DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.18750#0165
165
monter l'une et descendre l'autre et, à la station de
Pazzallo, les deux voitures viennent se juxtaposer
de façon à ce que les ascensionnistes et ceux qui
descendent puissent changer leur poste facilement.
Dans cette position, le câble se trouve tout entier
sur le tambour supérieur replié en deux branches
parallèles.
A la station de Pazzallo se trouve le moteur élec-
trique et la machine à vapeur d'une force de
50 HP qui devra remplacer le premier dans le cas
où il cesserait de fonctionner pour manque de force
ou autre cause.
Le moteur met eu mouvement un arbre en fer
qui, au moyen d'un ingénieux système d'engrenages
se mettant très facilement en prise à droite ou à
gauche d'une roue dentée, provoque le mouvement
dans un sens ou dans l'autre, de la grande roue sur
laquelle s'enroule le câble; de là le rapprochement
de l'accostage réciproque des deux voitures de la
station de Pazzallo. Il n'est pas toujours nécessaire
d'employer la machine pour provoquer le mouve-
ment, lequel dérive de l'équilibre des parties; alors
intervient un frein modérateur réglé par le méca-
nicien qui gouverne la machine.
Eu général, le freinage et l'arrêt des voitures
est produit par le mécanicien de la station cen-
trale. Les conducteurs qui se trouvent sur les
voitures, au moyen d'une verge métallique mise en
contact avec un fil électrique placé au côté de la
ligne, communiquent avec le mécanicien de la
Centrale. Mais en cas d'accident, le conducteur a
sous la main le frein de la voiture, lequel, au
moyen d'une roue qui engrène avec la double
denture Abt, établie le long de toute la voie, peut
arrêter immédiatement la voiture. Le frein agit
aussi automatiquement quand, par extraordinaire,
le câble detraction vient à se rompre. Quand celui ci
est tendu, il tient en suspension un gros poids de
fonte appliqué à l'extrémité d'un levier ; si le
câble casse, le levier s'abat et fait fermer le frein
très puissamment de sorte que la voiture s'arrête
solidement attachée à la roue dentée centrale au
moyen des pignons du frein et des ancres à T qui
s'agrippent en dessous de la denture et empêchent
les voitures de se détacher.
La stabilité de la voiture est donc complète et son
mouvement étant très peu rapide, l'action des freins
devient absolument sûreetl'ascensionoula descente
ne peuvent donner lieu à aucune appréhension.
La ligne a été projetée et exécutée par la maison
Bûcher- Durvkr.
La Bévue Générale de la Con-
struction est le seul organe du bâti-
ment lu par tous les architectes de
France, et de Belgique.
FWis très important
La REVUE GÉNÉRALE DE LA CON-
STRUCTION informe MM. les Présidents
de sociétés d'architectes, MM. les Directeurs
d'écoles,, ainsi que toutes les Municipalités,
qu'elle publiera le résumé des conditions
des « CONCOURS » d'architecture, sculpture.,
art décoratif, qui seront adressées à la
direction, 13, rue de Chaligny.
Nous insérerons également les avis d'ad-
judication qui nous seront envoyés par
MM. les architectes^nous adresser l'affiche).
Ces insertions devant rendre de très
grands services à nos lecteurs, elles seront
naturellement gratuites.
PETITES NOUVELLES
XXXV Congrès des architectes français. —
Bourges-Paris. — Le Congrès des architectes français se
tiendra cette année à Bourges et à Paris du dimanche
16 juin au samedi 22.
La distribution solennelle des récompenses aura lieu le
samedi dans l'après-midi, dans l'hémicycle de l'Ecole des
beaux-arts, sousla présidence de M.Dujardin-Beaumetz, sous-
secrétaire d'Etat aux beaux-arts, Le Congrès sera clôturé
par le banquet confraternel le samedi soir 22 juin, dans les
salons du Palais-d'Orsay.
Diverses questions ont été déjà proposées pour être traitées
au cours des séances de travail du Congrès :
« La loi d'hygiène du 15 février 1902, les causes de son
inapplication, l'urgence de la faire appliquer.
» L'impôt sur le revenu, considéré au point de vue de ses
conséquences « appliquées » à la propriété bâtie et à la pro-
fession d'architecte.
» L'apprentissage dans les métiers du bâtiment.
» La protection des ouvriers travaillant sur les toits;
» Le repos hebdomadaire et les industries du bâtiment.
» Les contrats d'assurances et leur mise en harmonie avec
les nouveaux procédés de construction.
» Révision des articles du code civil relatifs au privilège
des constructeurs. »
Association provinciale des architectes français.
