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https://doi.org/10.11588/diglit.18749#0027
•27
1° Une dalle générale armée, de 2m20 d'épaisseur
totale; 2° les semelles établies sous les points
d'appui et composées d'une série de poutrelles ou
rails enrobés dans du béton suivant la méthode de
Chicago; 3° un mur d'enceinte en béton formant
batardeau établi sur tout le pourtour de la fonda-
tion.
En principe, les semelles des piliers ou murs
doivent répartir les charges sur le radier général
à raison de 1 kilogramme par centimètre carré, et
le radier lui-même doit être capable de réduire
cotte pression à 0 kg. 500; mais le poids propre de
la fondation atteignant 0 kg. 350 par centimètre
carré, c'est donc une pression totale de 0 kg. 850
que le sol devra être capable de supporter en tous
points et en supposant une répartition uniforme.
C'est cette dernière condition qui paraît la plus
difficile à réaliser, car le dôme, se trouvant à peu
près au centre de la construction, transmet des
charges considérables qu'il paraît impossible de
répartir uniformément par le seul intermédiaire
d'une dalle de 2m20 d'épaisseur. D'autre part, les
essais, qui sont actuellement effectués, montrent
les difficultés considérables que l'on aura à sur-
monter pour la construction du batardeau.
Nous donnerons plus loin une deuxième solution
intéressante et rationnelle présentée par M. Ed.
Coignet, ingénieur à Paris, et qui constitue une
application de son système de voûtes renversées.
2° Semelles sous murs et piliers, système Henne-
tt ■ -m fia r/jpr cfènêralfiour/owl.-thou*
\j Q so système /feiirirÙHjui'
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jH
mm
-
ïmèM. méz. -
rr
CÏ système Hewiebiyue
... ._j . —^
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bique. — Les figures 9 et 10 donnent les coupes
transversales et longitudinales d'une semelle en
ciment armé, système Ilennebique, établie sous
un mur de 0m50, à Lille. L'empattement obtenu
par la dalle do O'MO d'épaisseur étant de 2ln50, on
a pu obtenir un travail du sol de 0 kg. 3ÛÔ envi-
ron par centimètre carré seulement.
La figure 9 donne la coupe transversale d'un
plateau général établi pour supporter des silos à
blé d'un poids considérable, à Gênes. Les piliers
en ciment armé des silos sont reliés à leur base
par des poutres longitudinales et transversales
transportant les charges sur un hourdis de 0m30
d'épaisseur à l'aide de forts goussets et de poutres.
Avec une hauteur disponible de lm50, on a ainsi
constitué un radier général de 9m50 de largeur sur
toute la longueur des silos; après complet char-
gement des silos, la construction, qui occupait
plusieurs milliers de mètres carrés, s'est affaissée
d'une façon régulière et uniforme de quelques
centimètres seulement.
3" Semelles de piliers d Amsterdam. —'La'Société
« Amsterdamsch Fabriek van Cément — IJzer-
werken », qui exploite les anciens_brevets*français
Monier. construit les semelles de ses piliers de la
façon indiquée par la figure 12. La base des piliers
en ciment armé est constituée par une plate-bande
entourée de cornières rivées, le tout reposant sur
un massif de béton ordinaire. Si la base [de ce
massif est insuffisante comme section, on fait
reposer celui-ci sur une semelle en ciment armé
que l'on calcule en porte-à-faux, comme|il a été dit
précédemment. La liaison entre les piliers propre-
ment dits, la base en béton et la semelle, est
assurée par des goujons traversant le tout et munis
à la partie-supérieure d'une partie filetée et d'un
éerou de serrage.
Hemelle sous pilierîsulè
A Arn s t er~ cl n 7 M
sys terne Me
oniei-
4° Semelles et poutres de fondations, système
Coignet. — La figure 13 représente la semelle d'un
pilier métallique supportant une charge de 150
tonnes et reposant siir un sol qui ne peut recevoir
que 0 kg. 500 par centimètre carré. Cette semelle
est constituée par un hourdis de 0m14 d'épaisseur
et par quatre consoles de 0m35 de large et 0m48 de
haut à l'encastrement, [/encombrement total de la
fondation ne dépasse pas ainsi 0m62 de hauteur.
