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https://doi.org/10.11588/diglit.18750#0101
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il fallait la rendre pratique. C'est à quoi s'est appli-
qué le jeune architecte, c'est en quoi il a réussi.
De suite, il comprit que la pierre d'achoppe-
ment d'une semblable conception était, d'une pari,
le pivot, qui ne permettait pas de faire une cons-
truction lourde et stable; d'autre part, que tout
élément emmagasiné était un danger au point de
vue sanitaire et au point de vue de la sécurité.
La maison imaginée par M. Putit est sans
pivot, sans magasin et sans fosse.
Cependant, l'habitant ne déroge en rien au pro-
cessus de l'habitabilité consacré par les usages.
Comme le montrent les plans et schéma de cette
maison dont M. Petit a pris le brevet, sa cave est
construite comme les caves actuelles. A l'intérieur
de cette cave et pour porter l'édifice mobile.il établit
un mur circulaire d'un diamètre égal au tiers du
diamètre total du plancher haut des caves, et sur
ce mur il a posé un rail sur lequel repose le plan-
cher métallique qui va former plate-forme, après
hourdis et revêtements.
A la périphérie de ce plateau est fixée une roue
dentée, laquelle engrène sur une vis tangeante, qui,
animée par un moteur électrique, entraîne tout le
système.
Au-dessus du plateau est édifiée la maison d'une
architecture quelconque et du goût qui convient
au propriétaire sans qu'il soit besoin d'un mode
spécial de distribution ou de construction, étant
toutefois expliqué que M. Petit emploie pour le
spécimen qu'il édifie en ce moment au-dessus du
plateau, le ciment armé, qui a toute sa préférence.
Pour obtenir l'évacuation des eaux usées et des
vidanges, l'inventeur a imaginé un appareil spécial
très simple et de petit volume qui. au moyen d'un
assemblage à friction et de bagues rotatives, permet
également l'introduction de tous les éléments, eau,
gaz. électricité, depuis le sol, qui est immobile,
jusqu'à la construction, qui se meut.
Cet appareil, qui se place dans l'épaisseur du
plancher sur une pile de la cave, est à tel point
étudié qu'il se perfectionne à l'usure. Cette affir-
mation, qui paraît contradictoire, sera facilement
admise si on lit la description qu'en donne l'auteur
lui-même dans une brochure récemment parue :
« Sur un manchon circulaire en bronze, dont la
section verticale est conique et qui est scellé sur
un pilier placé au centre de l'immeuble de la cave,
sontévidées autant de rainures horizontales à sec-
tions demi-cylindriques que l'on veut introduire
d'éléments dans la maison. A ces, rainures corres-
pondent autant de trous de sections équivalentes
perforées dans le sens vertical et dans l'épaisseur
du métal qui constitue le manchon. A la base de
ces trous aboutissent toutes les arrivées des élé-
ments à introduire, fermées chacune par un robinet
d'arrêt. »
Ceci constitue la partie immobile de l'appareil.
Chacune des rainures demi-cylindriques doot il a
été parlé ci-dessus est recouverte par une bague
mobile qui imbrique obliquement, à friction, sur la
section de cône de la partie fixe.
Cette bague mobile est évidée, du côté interne,
d'une rainure demi-cylindrique, qui correspond
exactement à celle de la partie fixe évidée en sens
inverse.
L'ensemble constitue ainsi un cylindre conique
entier, qui, étant mis en charge par l'ouverturedes
robinets d'arrêt, constitue pour l'eau ce qu'on
appelle une nourrice, c'est-à-dire une provision qui
sert à maintenir la pression nécessaire aux diverses
canalisations qui seront branchées sur cette nour-
rice.
Ces bagues, bien ajustées (en stylo de bâtiment :
bien rodées), seront munies de branchements fixés
au plancher mobile, qui les entraînera, et permet-
tront ainsi la distribution des éléments qu'elles con-
tiendront, de la partie fixe à la partie mobile.
Quant à l'évacuation des vidanges et des eaux
usées, elle s'opérera de la même façon mais en
sens inverse, avec cette différence qu'elles passe-
ront au centre même de l'appareil.
La réparation de cet appareil, en cas d'avaries,
s'effectuera facilement, chaque bague, se compo-
sant de deux parties réunies par des boulons, pou-
vant être enlevée et remplacée ou réparée sans
intéresser sa voisine et sans interrompre le mou-
vement giratoire de l'immeuble.
