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de courant amène une telle décroissance du voltage
passant par les extrémités de l'enroulement, que la
partie restante du voltage qui affecte la lampe reste
plus sensiblement constante.
La lampe au mercure a ëté inventée par M. Peter
Gooper Hewitt, de New-York, et les types du com-
merce ont été plus spécialement lancés par la
Compagnie Gooper Hewitt, une des branches de la
W'estinghouse.
Ce type d'éclairage a trouvé une large appli-
cation dans différentes installations industrielles et
commerciales, mais en raison de sa puissance rela-
tivement considérable et de la couleur particulière
de sa lumière, l'emploi se trouve limité à ces genres
d'installations.
Ceux qui n'ont pas travaillé au-dessous de cette
lumière sont les principaux auteurs des objections
qu'on peut faire à sa teinte verte. Il est certain qu'à
première vue elle semble assez singulière; la valeur
des teintes est modifiée, les personnes prennent une
pâleur cadavérique, et cependant plusieurs indus-
triels ou commerçants assurent que les ouvriers,
les employés et même les dessinateurs s'habituent
très vite à l'absence des rayons rouges et que les
yeux paraissent moins fatigués pendant une même
durée d'application soutenue à un travail délicat
qu'avec les éclairages produisant davantage de ces
rayons.
La consommation de courant pour une quantité
de lumière donnée est particulièrement écono-
mique, si l'on considère quelle n'est que de moitié
de lampe à arc ouvert, un tiers de celle en vase
clos et d'un sixième des lampes ordinaires à incan-
descence.
Si le prix primitif paraît élevé, il peut, sous cer-
taines conditions, être plus faible par bougie utile
que le prix d'installation de la lampe à incandes-
cence. Ge prix d'installation a varié de moitié à
deux fois celui des autres formes d'éclairage élec-
trique.
Cependant, les constructeurs affirment qu'ils
peuvent garantir, dans presque tous les cas, que la
réduction des dépenses de fonctionnement sera
suffisante pour compenser les frais d'installation
sur des entreprises assez considérables.
La durée des tubes est garantie 2,000 heures et
atteint une moyenne beaucoup plus élevée, proba-
blement jusqu'à 5,000 heures; des essais particu-
liers ont donné 7,500 heures. La disposition géné-
rale de chaque type de courant est donnée stricte-
ment par les figures 10 et 11.
Le tube à vide « Moore ».— M. D. Me Faelane
Moore a commencé à donner aux tubes de Geissler
une forme commerciale, il y a une douzaine
d'années.
Pendant les différentes phases du développement
du système, on a dû essayer de nombreux moyens
de développer le potentiel très élevé qui est néces-
saire pour rendre les tubes lumineux, ce qui donna
lieu à de très grandes variétés de longueurs, de
grosseurs et de formes de ces tubes. Toutes ces
différentes tentatives n'ont reçu aucune application
et on n'a pu les connaître que par les articles de
journaux scientifiques; aussi nous bornerons-nous à
donner une description du tube actuellement en
usage pour l'éclairage pratique.
Le tube à vide consiste essentiellement en un
tube en verre de 0'"044 de diamètre et de toute lon-
gueur qui peut être désirée; il est supporté près
du plafond par des colliers, et entoure toute
l'étendue qui doit être éclairée. Il forme donc ainsi
un tube continu, posé par pièces de lm80 à 2"M0,
soudées entre elles au chalumeau, à peu près de la
manière dont procèdent les souflleurs de verre pour
les appareils de physique; les extrémités de ce tube
viennent se réunir dans une boîte en acier de 0,n60
do côté et portent chacune une électrode de charbon
réunie aux contacts par des pointes de platine
scellées dans le verre. Lorsque le tube est mis en
place, on y fait le vide au moyen d'une pompe dont
la pression est estimée à 1/40,000 d'atmosphère.
La haute tension nécessaire est obtenue par un
transformateur ordinaire placé dans la boîte en
acier.
On peut comprendre qu'avec de tels tubes la
raréfaction ayant régulièrement augmenté, il se
produit un accroissement de résistance d'une façon
assez obscure, jusqu'à ce qu'elle soit trop élevée
pour le voltage de fonctionnement; la lumière
devait, par conséquent, disparaître assez rapide-
ment, difficulté qui a été vaincue par une valve
régulatrice des plus ingénieuse.
Une pièce de verre de 0m022 est maintenue ver-
ticalement et soudée à un petit tube de 0m009 qui
vient rejoindre le tube principal d'éclairage; au
point de soudure on scelle un tampon en charbon
dont la porosité permet facilement aux gaz de le
traverser, mais n'est cependant pas suffisante pour
laisser passer le mercure qui le recouvre entiè-
rement.
Tin autre petit tube, en partie noyé dans le mer-
cure et mobile dans le premier, porte à l'extrémité
supérieure un réseau de fils en fer doux qui forme
le noyau d'un solénoïde en série avec le primaire
du transformateur (voir fig. 9).
