N° 57
LE RIRE
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„ . . „■„„; Voici — ça c'est fort ! —qu'on l'arrête.
Qui qui se promené a Londres V ^ ^ ,
Le ventre au chaud la tete a 1 ombre, Messieurs, mais... l'on se trompe.
Un cigare au coin de la-bouche Arton, je Mis sans pompe.
En calotte grecque, en babouches ? Pourauoi m'arrête-t-on?
p, % ry 1 ' Pourquoi m'arrète-t-on'
Lest Arton, Tontaine ton ton.
Tontaine, ton ton.
-m
Par JULES RENARD
- Devant Monsieur Coche/ère. - Ah,! d,î1 homme de police,
Vous exposerez l'affaire Faut"11 qu aussi ion sévisse
Disent-ils d'une voix tendre Contre un citoyen de Londres
- Mais, dit Arton, pour m'entendre, , Et que ion vous mette a 1 ombre.
Ou me mène t-on ? Le temps de bâcler votre levedecrou
Tontaine ton ton. ' Et Ie suis a vous- »
Le lâche Anonyme.
T A A 1TD CCCC Dans le couloir je marchais comme au bord d'un trou. Les nu-
J_y/\ IVl Al 1 Kc JO C méros ne se suivent pas, et mes gants frottés contre le mur sont
pleins de crasse.
maurice.
Illustrations de F. VALLOfTON CJfre amie 1 De îemPs e,n temPs> j'ouvrais la porte pour vous
, . guetter, vous prendre par la main. Je venais de la fermer. Je ne
(suite) vous entendais pas. Vous marchiez si doucement. Enfin je vous
ai fftanquée. C'est toujours ainsi que ça se passe. Mais vous voilà.
Défaites-vous. Otez votre manteau, votre chapeau. Comment vous
portez-vous. Avez-vous froid? Voulez-vous que j'allume du feu. Il
est tout prêt. Je n'ai qu'à mettre une allumette.
blanche.
Oh 1 non, j'étouffe assez.
maurice.
Voulez-vous prendre quelque chose, un verre d'eau sucrée avec
du cognac dedans.
blanche.
Non, je n'ai pas soif. Je voudrais seulement m'asseoir.
maurice.
Tenez, dans mon fauteuil, Vous serez mieux que sur une chaise.
Vous regardez ma chambre.
blanche.
Oui, elle parait un peu petite.
INVENTAIRE Maurice.
T>r^.r,n „■„ 7 ; h i ,./ , Pour trente francs par mois, dans ce quartier, c'est tout ce qu'on
niKS II! ,Q COTW,la (]Tbl7ure fu Petit sac qu'elle trouve : une table, deux chaises, un lit. Le lit est très bon.
porte a La main, Blanche entre dans la chambre de Maurice.
blanche.
blanche. Jamais je n'avais vu une chambre de garçon. C'est drôle.
■ Ah ! il faut vous aimer ! j'ai cru que les yeux du patron de l'hôtel Maurice.
allaient partir, quand je suis passée devant la loge, sans rien dire. C'est drôle à voir une fois. On s'y habitué
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LE RIRE
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„ . . „■„„; Voici — ça c'est fort ! —qu'on l'arrête.
Qui qui se promené a Londres V ^ ^ ,
Le ventre au chaud la tete a 1 ombre, Messieurs, mais... l'on se trompe.
Un cigare au coin de la-bouche Arton, je Mis sans pompe.
En calotte grecque, en babouches ? Pourauoi m'arrête-t-on?
p, % ry 1 ' Pourquoi m'arrète-t-on'
Lest Arton, Tontaine ton ton.
Tontaine, ton ton.
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Par JULES RENARD
- Devant Monsieur Coche/ère. - Ah,! d,î1 homme de police,
Vous exposerez l'affaire Faut"11 qu aussi ion sévisse
Disent-ils d'une voix tendre Contre un citoyen de Londres
- Mais, dit Arton, pour m'entendre, , Et que ion vous mette a 1 ombre.
Ou me mène t-on ? Le temps de bâcler votre levedecrou
Tontaine ton ton. ' Et Ie suis a vous- »
Le lâche Anonyme.
T A A 1TD CCCC Dans le couloir je marchais comme au bord d'un trou. Les nu-
J_y/\ IVl Al 1 Kc JO C méros ne se suivent pas, et mes gants frottés contre le mur sont
pleins de crasse.
maurice.
Illustrations de F. VALLOfTON CJfre amie 1 De îemPs e,n temPs> j'ouvrais la porte pour vous
, . guetter, vous prendre par la main. Je venais de la fermer. Je ne
(suite) vous entendais pas. Vous marchiez si doucement. Enfin je vous
ai fftanquée. C'est toujours ainsi que ça se passe. Mais vous voilà.
Défaites-vous. Otez votre manteau, votre chapeau. Comment vous
portez-vous. Avez-vous froid? Voulez-vous que j'allume du feu. Il
est tout prêt. Je n'ai qu'à mettre une allumette.
blanche.
Oh 1 non, j'étouffe assez.
maurice.
Voulez-vous prendre quelque chose, un verre d'eau sucrée avec
du cognac dedans.
blanche.
Non, je n'ai pas soif. Je voudrais seulement m'asseoir.
maurice.
Tenez, dans mon fauteuil, Vous serez mieux que sur une chaise.
Vous regardez ma chambre.
blanche.
Oui, elle parait un peu petite.
INVENTAIRE Maurice.
T>r^.r,n „■„ 7 ; h i ,./ , Pour trente francs par mois, dans ce quartier, c'est tout ce qu'on
niKS II! ,Q COTW,la (]Tbl7ure fu Petit sac qu'elle trouve : une table, deux chaises, un lit. Le lit est très bon.
porte a La main, Blanche entre dans la chambre de Maurice.
blanche.
blanche. Jamais je n'avais vu une chambre de garçon. C'est drôle.
■ Ah ! il faut vous aimer ! j'ai cru que les yeux du patron de l'hôtel Maurice.
allaient partir, quand je suis passée devant la loge, sans rien dire. C'est drôle à voir une fois. On s'y habitué
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