155
cipales caractéristiques. Les caissons de la jetée
isolée ont les dimensions et la forme indiquée jJâl'
la figure 65, leur longueur est de 25 mètres et leur
largeur de 9 mètres et 9 mètres de haut; ils sont
munis de contreforts espacés do 3 mètres environ
et raidis eux-mêmes par dés poutres horizontales
formant tirants. L'armature est constituée par urte
sorte de caisson en tôle de 3 millimètres d'épais-
seur qui sert d'enveloppe extérieure raidie par les
poutres en treillis des contreforts et du fond. La
carcasse métallique, faite à l'avance à l'atelier, est
L " " ; ii n Sol
Môle du"çort de ZeeLruçjrje.
troisième remorqueur de réserve était placé de
l'autre côté du caisson en face de l'un des précé-
dents.
Ainsi fixé, le bloc est remorqué par flottaison
jusqu'à l'emplacement exact qu'il doit occuper et
qui est déterminé du côté de la jetée déjà construite
par la traverse-guide dont nous avons parlé et du
côté libre de la mer par une bouée en béton pesant
55 tonnes et reposant sur le fond. Le béton étant en
place, on met l'intérieur du caisson en communica-
tion avec la mer et ce dernier s'enfonce rapidement.
Il est ensuite rempli de béton de cailloux au moyen
de bennes actionnées par un titan et déversant
9 mètres cubes d'un seul coup ; le remplissage étant
terminé, on posé dessus trois blocs artificiels de
2 m. X 2'"5 X 5 X 5 ni. d'un poids de 55 tonnes
chacun, et enfin on construit les maçonneries de la
jetée à l'air libre; la coupe transversale d'un môle
est indiquée par la figure 25.
Oh a employé 116 blocs semblables dans le port
intérieur1 et 17 dans la dàrse.
* Cloches à 'plongeurs du port de Marseille-. — Le
ciment armé peut également s'appliquer à la con-
struction d'appareils pour travaux à l'air com-
primé. MM. Àllàr frères, concessionnaires à
Marseille du système tiennebique, ont en effet
construit et employé en 1903 des dalles formant
cloches à plongeurs provisoires pouvant contenir
plusieurs personnes et employées pour les travaux
sous-marins dés ponts ét chaussées au cap Pinède
dànS le nouveau poi't dé Marseille.
Revêtement des talus et brise-lames. — Il nous
paraît intéressant de signaler un procédé de revê-
tement de berges et brise-lames récemment appli-
qué sur une grande échelle en Hollande et qui est
dû à M. de Murait, ingénieur des ponts et chaus-
sées de ce pays. Nous résumerons ici l'étude parue
dans le Génie civil et dans plusieurs journaux tech-
niques allemands et belges.
Ces revêtements sont constitués par des dalles
en béton armé, indépendantes les unes des autres
et maintenues en place au moyen de châssis-poutres
formant couvre-joints. Les ligures 66, 67 et 68 don-
nent l'ensemble et les détails du joint d'un revête-
ment de talus. Les dalles ont 2I"40 ;< lm80 et une
épaisseur de 0m075 à 0m125 et ont la forme de
gradins successifs : l'armature est constituée par
une feuille de métal déployée pesant 1 kg.9 à 2 kg. 7
le mètre carré suivant les cas; ces dalles sont pla-
(Fig. 65)
amenée par pièces et montée sur des cales en bois à
l'aide d'un échafaudage spécial de 67 mètres de long
pouvant desservir cinq caissons. Le caisson étant
descendu sur le terrain, on bétonne d'âbord le fond,
ensuite les parois, en opérant par fractions succes-
sives de 1 mètre à lm50 de hauteur ; le dosage était
le suivant :
3 parties de pierrailles;
3 parties de sable ;
200 kilogrammes de cimentPortland pour 1 mètre
cube de béton.
Les blocs étant suffisamment secs, h±r,o)
on a procédé à leur mise en place, ce ^.^^Sàij^S'' typ-j-ft-.-'
qui n'était pas facile, car leur poids Hantos mers <à.ao) -jggjjg*!?*^7'" ' ^JJffipf
était de 1,500 tonnes chacun. Pour ^S!—^^^^^^^^^^^^^-' 111111 j ': •
cela,on a fait flotter les caissons et on —_^-^r^gMgjg^g^ ^ÊÊm-^
a placé à la partie supérieure une ■m^—rnisE^^^^^^^ -^""^ ^ '■■
poutre en bois de 18 mètres de long S-^^te^***5- , • y+^-S£~-*/h T;.ffe':
et 0m40 X 0m40 d'équarissage, dépas- -^"p^ J^^^^r^^^^ /ffi??;
sant Taxe des extrémités du caisson ___f^Z~-___^-^^■
de 2 mètres, cette pièce étant scellée -Ai
dans les parois intermédiaires du ^-^Xt
caisson et devant servir au guidage. j, u "
Des ceintures en bois sont également. \Ê%èpS(Ê&
placées tout autour du caisson, qui p^^f
est également entouré par un gros s
câble métallique relié à deux remor I \\ ^^rfSr:.^''' '
queurs placés du môme côté du cais- / ^«rfc'
son et l'un à chaque extrémité : un UîffT*- \ e„„„ 00%
B- (Fig. 0(>, b i, t)8)
cipales caractéristiques. Les caissons de la jetée
isolée ont les dimensions et la forme indiquée jJâl'
la figure 65, leur longueur est de 25 mètres et leur
largeur de 9 mètres et 9 mètres de haut; ils sont
munis de contreforts espacés do 3 mètres environ
et raidis eux-mêmes par dés poutres horizontales
formant tirants. L'armature est constituée par urte
sorte de caisson en tôle de 3 millimètres d'épais-
seur qui sert d'enveloppe extérieure raidie par les
poutres en treillis des contreforts et du fond. La
carcasse métallique, faite à l'avance à l'atelier, est
L " " ; ii n Sol
Môle du"çort de ZeeLruçjrje.
