à pétrole, peu coûteux comme achat et économiques
comme dépense de combustible
D. P.. architecte.
Conservatoire National des Arts et Métiers
Programme des cours de sciences appliquées
aux arts pour l'année 1906-1907
Lundis et jeudis. — Amph. A. — 8 h. — M. Bourlet.
Géométrie descriptive. — 9 h, 1/4. — M. A. Laussedat ou
M. P. Haag Géométrie appliquée aux arts.
Amph. B. — 8 h. — M. Rosenstiehl. Chimie appliquée
aux industrie. — 9 h. 1/4 — M. Pillet. Constructions
civiles (la science appliquée à la construction).
Amph. C. — 8 h. — M. Violle. Physique appliquée aux
arts. — 9 h. 1/4. ~- M. Sauvage. Mécanique appliquée aux
arts.
Salle D. — 8 h- — M- G. Renard. Histoire du travail.
Mardis et vendredis. — Amph, A. — 8 h. — M. Imbs.
Filature et tissage, — 9 h. 1/4. — M. André Liesse. Eco-
nomie industrielle et statistique.
Amph. B. — 8 h. — M. Le Verrier. Métallurgie et tra-
vail des métaux. — 9 h 1/4. — M. Verneuil. Chimie
appliquée aux industries des ciments et chaux, céramique et
verrerie.
Amph. G. — 8 h- — M. Levasseur. Economie politique et
législation industrielle. — 9 h. 1/4. — M. Fleurent. Chi-
mie industrielle.
Salle D. — 8 h. — M. Mabilleau. Assurance et pré-
voyance sociales. — 9 h. 1/4. —M. Grandeau. Agricul-
ture-
Mercredis. — Amph- A. — 8 h. — M. le D'F. Heim.
Hygiène industrielle. — 9 h- 1/4. — M. Alglave. Droit
commercial.
Mercredis et samedis.— Amph. Bï— 8 h. — M. Schlœ-
sing fils. Chimie agricole et analyse chimique. — 9 h. 1/4.
— M. Magne. Art appliqué aux métiers.
Amph. C. — 8 h. — M. Marcel Desprez. Electricité
industrielle. — 9 h. 1/4. — M. Jungfleisch. Chimie géné-
rale dans ses rapports avec l'industrie.
Samedis. — Amph. A. — M. Beauregard. Economie
sociale.
CONCOURS
La municipalité de Nice a fait droit aux observa-
tions présentées par la Société centrale des archi-
tectes, relativement au concours pour le projet d'un
nouveau lycée de garçons.
Des modifications sont apportées au projet pri-
mitif :
1° Le délai de remise des projets est prolongé
jusqu'au 31 décembre prochain;
2° Le délai estimatif sera dressé non d'après la
série du prix de la ville de Paris, mais d'après celle
de la Société centrale des architectes français (édi-
tion 1905).
3° Les dessins pourront être présentés collés sur
châssis, sans qu'il soit rien changé aux autres pres-
criptions;
4° Après la décision du jury, les projets présen-
tés seront exposés publiquement;
5° Le dernier alinéa du programme est complété
comme il suit : « ... que la ville de Nice a l'inten-
tion de ne construire que peu à peu et par parties,
selon ce qu'elle jugera utile, le nouveau lycée, sous
la direction de ses services techniques ou par tout
autre moyen qu'elle croira convenable... »
traire, la première au détriment de la seconde, puis-
que l'éclairage n'a plus aucune importance pour le
but que l'on se proposé.
C'est pour appliquer ce principe que MM. Thu-
ron-Vagner prirent les brevets actuellement exploi-
tés par la Société des Fourneaux à pétrole,
« Flamme Bleue », pour un brûleur dont le but
était d'augmenter dans la plus large proportion
possible la hauteur de la partie bleue de la flamme,
en évitant — ce qui se produit avec les brûleurs
,r y. ^ a ordinaires — que l'aug-
» mentation n'amène la com-
r C bustion de par celles d'o-
"Tf xyde de carbone qui se
seraient alors dégagées
dans l'air sous la forme
d'une fumée noire bien
connue.
Grâce à un dispositif
spécial, on put au début
créer des appareils pour
la cuisine qui furent les
premiers essais de chau-
Fourneau de cuisine ffage au pétr6,e et dont le
Flammb bleue type perfectionné est don.
née par la flg. 1; puis, plus tard, on chercha à
utiliser la grande quantité de calories produites
par le pétrole pour chauffer des pièces d'une cer-
taine dimension.
