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sieurs mètres, se trouva en porte-à-ïaux de 3 mètres
à 3m50. On peut se rendre compte sur la photogra-
phie que, malgré cette brusque déformation, la
façade resta absolument alignée et, aucune tissure
ne s'ôtant produite à l'intérieur du bâtiment, on
entreprit de redresser l'édifice. Pour cela, on
creusa au-dessous de la partie du radier la plus
haute et le rechargement de planchers dans cette
partie acheva le redressement qui fut exécuté de
façon parfaite et sans que rien ne paraisse, si ce
n'est qu'un étage se trouve à peu près en entier
enfoncé dans le sol. Enfin, quelques mois après,
uneruptured'égoutsurvenueunpeu plusloin occa-
sionna un nouvel éboulement et un deuxième bâti-
ment se trouva dans la même position que le pre-
mier, en porte-à-faux de 4 mètres environ; il fut
d'ailleurs redressé de là même façon. C'est là, pen-
sons-nous, une épreuve unique qui montre quelle
cohésion et quel degré de stabilité on est en droit
d'attendre du béton armé. On peut en conclure
qu'un bâtiment dont le sous-sol serait constitué par
un radier, des parois verticales formant un cloison-
nement analogue à celui des navires, le tout relié
par le plancher du rez-de-chaussée, un lel bâtiment
peut être considéré comme étant à l'abri de toute
défection.
Pour le calcul du radier, on opérera comme il a
été dit pour les semelles sous piliers isolés, en
l'assimilant à un plancher renversé; nous répétons
encore que les charges étant transmises par les
poteaux ou murs formant appui du radier, il y a
lieu de considérer ici l'encastrement tolal des
poutres et non l'encastrement partiel que l'on sup-
pose ordinairement dans les planchers.
(A suivre.)
Sa 7{evue Çéné rate =-
===== de la Construction
demande
des Représentants et Courtiers
dans
= chaque département -
sieurs mètres, se trouva en porte-à-ïaux de 3 mètres
à 3m50. On peut se rendre compte sur la photogra-
phie que, malgré cette brusque déformation, la
façade resta absolument alignée et, aucune tissure
ne s'ôtant produite à l'intérieur du bâtiment, on
entreprit de redresser l'édifice. Pour cela, on
creusa au-dessous de la partie du radier la plus
haute et le rechargement de planchers dans cette
partie acheva le redressement qui fut exécuté de
façon parfaite et sans que rien ne paraisse, si ce
n'est qu'un étage se trouve à peu près en entier
enfoncé dans le sol. Enfin, quelques mois après,
uneruptured'égoutsurvenueunpeu plusloin occa-
sionna un nouvel éboulement et un deuxième bâti-
ment se trouva dans la même position que le pre-
mier, en porte-à-faux de 4 mètres environ; il fut
d'ailleurs redressé de là même façon. C'est là, pen-
sons-nous, une épreuve unique qui montre quelle
cohésion et quel degré de stabilité on est en droit
d'attendre du béton armé. On peut en conclure
qu'un bâtiment dont le sous-sol serait constitué par
un radier, des parois verticales formant un cloison-
nement analogue à celui des navires, le tout relié
par le plancher du rez-de-chaussée, un lel bâtiment
peut être considéré comme étant à l'abri de toute
défection.
Pour le calcul du radier, on opérera comme il a
été dit pour les semelles sous piliers isolés, en
l'assimilant à un plancher renversé; nous répétons
encore que les charges étant transmises par les
poteaux ou murs formant appui du radier, il y a
lieu de considérer ici l'encastrement tolal des
poutres et non l'encastrement partiel que l'on sup-
pose ordinairement dans les planchers.
(A suivre.)
Sa 7{evue Çéné rate =-
===== de la Construction
demande
des Représentants et Courtiers
dans
= chaque département -