— L'assemblée générale de l'Association provinciale des archi-
monter l'une et descendre l'autre et, à la station de
Pazzallo, les deux voitures viennent se juxtaposer
de façon à ce que les ascensionnistes et ceux qui
descendent puissent changer leur poste facilement.
Dans cette position, le câble se trouve tout entier
sur le tambour supérieur replié en deux branches
parallèles.
A la station de Pazzallo se trouve le moteur élec-
trique et la machine à vapeur d'une force de
50 HP qui devra remplacer le premier dans le cas
où il cesserait de fonctionner pour manque de force
ou autre cause.
Le moteur met eu mouvement un arbre en fer
qui, au moyen d'un ingénieux système d'engrenages
se mettant très facilement en prise à droite ou à
gauche d'une roue dentée, provoque le mouvement
dans un sens ou dans l'autre, de la grande roue sur
laquelle s'enroule le câble; de là le rapprochement
de l'accostage réciproque des deux voitures de la
station de Pazzallo. Il n'est pas toujours nécessaire
d'employer la machine pour provoquer le mouve-
ment, lequel dérive de l'équilibre des parties; alors
intervient un frein modérateur réglé par le méca-
nicien qui gouverne la machine.
Eu général, le freinage et l'arrêt des voitures
est produit par le mécanicien de la station cen-
trale. Les conducteurs qui se trouvent sur les
voitures, au moyen d'une verge métallique mise en
contact avec un fil électrique placé au côté de la
ligne, communiquent avec le mécanicien de la
Centrale. Mais en cas d'accident, le conducteur a
sous la main le frein de la voiture, lequel, au
moyen d'une roue qui engrène avec la double
denture Abt, établie le long de toute la voie, peut
arrêter immédiatement la voiture. Le frein agit
aussi automatiquement quand, par extraordinaire,
le câble detraction vient à se rompre. Quand celui ci
est tendu, il tient en suspension un gros poids de
fonte appliqué à l'extrémité d'un levier ; si le
câble casse, le levier s'abat et fait fermer le frein
très puissamment de sorte que la voiture s'arrête
solidement attachée à la roue dentée centrale au
moyen des pignons du frein et des ancres à T qui
s'agrippent en dessous de la denture et empêchent
les voitures de se détacher.
La stabilité de la voiture est donc complète et son
mouvement étant très peu rapide, l'action des freins
devient absolument sûreetl'ascensionoula descente
ne peuvent donner lieu à aucune appréhension.
La ligne a été projetée et exécutée par la maison
Bûcher- Durvkr.
La Bévue Générale de la Con-
struction est le seul organe du bâti-
ment lu par tous les architectes de
France, et de Belgique.
FWis très important
La REVUE GÉNÉRALE DE LA CON-
STRUCTION informe MM. les Présidents
de sociétés d'architectes, MM. les Directeurs
d'écoles,, ainsi que toutes les Municipalités,
qu'elle publiera le résumé des conditions
des « CONCOURS » d'architecture, sculpture.,
art décoratif, qui seront adressées à la
direction, 13, rue de Chaligny.
Nous insérerons également les avis d'ad-
judication qui nous seront envoyés par
MM. les architectes^nous adresser l'affiche).
Ces insertions devant rendre de très
grands services à nos lecteurs, elles seront
naturellement gratuites.
PETITES NOUVELLES
XXXV Congrès des architectes français. —
Bourges-Paris. — Le Congrès des architectes français se
tiendra cette année à Bourges et à Paris du dimanche
16 juin au samedi 22.
La distribution solennelle des récompenses aura lieu le
samedi dans l'après-midi, dans l'hémicycle de l'Ecole des
beaux-arts, sousla présidence de M.Dujardin-Beaumetz, sous-
secrétaire d'Etat aux beaux-arts, Le Congrès sera clôturé
par le banquet confraternel le samedi soir 22 juin, dans les
salons du Palais-d'Orsay.
Diverses questions ont été déjà proposées pour être traitées
au cours des séances de travail du Congrès :
« La loi d'hygiène du 15 février 1902, les causes de son
inapplication, l'urgence de la faire appliquer.
» L'impôt sur le revenu, considéré au point de vue de ses
conséquences « appliquées » à la propriété bâtie et à la pro-
fession d'architecte.
» L'apprentissage dans les métiers du bâtiment.
» La protection des ouvriers travaillant sur les toits;
» Le repos hebdomadaire et les industries du bâtiment.
» Les contrats d'assurances et leur mise en harmonie avec
les nouveaux procédés de construction.
» Révision des articles du code civil relatifs au privilège
des constructeurs. »
Association provinciale des architectes français.
— L'assemblée générale de l'Association provinciale des archi-