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Les lampes qui fonctionnent suivant ce dernier
système sont universellement connues sous le nom
de «flaming arcs » (arc flambant), tandis que celles
basées sur le premier sont connues sous les diffé-
rents noms de « arc métallique, de magnétite, au
titane », ou même arc lumineux.
Le « flaming arc » (arc flambant). — Les arcs
en charbon ont démontré qu'ils étaient suffisamment
réfractaires pour assurer la température suffisante
à l'évaporation de substances étrangères qu'on crut
devoir introduire pour augmenter la lumière.
Si nous avons un charbon négatif et comme posi-
tif un autre charbon imprégné ou contenant un
noyau de fluorure ou de borate de calcium, la
vapeur de calcium pénètre la vapeur de l'arc et se
trouve portée à la température de cet arc en deve-
nant fortement lumineuse. Cette matière est intro-
duite de préférence dans l'électrode positive parce
que c'est celle qui développe le plus de chaleur.
Ici, le rendement de la lumière dépend de la
température de l'électrode positive qui commande à
la vaporisation delà matière lumineuse; si l'électrode
est grande et se consume lentement, le rendement
diminue au fur et à mesure que la matière évaporée
devient plus faible ; d'où il s'ensuit l'obligation
d'arriver à une^'consommation rapide de l'électrode.
Cette dernière| peut être d'une bonne qualité de
charbon avec un noyau de sels de calcium ; quel-
quefois le cœur est si épais que le charbon devient
une simple écaille, auquel cas les sels doivent être
mélangés d'une grande quantité de charbon pour
assurer^la conductibilité.
La flamme de l'arc de ces lampes, employées sur
courant continu, prend une forme plus ou moins
conique, ayant sa base vers l'électrode positive;
elle a un centre brillant propre à l'arc qui est con-
stitué par les vapeurs décomposées des sels de cal-
cium. C'est dans les environs immédiats de la zone
du passage de l'arc que les matériaux se combinent
à nouveau avec l'oxygène, la fluorine, etc., et
autour de cette zone se trouvent les produits légè-
rement opaques et plus froids de combinaison, dans
une forme inférieurement divisée qui prend l'aspect
de fumée légère.
Dans quelques types de lampes américaines la
disposition ordinaire des électrodes, l'une au-dessus
de l'autre, a été conservée ; d'autres types ont leurs
électrodes convergentes avec l'arc passant entre
leurs pointes. Commetype de ces dernières on peut
donner la description des brevets allemand.-! Beck.
Les électrodes de ces lampes (flg. 5) portent une
coulisse qui maintient les charbons et est appuyée
sur un arrêt en métal. Au fur et à mesure que le
charbon se consume, la coulisse doit nécessairement
brûler aussi et l'électrode descend par son propre
poids. L'arc est conduit par un disque manœuvré
par un électroJaimant en série qui maintient les
supports des électrodes à part.
Dans certaines lampes, le charbon négatif seul
repose sur un arrêt et le positif est suspendu dans
son guide par une chaîne de compensation attachée
au négatif, de telle sorte qu'au fur et à mesure que
celui-ci se consume, le positif s'abaisse. Dans
d'autres encore, la coulisse est absente. Une résis-
tance d'excitation (ou une bobine d'induction dans
les types à courant alternatif] est introduite dans le
circuit pour éviter un court-circuit au départ.
Dans certains modèles une bobine dont les noyaux
sont convenablement placés rejette l'arc au-dessous
des électrodes dans un ventilateur. Toutes ces
formes sont d'un mécanisme très simple et sont
du type convergent.
Le diamètre des électrodes de toutes les lampes
dites «flaming arc» doit être nécessairement assez
petit pour pouvoir maintenir normalement la pro-
duction de la vapeur, ce qui, joint à la nécessité
d'avoir un arc libre, limite la durée d'une garni-
ture entre huit et dix-septheures, le dernier chiffre
n'étant atteint qu'avec des électrodes très longues.
L'application "des « arcs flambants » est assez
étendue en Europe, en raison du prix élevé du cou-
rant et du prix relativement bas des charbons et de
la main-d'œuvre dans les usines. En Amérique, leur
emploi est limité aux endroits où leur éclat excessif
peut offrir un intérêt particulier.
Ces lampes peuvent donner, avec une consom-
mation de 400 à 550 watts, une puissance éclairante
sphérique de 850 à 1,100 bougies; une intensité
maxima sous le globe de 1,800 à 3,300 bougies
et une intensité moyenne dans le rayon de la demi-
sphère inférieure de 1,600 à 2,000 bougies, ce qui
porte le rendement à 0.7 à 0.4 watt par bougie
moyenne sphérique. Ces chiffres ont été déduits
d'une série courbe et de données fournies par diffé-
rents industriels et ne doivent être pris que comme
une indication approximative du fonctionnement de
là lampe, lequel dépend, en grande partie, de la
dimension, de l'épaisseur et de la qualité du globe.
Lampes à arc métallique. — Les développe-
ments qui emploient des électrodes constituées de
matériaux donnant un arc de vapeur brillant
semblent avoir un champ d'application moins
limité que les lampes « flaming », que nous venons
de décrire. Les probabilités paraissent contenir tant
de promesses qu'il ne serait pas surprenant de voir
les lampes communes à arc surpassées par les nou-
velles lampes, en raison de leur plus grand rende-
ment et de la plus faible dépense d'entretien.
