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Le rire: journal humoristique — 1.1894-1895 (Nr. 1-52)

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https://doi.org/10.11588/diglit.25062#0049

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N° 4

LE RIRE

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MOT D’ENFANT

— Bébé, voudrais-tu être gendarme à pied ou .gendarme
à cheval?

Bébé, après avoir réfléchi : « Gendarme à cheval, bien sûr...
pour me sauver plus vite s’il venait des voleurs. »

(Ch. Caillon).

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LE COIN DES AMATEURS

Comme nous l’avons promis à nos lec-
teurs et aimables correspondants, nous com-
mençons aujourd’hui à publier des spéci-
mens choisis parmi les très nombreux en-
vois qui nous ont été adressés.

L’amusante composition et l’enveloppe
illustrée ci-contre sont dues à des amateurs
de rire et du Rire.

Nous ferons ainsi très fréquemment un
choix parmi les fantaisies les plus réussies
qui nous auront été envoyées.

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Mais nous devons encore donner une
petite indication générale. Beaucoup de nos
correspondants ont mal compris notre idée.
Leurs lettres débutent souvent ainsi :
« Comme vous cherchez des collabora-
teurs... », ou bien « Puisque vous promet-
tez d’insérer toutes les facéties et bons
mots, je vous envoie, etc., etc. »

Nous ne cherchons pas, en réalité, de col-
laborateurs. L’exceptionnelle équipe de des-
sinateurs et d’écrivains que nous avons réu-
nie nous dispense d’insister sur ce point.

Seulement, nous voulons contribuer à
mettre en lumière les véritables talents
humoristiques, qui n’ont pas l’occasion de
se produire, et contribuer ainsi au plus
grand plaisir de nos Lecteurs,

D’autre part, parmi la quantité de choses
extrêmement gaies et plaisantes qui nous
arrivent, nous sommes forcés de taire un
choix très limité, sous peine d’empiéter sur
l’actualité au détriment do l’ensemble de
nos lecteurs.

Nous remercions de nouveau tous nos cor-
respondants de leur empressement et de leur
sympathie, et nous profiterons des bonnes
idées qu’ils nous communiquent. Nous ter-
minons aujourd’hui par deux nouvelles à la
main dues à des amateurs.

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FABLE-EXPRESS (L’invalide)

Un soldat amputé qu’on vit jadis se battre,
Disait des chirurgiens en montrant ses genoux
— Laissez leur prendre un pied chez vous,

Ils en auront bientôt pris quatre,

(Maurice Calbet).

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