DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.18750#0364
364
Le filament du tungstène s'adapte aux systèmes
d'éclairage public en série qui ont été reconnus les
plus économiques, ce qui ne pouvait pas être
affirmé avec les anciens types du charbon ; les
lampes en série au tungstène peuvent fonctionner
1,000 heures, avec une consommation de 1.25 à
1.50 watts par bougie; elles sont vendues en types
de 40 et 60 bougies pour des systèmes de 4, 0.5, 5,
6, 6 et 7.4 ampères variant aux Etat-Unis de 6.75 à
fr. 8.75 l'une, suivant l'ampérage et la quantité.
Lampe au filament de Tantale. — Le tantale
pur est très difficile à obtenir et seulement par des
procédés très coûteux; les minerais de tantale sont
presque aussi répandus que ceux de platine. Ce
qu'on estimait du tantale pur a été, dans la suite,
reconnu n'être autre chose qu'un mélange de tan-
tale et d'oxyde de ce métal en quantités variables,
oxyde qui augmentait la fragilité.
Ce n'est que depuis peu qu'on a pu étudier les
caractéristiques du métal pur, qui a été reconnu
avoir une résitance à la tension aussi élevée que
celle du meilleur acier et un point de fusion de
2,300° G. environ. On peut le réduire en feuilles
ou l'amener à l'état de fils, bien qu'il n'existe qu'un
procédé commercial qui appartient à la Compagnie
Siemens-Halske et a été découvert par les docteurs
Von Bolton et Feuerlein.
Les lampes sont généralement construites dans
les différents pays où des licences ont été accordées,
mais les filaments qui servent à leur fabrication
sont encore, à l'heure actuelle, importés d'Alle-
magne, bien qu'il soit possible que le tantale pur
puisse être fabriqué plus tard avec les brevets
Siemens-Halske.
Lorsque la lampe est neuve, le filament apparaît
comme un fil assez fin et suffisamment régulier,
mais plus tard des changements se produisent dans
la structure qui peuvent être considérés comme
une cristallisation, allant toujours en s'accentuantsi
les lampes fonctionnent sur un courant alternatif et
surtout si les fréquences sont très élevées.
En utilisant le courant continu, les cristaux — si
toutefois l'action qui se produit peut être considérée
comme une cristallisation — s'arrangent eux-mêmes
dans un ordre uniforme, tandis qu'avec le courant
alternatif, l'arrangement devient irrégulier par
suite des renversements qui se produisent dans ce
genre de courant.
L'apparence microscopique est telle qu'on pour-
rait croire que le filament est continuellement
séparé en morceaux qui se ressoudent d'eux-mêmes,
ainsi que l'indique la figure 2, reproduite des pro-
cès-verbaux del'Institut américain des Ingénieurs-
Electriciens; les soudures ont lieu après que le fil a été
visiblement séparé et le joint qui s'est reformé a
l'apparence d'être aussi solide que le fil original.
La durée des lampes au tantale sur courant con-
tinu est de 800 à 1,400 heures et, sur courant alter?
natif de 25 périodes, d'environ 600 heures ; en aug-
mentant la fréquence et en prenant le chiffre usuel
de 60 périodes, la durée se trouve réduite à entre
250 et 400 heures. Ces chiffres sont ceux donnés
par le D1' Feuerlein, et il est bon de remarquer que
les essais américains faits sur les derniers modèles
il y a peu de temps n'ont donné que des durées de
40 p. c. environ plus réduites et que peu de lampes
seulement sur courant continu donnent, aux essais
courants de l'industrie, la moyenne de durée
indiquée.
Ceci laisse supposer qu'il y a différentes qualités
de tantale, encore mal définies, mais qui arrivent à
dominer sous des conditions encore obscures. Les
lampes sont construites en Amérique de deux
dimensions : le type 20 bougies à 40 watts et le
type de 40 bougies à 80 watts, pour des voltages
do 100 à 125; leur prix est de fr. 2.25 et 3 francs
respectivement et l'on peut raisonnablement comp-
ter sur une durée moyenne de 1,000 heures avec le
courant continu.
(A suivre.)
Sa 7{evue Çénêrale
— de la Constructioq
demande
des Représentants et Courtiers
dans
EE chaque département -
Avant de commencer une installation
de chauîïage, consultez les
SERVICES TECHNIQUES
pour éviter des déboires très graves.
