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'M/WÊtT YDAYTO Y r-1^ PA1ï^nïï?YG nous voyons (le belles choses,
rUUK Aj Al» O UUlïlfeDA a?j A! o Des gouffres noirs, des blancs sommets,
L>es jardins tout verts et tout roses
©WBPM'' " OUI N'ONT PAS PRIS DE VACANCES 0Ù rien ne se fane jamais!
,_„ Parfois aussi, pour rêoer d'Dne...
Aimée en un soir très ancien,
^■^Ê^ÊÊS^S^^* r -7i - a . . , Nous profitons d'un clair de lune
^ftSÊÊB1 / La ™ome< et,les rues Que nous offre l'électricien.
'**q'?^MÊ&lf >.' somnolent sous des cwux très gris. M
Où sont les snobs? où sont les gruesf
Le Tout-Paris est hors Paris. ' Au moyen d'une toile lisse ,
'f 1 &$SjL^l' 't' Un gros monsieur tout seul s'étale Bruissant contre un fort rouleau,
Aux vingt-cinq tables de Pousset, Nous réalisons sans malice
VA dans la grande capitale La tempête, la grêle et l'eau.
Il n'y a que nous et Sarcey. Sur nous les éléments font rage:
Calmes, nous les laissons clamer,
r~, , , Et jouissons d'un bel orarje
Restons en scène, camarades... o,„?„ fja nruiQ P„Am
S&mEL nesions en scène, camaraaes... Sans crain[e cje nous enrhumer,
^^^^p On y fait de si beaux séjours,
^j^^^^^^SÊT Des bois, des monts, des lacs, des rades...
'^'■^M^i^^^^^^^^^L Mais nous voyons ça tous les jours! Allez, échauffez-vous la bile,
fv\ ,. Pour nous, point de nuit sans étoile, Manque: vos trains, bons enragés!
■ '^^■'^^rÉ^^0^^^^Ê Ni de beau temps qui ne soit sûr; Et railler, l'acteur, immobile
*'^f^^MËÊÈ^^'-'^^^8^ Car les deux qu'on peint sur la toile En des sites ignifugés! ^.K )
Gardent un éternel azur. Coures jusqu'aux lies Marquises #'#'"'
Ou jusqu'aux Pôles, mes garçons... • "
■^a^^MaT^M Clrâce aux Rubês, grâce aux Lacustres, ^8^7/mus Pqui ll^pustlns.
amis' en avons-nous vus 1 1
^'••?j^^^^^^^^a Des palais aux riches pilastres, Colias.
i-^/^fi^^^^Ê^ Des coins de forêt imprévus!
ï:»f^^t&&h Avant-hier c'était la Bretagne,
' ''$0&wMÊi Demain Tyr, dans deux jours Alger,
^éÊ^mÊft C'est à nous que vient la montagne,
Et nous voyageons sans bouger!
- ' Car, pour nous éviter des courses,
^* s Des machinistes en velours
, ' Viennent mettre à nos pieds des sources
Et sur 710s têtes des deux lourds.
.,- Ou bien c'est un lac d'émeraude
-< Qu'on descend, « du fond », — lue dormant,
y''' Mais qu'uvec une chiquenaude
On fait onduler doucement.
ILLUSION D'OPTIQUE OU L'OPPORTUN CHAMEAU
par Maurice Radiguet
T. S. V. P.
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'M/WÊtT YDAYTO Y r-1^ PA1ï^nïï?YG nous voyons (le belles choses,
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L>es jardins tout verts et tout roses
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Aimée en un soir très ancien,
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^ftSÊÊB1 / La ™ome< et,les rues Que nous offre l'électricien.
'**q'?^MÊ&lf >.' somnolent sous des cwux très gris. M
Où sont les snobs? où sont les gruesf
Le Tout-Paris est hors Paris. ' Au moyen d'une toile lisse ,
'f 1 &$SjL^l' 't' Un gros monsieur tout seul s'étale Bruissant contre un fort rouleau,
Aux vingt-cinq tables de Pousset, Nous réalisons sans malice
VA dans la grande capitale La tempête, la grêle et l'eau.
Il n'y a que nous et Sarcey. Sur nous les éléments font rage:
Calmes, nous les laissons clamer,
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Restons en scène, camarades... o,„?„ fja nruiQ P„Am
S&mEL nesions en scène, camaraaes... Sans crain[e cje nous enrhumer,
^^^^p On y fait de si beaux séjours,
^j^^^^^^SÊT Des bois, des monts, des lacs, des rades...
'^'■^M^i^^^^^^^^^L Mais nous voyons ça tous les jours! Allez, échauffez-vous la bile,
fv\ ,. Pour nous, point de nuit sans étoile, Manque: vos trains, bons enragés!
■ '^^■'^^rÉ^^0^^^^Ê Ni de beau temps qui ne soit sûr; Et railler, l'acteur, immobile
*'^f^^MËÊÈ^^'-'^^^8^ Car les deux qu'on peint sur la toile En des sites ignifugés! ^.K )
Gardent un éternel azur. Coures jusqu'aux lies Marquises #'#'"'
Ou jusqu'aux Pôles, mes garçons... • "
■^a^^MaT^M Clrâce aux Rubês, grâce aux Lacustres, ^8^7/mus Pqui ll^pustlns.
amis' en avons-nous vus 1 1
^'••?j^^^^^^^^a Des palais aux riches pilastres, Colias.
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' ''$0&wMÊi Demain Tyr, dans deux jours Alger,
^éÊ^mÊft C'est à nous que vient la montagne,
Et nous voyageons sans bouger!
- ' Car, pour nous éviter des courses,
^* s Des machinistes en velours
, ' Viennent mettre à nos pieds des sources
Et sur 710s têtes des deux lourds.
.,- Ou bien c'est un lac d'émeraude
-< Qu'on descend, « du fond », — lue dormant,
y''' Mais qu'uvec une chiquenaude
On fait onduler doucement.
ILLUSION D'OPTIQUE OU L'OPPORTUN CHAMEAU
par Maurice Radiguet
T. S. V. P.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1897
Entstehungsdatum (normiert)
1892 - 1902
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)