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Une série d'essais comparatifs des types de
lampes à arc « métallique », « ouvert » et « fermé ».
ne serait pas très utile et on ne peut guère que
faire des comparaisons très générales.

Des lampes à arc métallique donnant 650 à
700 bougies maximum sur un courant de 310 watts
ont remplacé avec avantage des lampes à arc fermé
de 400 à 600 bougies maximum avec une dépense
de 480 watts.

Les fabricants affirment que la demandede lampes
à arc pour l'éclairage des rues est en général
plus grande pour celles donnant une lumière
blanche, exigence qui, à l'heure actuelle, limite
l'emploi comme substances propres à former l'élec-
trode négative à celles seulement dont le spectre de
la vapeur est assez régulièrement réparti et dont
la lumière est nécessairement blanche.

Ces substances appartiennent au groupe « fer » et
sont le fer, le titane et le tungstène. La nomencla-
ture de ces substances est encore limitée si l'on tient
compte des caractéristiques de l'électrode, qui doit :
1° être bon conducteur; 2° être de longue durée,
ce qui nécessite l'emploi d'oxyde ou de carbure.
Comme ces matières, après vaporisation, se déposent
à nouveau à l'état solide, la lampe doit être disposée
comme un arc « ouvert » avec une ventilation spé-
ciale.

Les recherches du Dr C.-P. Steinmetz ont
démontré que la magnètite ou oxyde de fer magné-
tique (Fe3Q-4) était la base la plus convenable pour
former une électrode, bien que sa production de
lumière soit inférieure. L'addition d'une certaine
quantité d'oxyde de titane donne à l'arc un très
grand éclat et une efficacité supérieure. On ajoute
une quantité d'oxyde de chrome qui a pour effet
de réduire la production excessive de vapeur de
titane et, par suite, donne une durée plus longue à
l'électrode, quoique ce soit légèrement au détriment
du rendement de lumière.

Le «positif» de cette lampe à arc est un métal,
généralement du cuivre ou un alliage de cuivre,
qui se consume assez lentement, ce qui, à première
vue, peut paraître anormal, mais peut être très
simplement expliqué.

Gomme cette lampe est uniquement disposée pour
le courant continu, le sens de l'arc est seulement
dans une direction vers l'électrode positive. Il s'en-
suit qu'aucune matière n'est entraînée par l'arc et,
si la matière et le dispositif sont convenablement
manœuvres, la chaleur au « positif» sera transmise
et radiée aussi vite qu'elle est développée ; un léger
enduit d'un produit conducteur protégera de l'oxy-
dation la partie la plus chaude de la surface métal-
lique.

Des lampes de laboratoire ou d'expérience à arc
en magnètite pour courant alternatif ont été con-
struites; la magnètite, le titane et beaucoup
d'autres oxydes sont de telles matières pour élec-
trodes qu'elles exigent un voltage, à la température
de la vapeur d'arc, beaucoup plus élevé què celui
qui est nécessaire pour maintenir un arc ordinaire,
phénomène qui a déjà été signalé en parlant des

arcs en général En raison de cette caractéristique
de l'arc lumineux à courant continu, elles ne per-
mettent pas de maintenir un arc stable sur un
courant alternatif.

Théoriquement, il serait possible de construire
une lampe à courant alternatif avec deux élec-
trodes en oxyde et une électrode négative simple-
ment en cuivre; elle fonctionnerait alors suivant le
principe de rectificateur à mercure.

Le carbure de titane est cependant une des
matières qui pourraient permettre l'emploi du cou-
rant alternatif; il n'est peut-être pas aussi incom-
bustible que la magnètite ou les oxydés métalliques,
mais il est assez stable pour se prêter à un dévelop-
pement ultérieur. Dans ce cas, chaque électrode
agit alternativement comme positive et négative et
un positif de cuivre ou d'alliage de cuivre devient,
par suite, inutile, contrairement à ce qui a lieu
avec le courant continu.

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La forme commerciale de la lampe à arc de
magnètite a été développée sous deux types diffé-
rents : l'un avec l'électrode négative au-dessus de la
positive, l'autre avec cette disposition renversée;
les constructeurs de chaque système attribuent des
avantages particuliers à chacun d'eux.

La disposition des parties de la lampe à alimenta-
tion inférieure est montrée dans^la figure 6.

Quand la lampe est mise en route, le courant
passe par la magnéto d'excitation et par les con-
tacts des charbons placés entre les bobines en série
ou « shunt ». La magnéto d'excitation soulève l'élec-
trode négative jusqu'à ce qu'elle touche la positive,
lorsque le courant doit traverser les bobines d'inter-
ruption, comme on le voit dans la figure. Il se pro-
duit un affaiblissement de la magnéto d'excitation
jusqu'au moment où le négatif retombe au point où
se trouve une griffe qui l'arrête à une distance qui
lui permet de lancer une étincelle. (A suivre.)
 
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