Le filament du tungstène s'adapte aux systèmes
d'éclairage public en série qui ont été reconnus les
plus économiques, ce qui ne pouvait pas être
affirmé avec les anciens types du charbon ; les
lampes en série au tungstène peuvent fonctionner
1,000 heures, avec une consommation de 1.25 à
1.50 watts par bougie; elles sont vendues en types
de 40 et 60 bougies pour des systèmes de 4, 0.5, 5,
6, 6 et 7.4 ampères variant aux Etat-Unis de 6.75 à
fr. 8.75 l'une, suivant l'ampérage et la quantité.
Lampe au filament de Tantale. — Le tantale
pur est très difficile à obtenir et seulement par des
procédés très coûteux; les minerais de tantale sont
presque aussi répandus que ceux de platine. Ce
qu'on estimait du tantale pur a été, dans la suite,
reconnu n'être autre chose qu'un mélange de tan-
tale et d'oxyde de ce métal en quantités variables,
oxyde qui augmentait la fragilité.
Ce n'est que depuis peu qu'on a pu étudier les
caractéristiques du métal pur, qui a été reconnu
avoir une résitance à la tension aussi élevée que
celle du meilleur acier et un point de fusion de
2,300° G. environ. On peut le réduire en feuilles
ou l'amener à l'état de fils, bien qu'il n'existe qu'un
procédé commercial qui appartient à la Compagnie
Siemens-Halske et a été découvert par les docteurs
Von Bolton et Feuerlein.
Les lampes sont généralement construites dans
les différents pays où des licences ont été accordées,
mais les filaments qui servent à leur fabrication
sont encore, à l'heure actuelle, importés d'Alle-
magne, bien qu'il soit possible que le tantale pur
puisse être fabriqué plus tard avec les brevets
Siemens-Halske.
Lorsque la lampe est neuve, le filament apparaît
comme un fil assez fin et suffisamment régulier,
mais plus tard des changements se produisent dans
la structure qui peuvent être considérés comme
une cristallisation, allant toujours en s'accentuantsi
les lampes fonctionnent sur un courant alternatif et
surtout si les fréquences sont très élevées.
En utilisant le courant continu, les cristaux — si
toutefois l'action qui se produit peut être considérée
comme une cristallisation — s'arrangent eux-mêmes
dans un ordre uniforme, tandis qu'avec le courant
alternatif, l'arrangement devient irrégulier par
suite des renversements qui se produisent dans ce
genre de courant.
L'apparence microscopique est telle qu'on pour-
rait croire que le filament est continuellement
séparé en morceaux qui se ressoudent d'eux-mêmes,
ainsi que l'indique la figure 2, reproduite des pro-
cès-verbaux del'Institut américain des Ingénieurs-
Electriciens; les soudures ont lieu après que le fil a été
visiblement séparé et le joint qui s'est reformé a
l'apparence d'être aussi solide que le fil original.
La durée des lampes au tantale sur courant con-
tinu est de 800 à 1,400 heures et, sur courant alter?
natif de 25 périodes, d'environ 600 heures ; en aug-
mentant la fréquence et en prenant le chiffre usuel
de 60 périodes, la durée se trouve réduite à entre
250 et 400 heures. Ces chiffres sont ceux donnés
par le D1' Feuerlein, et il est bon de remarquer que
les essais américains faits sur les derniers modèles
il y a peu de temps n'ont donné que des durées de
40 p. c. environ plus réduites et que peu de lampes
seulement sur courant continu donnent, aux essais
courants de l'industrie, la moyenne de durée
indiquée.
Ceci laisse supposer qu'il y a différentes qualités
de tantale, encore mal définies, mais qui arrivent à
dominer sous des conditions encore obscures. Les
lampes sont construites en Amérique de deux
dimensions : le type 20 bougies à 40 watts et le
type de 40 bougies à 80 watts, pour des voltages
do 100 à 125; leur prix est de fr. 2.25 et 3 francs
respectivement et l'on peut raisonnablement comp-
ter sur une durée moyenne de 1,000 heures avec le
courant continu.
(A suivre.)
Sa 7{evue Çénêrale
— de la Constructioq
demande
des Représentants et Courtiers
dans
EE chaque département -
Avant de commencer une installation
de chauîïage, consultez les
SERVICES TECHNIQUES
pour éviter des déboires très graves.