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https://doi.org/10.11588/diglit.18749#0377
Il est bien certain que la question droit ne peut
même pas se poser ; mais cependant il y aurait un
dommage réel, une privation certaine, une dimi-
nution incontestable dans la valeur locative, si on
bâtissait des constructions « gratte-ciel » qui rédui-
raient à 40 mètres l'horizon qui est actuellement
de 425 mètres.
C'est un terrain de transaction qu'il faudrait sug-
gérer en pensant aux caisses de la ville qu'on rem-
plit tous les jours, sous cent rubriques, et qui sont
toujours vides.
Ne pourrait-on raisonner comme suit et présager
ce qui sera dit et discuté.
Lors de la discussion, le débat portera (pour les
mieux intentionnés) sur la décision à prendre au
sujet de l'emplacement du parc d'assainissement.
Mètres.
Les fortifications ....... 135
La zone militaire.......240
Grande joute oratoire, questions de droit lan-
cées.
Alors il se formera un parti très sérieux pour
prendre le bloc (fortifications et zone), soit 375 mè-
tres,et pour proposer de tracer des voies larges avec
petits squares semés de-ci de-là pour ventiler.
On arriverait ainsi à la théorie du brin d'herbe
autour des maisons « gratte-ciel » dans les îlots
ainsi formés.
Là est le danger, car si ces minuscules squares
pouvaient agrémenter, ventiler, suffire aux besoins
d'îlots à bâtir, ils ne serviraient à rien au véritable
assainissement de Paris, le seul besoin, la seule
raison d'être de la zone parc ininterrompu.
Je crois que l'on obtiendrait le but pratique de la
manière suivante et de plus on sauvegarderait les
intérêts des propriétaires ayant des immeubles sur
les boulevards pourtournant les fortifications.
Zargeur totele 4-25 m
Mètres.
Au bloc linéaire........375
Ajouter la largeur du boulevard. . . 50
On obtient une largeur totale de. . . 425
que l'on diviserait en cinq parties inégales :
Mètres.
l°Un boulevard planté d'arbustes et de
pelouses comme l'avenue de Breteuil 100
2° Un lot de terrains à vendre ... 70
3° Une zone parc d'aération .... 135
4° Un lot de terrains à vendre ... 80
5° Une voie publique...... 40
Total égal. . ] 425
Le lot de terrains n° 2 serait grevé de la servi-
tude de n'élever que des constructions de 12 mètres
de haut, toit compris.
Quant au lot n° 4 et les constructions à élever sur
les voies 1 et 5 et sur le parc, toutes facilités, même
exceptionnelles, seraient données pour « gratter le
ciel ».
Les terrains ainsi lotis, avantagés par de belles
voies et un très grand parc ininterrompu, pren-
draient une valeur considérable, de tout premier
ordre, seraient enviés. On créerait de nouvelles
communications rapides, telles que le prolonge-
ment du Métropolitain et tous autres.
On formerait ainsi une ceinture dorée à la ville-
lumière, ce qui ferait un changement notable à
l'état actuel si regrettable et donnerait une meil-
leure impression aux si nombreux et illustres hôtes
qui viennent enrichir Paris à jet continu.
La caisse municipale s'emplirait sous plusieurs
formes et Paris serait enfin doté d'un précieux et
indispensable exutoire et la ventilation si à désirer
serait faite.
Le croquis ci-joint rend plus tangible ma pensée.
Eue. Dupuis,
Architecte.
7>Q3m..
Voîa iNtirrcrt} 9 ! F^rc : boteU j Srgndevoie &aiW<t.p\5
+-Jtôm-i Ufcc fotttetir 'fi---'35 m----jaw----A------100m--^ toute bqutaur
même pas se poser ; mais cependant il y aurait un
dommage réel, une privation certaine, une dimi-
nution incontestable dans la valeur locative, si on
bâtissait des constructions « gratte-ciel » qui rédui-
raient à 40 mètres l'horizon qui est actuellement
de 425 mètres.
C'est un terrain de transaction qu'il faudrait sug-
gérer en pensant aux caisses de la ville qu'on rem-
plit tous les jours, sous cent rubriques, et qui sont
toujours vides.
Ne pourrait-on raisonner comme suit et présager
ce qui sera dit et discuté.
Lors de la discussion, le débat portera (pour les
mieux intentionnés) sur la décision à prendre au
sujet de l'emplacement du parc d'assainissement.
Mètres.
Les fortifications ....... 135
La zone militaire.......240
Grande joute oratoire, questions de droit lan-
cées.
Alors il se formera un parti très sérieux pour
prendre le bloc (fortifications et zone), soit 375 mè-
tres,et pour proposer de tracer des voies larges avec
petits squares semés de-ci de-là pour ventiler.
On arriverait ainsi à la théorie du brin d'herbe
autour des maisons « gratte-ciel » dans les îlots
ainsi formés.
Là est le danger, car si ces minuscules squares
pouvaient agrémenter, ventiler, suffire aux besoins
d'îlots à bâtir, ils ne serviraient à rien au véritable
assainissement de Paris, le seul besoin, la seule
raison d'être de la zone parc ininterrompu.
Je crois que l'on obtiendrait le but pratique de la
manière suivante et de plus on sauvegarderait les
intérêts des propriétaires ayant des immeubles sur
les boulevards pourtournant les fortifications.
Zargeur totele 4-25 m
Mètres.
Au bloc linéaire........375
Ajouter la largeur du boulevard. . . 50
On obtient une largeur totale de. . . 425
que l'on diviserait en cinq parties inégales :
Mètres.
l°Un boulevard planté d'arbustes et de
pelouses comme l'avenue de Breteuil 100
2° Un lot de terrains à vendre ... 70
3° Une zone parc d'aération .... 135
4° Un lot de terrains à vendre ... 80
5° Une voie publique...... 40
Total égal. . ] 425
Le lot de terrains n° 2 serait grevé de la servi-
tude de n'élever que des constructions de 12 mètres
de haut, toit compris.
Quant au lot n° 4 et les constructions à élever sur
les voies 1 et 5 et sur le parc, toutes facilités, même
exceptionnelles, seraient données pour « gratter le
ciel ».
Les terrains ainsi lotis, avantagés par de belles
voies et un très grand parc ininterrompu, pren-
draient une valeur considérable, de tout premier
ordre, seraient enviés. On créerait de nouvelles
communications rapides, telles que le prolonge-
ment du Métropolitain et tous autres.
On formerait ainsi une ceinture dorée à la ville-
lumière, ce qui ferait un changement notable à
l'état actuel si regrettable et donnerait une meil-
leure impression aux si nombreux et illustres hôtes
qui viennent enrichir Paris à jet continu.
La caisse municipale s'emplirait sous plusieurs
formes et Paris serait enfin doté d'un précieux et
indispensable exutoire et la ventilation si à désirer
serait faite.
Le croquis ci-joint rend plus tangible ma pensée.
Eue. Dupuis,
Architecte.
7>Q3m..
Voîa iNtirrcrt} 9 ! F^rc : boteU j Srgndevoie &aiW<t.p\5
+-Jtôm-i Ufcc fotttetir 'fi---'35 m----jaw----A------100m--^ toute bqutaur