N° 2
LE RIRE
3
CHANSONS POUR RIRE
LE
AU MUSÉE GRÉVIN
Air : Il est en pierre!
DT Histoire écoutant la l’çon,
Pour l’honneur de la patrie,
Je souhait’ que l’suecès sourie
A Philippe deuxième du nom.
En mon âme et conscience,
La main sur le cœur, je crois
Qu’ce jeun’ due, rempli cl’ vaillance,
Serait Vmeilleur de nos rois;...
Car il est en cire, en cire ;
Pour lui tout effort est vain.
Rêvant qu’on l’appelle : « Sire ! ;>
Il figure chez Grévin
En cire, en cire, en cire.
Jules- Jouy.
Croquis de Fernand Fau.
L'affiche du RIRE
A la demande d’un grand nombre de nos
lecteurs nous reproduisons à la page’7 du
présent numéro une réduction de la ma-
gistrale lithographie que M. Louis An-
quetin a dessinée et qui a servi d’affiche de
lancement à notre journal. Cette affiche
mesurant 130 de haut sur 110 de large a été
tirée en bistre et non en noir, la pose d’af-
fiches en noir et blanc étant interdite par
I’Administration. Il est certain qu’à voir
tous les fantoches qui s’agitent au pied du
principal personnage, on aurait pu prendre
notre affiche pour un document officiel.
Le jeune duc cl’Orléans
Est dans Paris, sa bonn’ ville;
Chaqu’ jour, devant lui, défile
La foule aux regards béants.
Vient-il déclarer la guerre?...
On l’ignore et cependant
La polie’ ne s’inquiété guère
D’là présenc’ du prétendant !...
Car il est en cire, en cire;
Pour lui tout effort est vain.
Rêvant qu’on l’appelle : « Sire ! »
Il figure chez Grévin
En cire, en cire, en cire.
Le duc nous avait promis,
Dans un récent manifeste,
De revenir, cl’un piecl leste,
Au milieu de ses amis.
Fidèle à cette promesse,
Il vient, pour ouvrir le bal.
L’peuple, autour de lui, se presse ;
Mais i ndonn’ jamais l’signal;...
Car il est en cire, en cire;
Pour lui tout effort est vain.
Rêvant qu’on l’appelle : « Sire ! »
Il figure chez Grévin
En cire, en cire, en cire.
AVANT
APRÈS
LE RIRE
3
CHANSONS POUR RIRE
LE
AU MUSÉE GRÉVIN
Air : Il est en pierre!
DT Histoire écoutant la l’çon,
Pour l’honneur de la patrie,
Je souhait’ que l’suecès sourie
A Philippe deuxième du nom.
En mon âme et conscience,
La main sur le cœur, je crois
Qu’ce jeun’ due, rempli cl’ vaillance,
Serait Vmeilleur de nos rois;...
Car il est en cire, en cire ;
Pour lui tout effort est vain.
Rêvant qu’on l’appelle : « Sire ! ;>
Il figure chez Grévin
En cire, en cire, en cire.
Jules- Jouy.
Croquis de Fernand Fau.
L'affiche du RIRE
A la demande d’un grand nombre de nos
lecteurs nous reproduisons à la page’7 du
présent numéro une réduction de la ma-
gistrale lithographie que M. Louis An-
quetin a dessinée et qui a servi d’affiche de
lancement à notre journal. Cette affiche
mesurant 130 de haut sur 110 de large a été
tirée en bistre et non en noir, la pose d’af-
fiches en noir et blanc étant interdite par
I’Administration. Il est certain qu’à voir
tous les fantoches qui s’agitent au pied du
principal personnage, on aurait pu prendre
notre affiche pour un document officiel.
Le jeune duc cl’Orléans
Est dans Paris, sa bonn’ ville;
Chaqu’ jour, devant lui, défile
La foule aux regards béants.
Vient-il déclarer la guerre?...
On l’ignore et cependant
La polie’ ne s’inquiété guère
D’là présenc’ du prétendant !...
Car il est en cire, en cire;
Pour lui tout effort est vain.
Rêvant qu’on l’appelle : « Sire ! »
Il figure chez Grévin
En cire, en cire, en cire.
Le duc nous avait promis,
Dans un récent manifeste,
De revenir, cl’un piecl leste,
Au milieu de ses amis.
Fidèle à cette promesse,
Il vient, pour ouvrir le bal.
L’peuple, autour de lui, se presse ;
Mais i ndonn’ jamais l’signal;...
Car il est en cire, en cire;
Pour lui tout effort est vain.
Rêvant qu’on l’appelle : « Sire ! »
Il figure chez Grévin
En cire, en cire, en cire.
AVANT
APRÈS