Les lampes qui fonctionnent suivant ce dernier
système sont universellement connues sous le nom
de «flaming arcs » (arc flambant), tandis que celles
basées sur le premier sont connues sous les diffé-
rents noms de « arc métallique, de magnétite, au
titane », ou même arc lumineux.
Le « flaming arc » (arc flambant). — Les arcs
en charbon ont démontré qu'ils étaient suffisamment
réfractaires pour assurer la température suffisante
à l'évaporation de substances étrangères qu'on crut
devoir introduire pour augmenter la lumière.
Si nous avons un charbon négatif et comme posi-
tif un autre charbon imprégné ou contenant un
noyau de fluorure ou de borate de calcium, la
vapeur de calcium pénètre la vapeur de l'arc et se
trouve portée à la température de cet arc en deve-
nant fortement lumineuse. Cette matière est intro-
duite de préférence dans l'électrode positive parce
que c'est celle qui développe le plus de chaleur.
Ici, le rendement de la lumière dépend de la
température de l'électrode positive qui commande à
la vaporisation delà matière lumineuse; si l'électrode
est grande et se consume lentement, le rendement
diminue au fur et à mesure que la matière évaporée
devient plus faible ; d'où il s'ensuit l'obligation
d'arriver à une^'consommation rapide de l'électrode.
Cette dernière| peut être d'une bonne qualité de
charbon avec un noyau de sels de calcium ; quel-
quefois le cœur est si épais que le charbon devient
une simple écaille, auquel cas les sels doivent être
mélangés d'une grande quantité de charbon pour
assurer^la conductibilité.
La flamme de l'arc de ces lampes, employées sur
courant continu, prend une forme plus ou moins
conique, ayant sa base vers l'électrode positive;
elle a un centre brillant propre à l'arc qui est con-
stitué par les vapeurs décomposées des sels de cal-
cium. C'est dans les environs immédiats de la zone
du passage de l'arc que les matériaux se combinent
à nouveau avec l'oxygène, la fluorine, etc., et
autour de cette zone se trouvent les produits légè-
rement opaques et plus froids de combinaison, dans
une forme inférieurement divisée qui prend l'aspect
de fumée légère.
Dans quelques types de lampes américaines la
disposition ordinaire des électrodes, l'une au-dessus
de l'autre, a été conservée ; d'autres types ont leurs
électrodes convergentes avec l'arc passant entre
leurs pointes. Commetype de ces dernières on peut
donner la description des brevets allemand.-! Beck.
Les électrodes de ces lampes (flg. 5) portent une
coulisse qui maintient les charbons et est appuyée
sur un arrêt en métal. Au fur et à mesure que le
charbon se consume, la coulisse doit nécessairement
brûler aussi et l'électrode descend par son propre
poids. L'arc est conduit par un disque manœuvré
par un électroJaimant en série qui maintient les
supports des électrodes à part.
Dans certaines lampes, le charbon négatif seul
repose sur un arrêt et le positif est suspendu dans
son guide par une chaîne de compensation attachée
au négatif, de telle sorte qu'au fur et à mesure que
celui-ci se consume, le positif s'abaisse. Dans
d'autres encore, la coulisse est absente. Une résis-
tance d'excitation (ou une bobine d'induction dans
les types à courant alternatif] est introduite dans le
circuit pour éviter un court-circuit au départ.
Dans certains modèles une bobine dont les noyaux
sont convenablement placés rejette l'arc au-dessous
des électrodes dans un ventilateur. Toutes ces
formes sont d'un mécanisme très simple et sont
du type convergent.
Le diamètre des électrodes de toutes les lampes
dites «flaming arc» doit être nécessairement assez
petit pour pouvoir maintenir normalement la pro-
duction de la vapeur, ce qui, joint à la nécessité
d'avoir un arc libre, limite la durée d'une garni-
ture entre huit et dix-septheures, le dernier chiffre
n'étant atteint qu'avec des électrodes très longues.
L'application "des « arcs flambants » est assez
étendue en Europe, en raison du prix élevé du cou-
rant et du prix relativement bas des charbons et de
la main-d'œuvre dans les usines. En Amérique, leur
emploi est limité aux endroits où leur éclat excessif
peut offrir un intérêt particulier.
Ces lampes peuvent donner, avec une consom-
mation de 400 à 550 watts, une puissance éclairante
sphérique de 850 à 1,100 bougies; une intensité
maxima sous le globe de 1,800 à 3,300 bougies
et une intensité moyenne dans le rayon de la demi-
sphère inférieure de 1,600 à 2,000 bougies, ce qui
porte le rendement à 0.7 à 0.4 watt par bougie
moyenne sphérique. Ces chiffres ont été déduits
d'une série courbe et de données fournies par diffé-
rents industriels et ne doivent être pris que comme
une indication approximative du fonctionnement de
là lampe, lequel dépend, en grande partie, de la
dimension, de l'épaisseur et de la qualité du globe.
Lampes à arc métallique. — Les développe-
ments qui emploient des électrodes constituées de
matériaux donnant un arc de vapeur brillant
semblent avoir un champ d'application moins
limité que les lampes « flaming », que nous venons
de décrire. Les probabilités paraissent contenir tant
de promesses qu'il ne serait pas surprenant de voir
les lampes communes à arc surpassées par les nou-
velles lampes, en raison de leur plus grand rende-
ment et de la plus faible dépense d'entretien.