Il y a un point critique de vide auquel la con-
ductibilité atteint son maximum ; au fur et à mesure
de courant amène une telle décroissance du voltage
passant par les extrémités de l'enroulement, que la
partie restante du voltage qui affecte la lampe reste
plus sensiblement constante.
La lampe au mercure a ëté inventée par M. Peter
Gooper Hewitt, de New-York, et les types du com-
merce ont été plus spécialement lancés par la
Compagnie Gooper Hewitt, une des branches de la
W'estinghouse.
Ce type d'éclairage a trouvé une large appli-
cation dans différentes installations industrielles et
commerciales, mais en raison de sa puissance rela-
tivement considérable et de la couleur particulière
de sa lumière, l'emploi se trouve limité à ces genres
d'installations.
Ceux qui n'ont pas travaillé au-dessous de cette
lumière sont les principaux auteurs des objections
qu'on peut faire à sa teinte verte. Il est certain qu'à
première vue elle semble assez singulière; la valeur
des teintes est modifiée, les personnes prennent une
pâleur cadavérique, et cependant plusieurs indus-
triels ou commerçants assurent que les ouvriers,
les employés et même les dessinateurs s'habituent
très vite à l'absence des rayons rouges et que les
yeux paraissent moins fatigués pendant une même
durée d'application soutenue à un travail délicat
qu'avec les éclairages produisant davantage de ces
rayons.
La consommation de courant pour une quantité
de lumière donnée est particulièrement écono-
mique, si l'on considère quelle n'est que de moitié
de lampe à arc ouvert, un tiers de celle en vase
clos et d'un sixième des lampes ordinaires à incan-
descence.
Si le prix primitif paraît élevé, il peut, sous cer-
taines conditions, être plus faible par bougie utile
que le prix d'installation de la lampe à incandes-
cence. Ge prix d'installation a varié de moitié à
deux fois celui des autres formes d'éclairage élec-
trique.
Cependant, les constructeurs affirment qu'ils
peuvent garantir, dans presque tous les cas, que la
réduction des dépenses de fonctionnement sera
suffisante pour compenser les frais d'installation
sur des entreprises assez considérables.
La durée des tubes est garantie 2,000 heures et
atteint une moyenne beaucoup plus élevée, proba-
blement jusqu'à 5,000 heures; des essais particu-
liers ont donné 7,500 heures. La disposition géné-
rale de chaque type de courant est donnée stricte-
ment par les figures 10 et 11.
Le tube à vide « Moore ».— M. D. Me Faelane
Moore a commencé à donner aux tubes de Geissler
une forme commerciale, il y a une douzaine
d'années.
Pendant les différentes phases du développement
du système, on a dû essayer de nombreux moyens
de développer le potentiel très élevé qui est néces-
saire pour rendre les tubes lumineux, ce qui donna
lieu à de très grandes variétés de longueurs, de
grosseurs et de formes de ces tubes. Toutes ces
différentes tentatives n'ont reçu aucune application
et on n'a pu les connaître que par les articles de
journaux scientifiques; aussi nous bornerons-nous à
donner une description du tube actuellement en
usage pour l'éclairage pratique.
Le tube à vide consiste essentiellement en un
tube en verre de 0'"044 de diamètre et de toute lon-
gueur qui peut être désirée; il est supporté près
du plafond par des colliers, et entoure toute
l'étendue qui doit être éclairée. Il forme donc ainsi
un tube continu, posé par pièces de lm80 à 2"M0,
soudées entre elles au chalumeau, à peu près de la
manière dont procèdent les souflleurs de verre pour
les appareils de physique; les extrémités de ce tube
viennent se réunir dans une boîte en acier de 0,n60
do côté et portent chacune une électrode de charbon
réunie aux contacts par des pointes de platine
scellées dans le verre. Lorsque le tube est mis en
place, on y fait le vide au moyen d'une pompe dont
la pression est estimée à 1/40,000 d'atmosphère.
La haute tension nécessaire est obtenue par un
transformateur ordinaire placé dans la boîte en
acier.
On peut comprendre qu'avec de tels tubes la
raréfaction ayant régulièrement augmenté, il se
produit un accroissement de résistance d'une façon
assez obscure, jusqu'à ce qu'elle soit trop élevée
pour le voltage de fonctionnement; la lumière
devait, par conséquent, disparaître assez rapide-
ment, difficulté qui a été vaincue par une valve
régulatrice des plus ingénieuse.
Une pièce de verre de 0m022 est maintenue ver-
ticalement et soudée à un petit tube de 0m009 qui
vient rejoindre le tube principal d'éclairage; au
point de soudure on scelle un tampon en charbon
dont la porosité permet facilement aux gaz de le
traverser, mais n'est cependant pas suffisante pour
laisser passer le mercure qui le recouvre entiè-
rement.
Tin autre petit tube, en partie noyé dans le mer-
cure et mobile dans le premier, porte à l'extrémité
supérieure un réseau de fils en fer doux qui forme
le noyau d'un solénoïde en série avec le primaire
du transformateur (voir fig. 9).
Il y a un point critique de vide auquel la con-
ductibilité atteint son maximum ; au fur et à mesure