troisième remorqueur de réserve était placé de
l'autre côté du caisson en face de l'un des précé-
dents.
Ainsi fixé, le bloc est remorqué par flottaison
jusqu'à l'emplacement exact qu'il doit occuper et
qui est déterminé du côté de la jetée déjà construite
par la traverse-guide dont nous avons parlé et du
côté libre de la mer par une bouée en béton pesant
55 tonnes et reposant sur le fond. Le béton étant en
place, on met l'intérieur du caisson en communica-
tion avec la mer et ce dernier s'enfonce rapidement.
Il est ensuite rempli de béton de cailloux au moyen
de bennes actionnées par un titan et déversant
9 mètres cubes d'un seul coup ; le remplissage étant
terminé, on posé dessus trois blocs artificiels de
2 m. X 2'"5 X 5 X 5 ni. d'un poids de 55 tonnes
chacun, et enfin on construit les maçonneries de la
jetée à l'air libre; la coupe transversale d'un môle
est indiquée par la figure 25.
Oh a employé 116 blocs semblables dans le port
intérieur1 et 17 dans la dàrse.
* Cloches à 'plongeurs du port de Marseille-. — Le
ciment armé peut également s'appliquer à la con-
struction d'appareils pour travaux à l'air com-
primé. MM. Àllàr frères, concessionnaires à
Marseille du système tiennebique, ont en effet
construit et employé en 1903 des dalles formant
cloches à plongeurs provisoires pouvant contenir
plusieurs personnes et employées pour les travaux
sous-marins dés ponts ét chaussées au cap Pinède
dànS le nouveau poi't dé Marseille.
Revêtement des talus et brise-lames. — Il nous
paraît intéressant de signaler un procédé de revê-
tement de berges et brise-lames récemment appli-
qué sur une grande échelle en Hollande et qui est
dû à M. de Murait, ingénieur des ponts et chaus-
sées de ce pays. Nous résumerons ici l'étude parue
dans le Génie civil et dans plusieurs journaux tech-
niques allemands et belges.
Ces revêtements sont constitués par des dalles
en béton armé, indépendantes les unes des autres
et maintenues en place au moyen de châssis-poutres
formant couvre-joints. Les ligures 66, 67 et 68 don-
nent l'ensemble et les détails du joint d'un revête-
ment de talus. Les dalles ont 2I"40 ;< lm80 et une
épaisseur de 0m075 à 0m125 et ont la forme de
gradins successifs : l'armature est constituée par
une feuille de métal déployée pesant 1 kg.9 à 2 kg. 7
le mètre carré suivant les cas; ces dalles sont pla-
(Fig. 65)
amenée par pièces et montée sur des cales en bois à
l'aide d'un échafaudage spécial de 67 mètres de long
pouvant desservir cinq caissons. Le caisson étant
descendu sur le terrain, on bétonne d'âbord le fond,
ensuite les parois, en opérant par fractions succes-
sives de 1 mètre à lm50 de hauteur ; le dosage était
le suivant :
3 parties de pierrailles;
3 parties de sable ;
200 kilogrammes de cimentPortland pour 1 mètre
cube de béton.
Les blocs étant suffisamment secs, h±r,o)
on a procédé à leur mise en place, ce ^.^^Sàij^S'' typ-j-ft-.-'
qui n'était pas facile, car leur poids Hantos mers <à.ao) -jggjjg*!?*^7'" ' ^JJffipf
était de 1,500 tonnes chacun. Pour ^S!—^^^^^^^^^^^^^-' 111111 j ': •
cela,on a fait flotter les caissons et on —_^-^r^gMgjg^g^ ^ÊÊm-^
a placé à la partie supérieure une ■m^—rnisE^^^^^^^ -^""^ ^ '■■
poutre en bois de 18 mètres de long S-^^te^***5- , • y+^-S£~-*/h T;.ffe':
et 0m40 X 0m40 d'équarissage, dépas- -^"p^ J^^^^r^^^^ /ffi??;
sant Taxe des extrémités du caisson ___f^Z~-___^-^^■
de 2 mètres, cette pièce étant scellée -Ai
dans les parois intermédiaires du ^-^Xt
caisson et devant servir au guidage. j, u "
Des ceintures en bois sont également. \Ê%èpS(Ê&
placées tout autour du caisson, qui p^^f
est également entouré par un gros s
câble métallique relié à deux remor I \\ ^^rfSr:.^''' '
queurs placés du môme côté du cais- / ^«rfc'
son et l'un à chaque extrémité : un UîffT*- \ e„„„ 00%
B- (Fig. 0(>, b i, t)8)