m. rjrçoiMME. — Nullement, monsieur le commissaire. Elle recevait un agent. — Le concierge dit que ça remonte à une heure environ,
des messieurs... troisième monsieur.. — A.h • Et selon lui, c'est un crime?
deuxième monsieur. — Et vous l'encouragiez. Joli métier! un agent. — Il l'affirme.
mmo lhomme. — Mais, monsieur le commissaire... troisième monsieur. — Il me faut une information plus précise.
deuxième monsieur. — Faites donc taire votre vieille bonne et m. i.homme. — Tu entends, il parle d'information : c'est encore un
''épondez... journaliste»
M. liiomme. — Mon Dieu, monsieur le commissaire, je m'excuse troisième monsieur. — Je vais interroger le voisin. Hé, monsieur!
de... s'il vous plaît ?
deuxième monsieur. — Pourquoi vous excusez-vous? Est-ce que m. liiomme. — Attends, il va payer pour les autres; je vais le faire
Par hasard?... Oh! oh ! Il y a pou de chemin d'une fenêtre à l'autre. poser. (Au commissaire.) Dites donc, espèce de bouffi, est-ce que
C'est çà. Vous avez accompli le crime de complicité avec votre vous vous êtes donné le mot pour me raser!
'cille bonne. troisième monsieur. —Mais...
dem' lhomme.-Comment! monsieur le commissaire me soupçonne m lh0>ime. - Vous allez me demander mes nom et prénoms
pour les mettre dans vos sales feuilles? Je m'appelle zut et je vous
deuxième monsieur. — Malheureux ! Et vous avouez avec un cy- em)jete
nisme révoltant! „ n, ,u •
_ .... troisieme monsieur. — Oh ! MaiS...
m. lhomme. — Permettez, monsieur le commissaire... . . , ,
_ . y-v . , , , m. liiomme. — Vous pouvez écrire, si vous vouu z, que c est moi
deuxième monsieur. — Pourquoi m appelez-vous tout le temps . . . , ., ....1 ,' , 1 . , .
. ,, „, , ,. , T i ,ti >■ (\m iU commis le crime et que e m en vante; et hchez-moi la paix
commissaire? Je suis M. Secholle, reporter du Journal. (Il dispa- n . . . 1 •■ , , , . ,
r>„*s \ ■ , ou ie sors sur le carre pour vous, soulever ie derrière*., espèce de
rail.) Bonsoir ! f h àlo '
m. lhomme. — Eh bien ! dites donc, voyou ! Il a filé et il a bien
fait; il n'y a donc que des reporters, ce soir ? troisième monsieur. - Ah ! Misérable, vous avouez impudemment
m»>° lhomme. - Que veux-tu ? Il avait bien Hair d'un juge. On votre cnme ?.t PW dessus le marché vous avez l'audace d'insulter la
Peut se tromper de ça. La maison va être pleine de journalistes. Ils justice et de menacer un magistrat!
se signalent les bons endroits. m* lhomme» — La justice?... Comment?... Vous n'êtes pas re-
m. lhomme. — Tiens, en voilà encore un... ce petit blanc-bec qui porter?
s'amène. Celui-hi je ne le manque pas ! troisième monsieur. — Je suis le commissaire du quartier. Agent,
m"10 lhomme. — Viens te coucher, Lhomme, ça vaudra mieux. empoignez-moi cet homme.
m. lhomme. — Laisse, je te dis. m. lhomme. — Commissaire ! Je suis perdu. (L'agent l'empoigne.)
troisième monsieur, à C'autre fenêtre. —Voyons, le théâtre du Encore une erreur judiciaire! (Rideau.)
crime. Oh! tout est sens dessus dessous; les meubles sont dérangés,
les clefs ne sont plus aux armoires ! A quelle heure remonte l'apei- Pierre Veber.
dent?