Eu outre, sous le patronage de l'Institut d'ini-
tiative française, se trouvent exposés actuellement
à Hyères, à la section d'hygiène, les plans dont
il fallait la rendre pratique. C'est à quoi s'est appli-
qué le jeune architecte, c'est en quoi il a réussi.
De suite, il comprit que la pierre d'achoppe-
ment d'une semblable conception était, d'une pari,
le pivot, qui ne permettait pas de faire une cons-
truction lourde et stable; d'autre part, que tout
élément emmagasiné était un danger au point de
vue sanitaire et au point de vue de la sécurité.
La maison imaginée par M. Putit est sans
pivot, sans magasin et sans fosse.
Cependant, l'habitant ne déroge en rien au pro-
cessus de l'habitabilité consacré par les usages.
Comme le montrent les plans et schéma de cette
maison dont M. Petit a pris le brevet, sa cave est
construite comme les caves actuelles. A l'intérieur
de cette cave et pour porter l'édifice mobile.il établit
un mur circulaire d'un diamètre égal au tiers du
diamètre total du plancher haut des caves, et sur
ce mur il a posé un rail sur lequel repose le plan-
cher métallique qui va former plate-forme, après
hourdis et revêtements.
A la périphérie de ce plateau est fixée une roue
dentée, laquelle engrène sur une vis tangeante, qui,
animée par un moteur électrique, entraîne tout le
système.
Au-dessus du plateau est édifiée la maison d'une
architecture quelconque et du goût qui convient
au propriétaire sans qu'il soit besoin d'un mode
spécial de distribution ou de construction, étant
toutefois expliqué que M. Petit emploie pour le
spécimen qu'il édifie en ce moment au-dessus du
plateau, le ciment armé, qui a toute sa préférence.
Pour obtenir l'évacuation des eaux usées et des
vidanges, l'inventeur a imaginé un appareil spécial
très simple et de petit volume qui. au moyen d'un
assemblage à friction et de bagues rotatives, permet
également l'introduction de tous les éléments, eau,
gaz. électricité, depuis le sol, qui est immobile,
jusqu'à la construction, qui se meut.
Cet appareil, qui se place dans l'épaisseur du
plancher sur une pile de la cave, est à tel point
étudié qu'il se perfectionne à l'usure. Cette affir-
mation, qui paraît contradictoire, sera facilement
admise si on lit la description qu'en donne l'auteur
lui-même dans une brochure récemment parue :
« Sur un manchon circulaire en bronze, dont la
section verticale est conique et qui est scellé sur
un pilier placé au centre de l'immeuble de la cave,
sontévidées autant de rainures horizontales à sec-
tions demi-cylindriques que l'on veut introduire
d'éléments dans la maison. A ces, rainures corres-
pondent autant de trous de sections équivalentes
perforées dans le sens vertical et dans l'épaisseur
du métal qui constitue le manchon. A la base de
ces trous aboutissent toutes les arrivées des élé-
ments à introduire, fermées chacune par un robinet
d'arrêt. »
Ceci constitue la partie immobile de l'appareil.
Chacune des rainures demi-cylindriques doot il a
été parlé ci-dessus est recouverte par une bague
mobile qui imbrique obliquement, à friction, sur la
section de cône de la partie fixe.
Cette bague mobile est évidée, du côté interne,
d'une rainure demi-cylindrique, qui correspond
exactement à celle de la partie fixe évidée en sens
inverse.
L'ensemble constitue ainsi un cylindre conique
entier, qui, étant mis en charge par l'ouverturedes
robinets d'arrêt, constitue pour l'eau ce qu'on
appelle une nourrice, c'est-à-dire une provision qui
sert à maintenir la pression nécessaire aux diverses
canalisations qui seront branchées sur cette nour-
rice.
Ces bagues, bien ajustées (en stylo de bâtiment :
bien rodées), seront munies de branchements fixés
au plancher mobile, qui les entraînera, et permet-
tront ainsi la distribution des éléments qu'elles con-
tiendront, de la partie fixe à la partie mobile.
Quant à l'évacuation des vidanges et des eaux
usées, elle s'opérera de la même façon mais en
sens inverse, avec cette différence qu'elles passe-
ront au centre même de l'appareil.
La réparation de cet appareil, en cas d'avaries,
s'effectuera facilement, chaque bague, se compo-
sant de deux parties réunies par des boulons, pou-
vant être enlevée et remplacée ou réparée sans
intéresser sa voisine et sans interrompre le mou-
vement giratoire de l'immeuble.
Eu outre, sous le patronage de l'Institut d'ini-
tiative française, se trouvent exposés actuellement
à Hyères, à la section d'hygiène, les plans dont