Comme il est certain que
dans les locaux actuels il
y a encore bien des pièces
dépourvues de cheminées,
il devient impossible de
les chauffer par les moyens
ordinaires, car même le
gaz est incommode si on
ne peut trouver un moyeu
de ventiler et de faciliter
l'échappement de l'acide
carbonique qui se dégage;
mais, comme le brûleur
Thuron-Vagner assure la
combustion complète des à
gaz distillés par la mèche, ~^§KêBKM*^ËËËÊÈÊF'~
la flamme est absolument :. ~ . ■ • • '
pure et ne peut laisser Calorifère à pétrole
aucune crainte d'accident Flamhe bleue
possible.
Notre ligure 2 représente un calorifère pouvant
chauffer 50 ou 80 mètres cubes, selon la taille de
l'appareil, avec une consommation de liquide de 80
ou 100 gr. à l'heure, ce qui porte le prix d'un chauf-
fage, (ce pétrole étant compté à fr. 0,50 le litre ou
0.625 le kilog.) à fr. 0.05 à 0.06 l'heure selon le
type de l'appareil choisi.
D'où cette conclusion qu'en attendant la vapeur,
l'eau chaude et même l'électricité, on aura avan-
tage à chauffer les petits locaux avec des calorifères
à pétrole, peu coûteux comme achat et économiques
comme dépense de combustible
D. P.. architecte.
Conservatoire National des Arts et Métiers
Programme des cours de sciences appliquées
aux arts pour l'année 1906-1907
Lundis et jeudis. — Amph. A. — 8 h. — M. Bourlet.
Géométrie descriptive. — 9 h, 1/4. — M. A. Laussedat ou
M. P. Haag Géométrie appliquée aux arts.
Amph. B. — 8 h. — M. Rosenstiehl. Chimie appliquée
aux industrie. — 9 h. 1/4 — M. Pillet. Constructions
civiles (la science appliquée à la construction).
Amph. C. — 8 h. — M. Violle. Physique appliquée aux
arts. — 9 h. 1/4. ~- M. Sauvage. Mécanique appliquée aux
arts.
Salle D. — 8 h- — M- G. Renard. Histoire du travail.
Mardis et vendredis. — Amph, A. — 8 h. — M. Imbs.
Filature et tissage, — 9 h. 1/4. — M. André Liesse. Eco-
nomie industrielle et statistique.
Amph. B. — 8 h. — M. Le Verrier. Métallurgie et tra-
vail des métaux. — 9 h 1/4. — M. Verneuil. Chimie
appliquée aux industries des ciments et chaux, céramique et
verrerie.
Amph. G. — 8 h- — M. Levasseur. Economie politique et
législation industrielle. — 9 h. 1/4. — M. Fleurent. Chi-
mie industrielle.
Salle D. — 8 h. — M. Mabilleau. Assurance et pré-
voyance sociales. — 9 h. 1/4. —M. Grandeau. Agricul-
ture-
Mercredis. — Amph- A. — 8 h. — M. le D'F. Heim.
Hygiène industrielle. — 9 h- 1/4. — M. Alglave. Droit
commercial.
Mercredis et samedis.— Amph. Bï— 8 h. — M. Schlœ-
sing fils. Chimie agricole et analyse chimique. — 9 h. 1/4.
— M. Magne. Art appliqué aux métiers.
Amph. C. — 8 h. — M. Marcel Desprez. Electricité
industrielle. — 9 h. 1/4. — M. Jungfleisch. Chimie géné-
rale dans ses rapports avec l'industrie.
Samedis. — Amph. A. — M. Beauregard. Economie
sociale.
CONCOURS
La municipalité de Nice a fait droit aux observa-
tions présentées par la Société centrale des archi-
tectes, relativement au concours pour le projet d'un
nouveau lycée de garçons.
Des modifications sont apportées au projet pri-
mitif :
1° Le délai de remise des projets est prolongé
jusqu'au 31 décembre prochain;
2° Le délai estimatif sera dressé non d'après la
série du prix de la ville de Paris, mais d'après celle
de la Société centrale des architectes français (édi-
tion 1905).
3° Les dessins pourront être présentés collés sur
châssis, sans qu'il soit rien changé aux autres pres-
criptions;
4° Après la décision du jury, les projets présen-
tés seront exposés publiquement;
5° Le dernier alinéa du programme est complété
comme il suit : « ... que la ville de Nice a l'inten-
tion de ne construire que peu à peu et par parties,
selon ce qu'elle jugera utile, le nouveau lycée, sous
la direction de ses services techniques ou par tout
autre moyen qu'elle croira convenable... »