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figures 60 et 61 donnent la coupe transversale et le
plan d'ensemble de l'une de ces stations, construite
entièrement en ciment armé. Chaque station com-
portait deux caissons extrêmes de 25 mètres de
long et llro76 de large et un caisson central de
25 mètres X 18m36, ce dernier devant contenir les
escaliers et ascenseurs. La voûte inférieure, dont
le gabarit était identique àfcelui des lignes déjà en
exploitation, était établie sur un plancher de
0'"60 d'épaisseur,formant en même temps le plafond
de la chambre de travail. Au fur et à mesure de la
descente des caissons, les parois verticales étaient
élevées et les^planchers intermédiaires construits.
Cette disposition de'station avait l'avantage d'ob-
tenir au-dessous de la chaussée une immense salle
rectangulaire de 11 mètres de large sans aucun
appui intermédiaire et pouvant, par conséquent,
tement est formé de panneaux nervurés boulonnés
entre eux, comme l'indique la figure 62. L'étan-
cliéitê est obtenue par l'interposition de plaques
de bois créosoté ou de feuilles de plomb dans les
joints boulonnés et une injection de mortier de
ciment.
Dans la partie exécutée par fonçage vertical, le
revêtement repose à sa partie inférieure sur le
plancher bétonné de la chambre de travail des
caissons. La figure 63 donne le détail des armatures
du tunnel dans cette partie; la traversée du grand
bras est faite au moyen de 3 caissons, qui sont
amenés par flottaison, puis immergés et foncés suc-
cessivement, de façon à laisser libre la majeure
partie du fleuve.
(A suivre.)
(Projet Ooiçnef)
recevoir une division appropriée aux besoins du
service et permettant de multiplier les escaliers et
les ascenseurs.
90 projet Chagnaud (actuellement en exécution).
— Les procédés prévus pour l'établissement du
souterrain unique à deux voies varient suivant les
régions traversées : 1° on a opéré par cheminement
horizontal, c'est-à-dire au moyen du bouclier, pour
les tunnels d'accès sur larive droite depuis l'origine
du lot jusqu'au grand bras de la Seine et, sur la
rive gauche, depuis la station de la place Saint-
Michel jusqu'à la fin du lot; on a employé égale-
ment le bouclier pour l'exécution du souterrain
depuis la station de la Cité jusqu'au petit bras de
la Seine; 2° on a opéré par fonçage vertical, au
moyen de caissons, pour la traversée des deux bras
du fleuve.
Dans la partie établie par cheminement, le revê-
figures 60 et 61 donnent la coupe transversale et le
plan d'ensemble de l'une de ces stations, construite
entièrement en ciment armé. Chaque station com-
portait deux caissons extrêmes de 25 mètres de
long et llro76 de large et un caisson central de
25 mètres X 18m36, ce dernier devant contenir les
escaliers et ascenseurs. La voûte inférieure, dont
le gabarit était identique àfcelui des lignes déjà en
exploitation, était établie sur un plancher de
0'"60 d'épaisseur,formant en même temps le plafond
de la chambre de travail. Au fur et à mesure de la
descente des caissons, les parois verticales étaient
élevées et les^planchers intermédiaires construits.
Cette disposition de'station avait l'avantage d'ob-
tenir au-dessous de la chaussée une immense salle
rectangulaire de 11 mètres de large sans aucun
appui intermédiaire et pouvant, par conséquent,
tement est formé de panneaux nervurés boulonnés
entre eux, comme l'indique la figure 62. L'étan-
cliéitê est obtenue par l'interposition de plaques
de bois créosoté ou de feuilles de plomb dans les
joints boulonnés et une injection de mortier de
ciment.
Dans la partie exécutée par fonçage vertical, le
revêtement repose à sa partie inférieure sur le
plancher bétonné de la chambre de travail des
caissons. La figure 63 donne le détail des armatures
du tunnel dans cette partie; la traversée du grand
bras est faite au moyen de 3 caissons, qui sont
amenés par flottaison, puis immergés et foncés suc-
cessivement, de façon à laisser libre la majeure
partie du fleuve.
(A suivre.)
(Projet Ooiçnef)
recevoir une division appropriée aux besoins du
service et permettant de multiplier les escaliers et
les ascenseurs.
90 projet Chagnaud (actuellement en exécution).
— Les procédés prévus pour l'établissement du
souterrain unique à deux voies varient suivant les
régions traversées : 1° on a opéré par cheminement
horizontal, c'est-à-dire au moyen du bouclier, pour
les tunnels d'accès sur larive droite depuis l'origine
du lot jusqu'au grand bras de la Seine et, sur la
rive gauche, depuis la station de la place Saint-
Michel jusqu'à la fin du lot; on a employé égale-
ment le bouclier pour l'exécution du souterrain
depuis la station de la Cité jusqu'au petit bras de
la Seine; 2° on a opéré par fonçage vertical, au
moyen de caissons, pour la traversée des deux bras
du fleuve.
Dans la partie établie par cheminement, le revê-