1 '"■ iiiniiimi......n.n.mil
^^^^
LtUlUUlIii
^IJIiilllll^UllillllJIUJIIIlillMIIUimill/inii'iluillllUillliiuililiiliiiiiuiiiiuiiiuiii
r.nr.ioifrnez-mni ecl hotr.nir
des messieurs... troisième monsieur.. — A.h • Et selon lui, c'est un crime?
deuxième monsieur. — Et vous l'encouragiez. Joli métier! un agent. — Il l'affirme.
mmo lhomme. — Mais, monsieur le commissaire... troisième monsieur. — Il me faut une information plus précise.
deuxième monsieur. — Faites donc taire votre vieille bonne et m. i.homme. — Tu entends, il parle d'information : c'est encore un
''épondez... journaliste»
M. liiomme. — Mon Dieu, monsieur le commissaire, je m'excuse troisième monsieur. — Je vais interroger le voisin. Hé, monsieur!
de... s'il vous plaît ?
deuxième monsieur. — Pourquoi vous excusez-vous? Est-ce que m. liiomme. — Attends, il va payer pour les autres; je vais le faire
Par hasard?... Oh! oh ! Il y a pou de chemin d'une fenêtre à l'autre. poser. (Au commissaire.) Dites donc, espèce de bouffi, est-ce que
C'est çà. Vous avez accompli le crime de complicité avec votre vous vous êtes donné le mot pour me raser!
'cille bonne. troisième monsieur. —Mais...
dem' lhomme.-Comment! monsieur le commissaire me soupçonne m lh0>ime. - Vous allez me demander mes nom et prénoms
pour les mettre dans vos sales feuilles? Je m'appelle zut et je vous
deuxième monsieur. — Malheureux ! Et vous avouez avec un cy- em)jete
nisme révoltant! „ n, ,u •
_ .... troisieme monsieur. — Oh ! MaiS...
m. lhomme. — Permettez, monsieur le commissaire... . . , ,
_ . y-v . , , , m. liiomme. — Vous pouvez écrire, si vous vouu z, que c est moi
deuxième monsieur. — Pourquoi m appelez-vous tout le temps . . . , ., ....1 ,' , 1 . , .
. ,, „, , ,. , T i ,ti >■ (\m iU commis le crime et que e m en vante; et hchez-moi la paix
commissaire? Je suis M. Secholle, reporter du Journal. (Il dispa- n . . . 1 •■ , , , . ,
r>„*s \ ■ , ou ie sors sur le carre pour vous, soulever ie derrière*., espèce de
rail.) Bonsoir ! f h àlo '
m. lhomme. — Eh bien ! dites donc, voyou ! Il a filé et il a bien
fait; il n'y a donc que des reporters, ce soir ? troisième monsieur. - Ah ! Misérable, vous avouez impudemment
m»>° lhomme. - Que veux-tu ? Il avait bien Hair d'un juge. On votre cnme ?.t PW dessus le marché vous avez l'audace d'insulter la
Peut se tromper de ça. La maison va être pleine de journalistes. Ils justice et de menacer un magistrat!
se signalent les bons endroits. m* lhomme» — La justice?... Comment?... Vous n'êtes pas re-
m. lhomme. — Tiens, en voilà encore un... ce petit blanc-bec qui porter?
s'amène. Celui-hi je ne le manque pas ! troisième monsieur. — Je suis le commissaire du quartier. Agent,
m"10 lhomme. — Viens te coucher, Lhomme, ça vaudra mieux. empoignez-moi cet homme.
m. lhomme. — Laisse, je te dis. m. lhomme. — Commissaire ! Je suis perdu. (L'agent l'empoigne.)
troisième monsieur, à C'autre fenêtre. —Voyons, le théâtre du Encore une erreur judiciaire! (Rideau.)
crime. Oh! tout est sens dessus dessous; les meubles sont dérangés,
les clefs ne sont plus aux armoires ! A quelle heure remonte l'apei- Pierre Veber.
dent?
1 '"■ iiiniiimi......n.n.mil
^^^^
LtUlUUlIii
^IJIiilllll^UllillllJIUJIIIlillMIIUimill/inii'iluillllUillliiuililiiliiiiiuiiiiuiiiuiii
r.nr.ioifrnez-mni ecl hotr.nir
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
A la fenêtre, par Pierre Veber
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1897
Entstehungsdatum (normiert)
1892 - 1902
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)