1° Une dalle générale armée, de 2m20 d'épaisseur
totale; 2° les semelles établies sous les points
d'appui et composées d'une série de poutrelles ou
rails enrobés dans du béton suivant la méthode de
Chicago; 3° un mur d'enceinte en béton formant
batardeau établi sur tout le pourtour de la fonda-
tion.
En principe, les semelles des piliers ou murs
doivent répartir les charges sur le radier général
à raison de 1 kilogramme par centimètre carré, et
le radier lui-même doit être capable de réduire
cotte pression à 0 kg. 500; mais le poids propre de
la fondation atteignant 0 kg. 350 par centimètre
carré, c'est donc une pression totale de 0 kg. 850
que le sol devra être capable de supporter en tous
points et en supposant une répartition uniforme.
C'est cette dernière condition qui paraît la plus
difficile à réaliser, car le dôme, se trouvant à peu
près au centre de la construction, transmet des
charges considérables qu'il paraît impossible de
répartir uniformément par le seul intermédiaire
d'une dalle de 2m20 d'épaisseur. D'autre part, les
essais, qui sont actuellement effectués, montrent
les difficultés considérables que l'on aura à sur-
monter pour la construction du batardeau.
Nous donnerons plus loin une deuxième solution
intéressante et rationnelle présentée par M. Ed.
Coignet, ingénieur à Paris, et qui constitue une
application de son système de voûtes renversées.
2° Semelles sous murs et piliers, système Henne-
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bique. — Les figures 9 et 10 donnent les coupes
transversales et longitudinales d'une semelle en
ciment armé, système Ilennebique, établie sous
un mur de 0m50, à Lille. L'empattement obtenu
par la dalle do O'MO d'épaisseur étant de 2ln50, on
a pu obtenir un travail du sol de 0 kg. 3ÛÔ envi-
ron par centimètre carré seulement.
La figure 9 donne la coupe transversale d'un
plateau général établi pour supporter des silos à
blé d'un poids considérable, à Gênes. Les piliers
en ciment armé des silos sont reliés à leur base
par des poutres longitudinales et transversales
transportant les charges sur un hourdis de 0m30
d'épaisseur à l'aide de forts goussets et de poutres.
Avec une hauteur disponible de lm50, on a ainsi
constitué un radier général de 9m50 de largeur sur
toute la longueur des silos; après complet char-
gement des silos, la construction, qui occupait
plusieurs milliers de mètres carrés, s'est affaissée
d'une façon régulière et uniforme de quelques
centimètres seulement.
3" Semelles de piliers d Amsterdam. —'La'Société
« Amsterdamsch Fabriek van Cément — IJzer-
werken », qui exploite les anciens_brevets*français
Monier. construit les semelles de ses piliers de la
façon indiquée par la figure 12. La base des piliers
en ciment armé est constituée par une plate-bande
entourée de cornières rivées, le tout reposant sur
un massif de béton ordinaire. Si la base [de ce
massif est insuffisante comme section, on fait
reposer celui-ci sur une semelle en ciment armé
que l'on calcule en porte-à-faux, comme|il a été dit
précédemment. La liaison entre les piliers propre-
ment dits, la base en béton et la semelle, est
assurée par des goujons traversant le tout et munis
à la partie-supérieure d'une partie filetée et d'un
éerou de serrage.
Hemelle sous pilierîsulè
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4° Semelles et poutres de fondations, système
Coignet. — La figure 13 représente la semelle d'un
pilier métallique supportant une charge de 150
tonnes et reposant siir un sol qui ne peut recevoir
que 0 kg. 500 par centimètre carré. Cette semelle
est constituée par un hourdis de 0m14 d'épaisseur
et par quatre consoles de 0m35 de large et 0m48 de
haut à l'encastrement, [/encombrement total de la
fondation ne dépasse pas ainsi 0m62 de hauteur.