Le rire: journal humoristique (3.1896-1897 (Nr. 105-156))

ÉGHOS DU RXRE

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Une marchande qui connaît le goût d'André
"f heuriet pour les champignons lui en vante
de très ordinaires en termes amphigouriques :
—; Voyez, dit-elle, les superbes bolets, durs
comme du chêne- de vrais bolets de canon !

— Oh ! fait le spirituel académicien, des bo-
lets de coq, tout au plus.

Lu dans l'album de la,comtesse deZ*** nui
reçoit tous les samedis les poètes'symbolistes
et norvégiens de passage, ce brumeux apho-
risme : « Je suis né trop tard dans un siècle
trop tôt ! »

Exaspéré du sans-gêne avec lequel les
douaniers sont accoutumés . de. bousculer les
bagages, d'houspiller de leurs mains sales le
linge et les robes claires, de'rétourner comme ■
une simple salade le contenu des malles, X...
a fini par faire peindre dans le couvercle de
la sienne, cette simple inscription qui, parait-
il, produit son effet :

« Il y a des pièges .' »

Une grave revue académique était tout
étonnée do voir affluer soudain les désabon-
nements ; de plus elle recevait quantité de
lettres injurieuses où les lecteurs traitaient
carrément directeur et rédacteurs de porno-
graphes.

On finit par en découvrir la cause mysté-
rieuse.

Sur le dernier fascicule, au lieu de Revue
mensuelle on lisait : Revue sensuelle! Une
simple coquille.

Décidément l'hiver arrive ; ce matin, sous
mes fenêtres, j'ai entendu le marchand do
bois qui chantait à sa femme :

« Dans les chantiers roses nous irons tous deux... »
Je dois ajouter qu'il est Auvergnat.

ï flTHI TITTÏff incruste, dessins traversant réunissent. ,,,„, • i:< < „ 1 >

I H j K fM Inusable, .f. ri;iîi;s r< du.î v.d, — Que t a dit ton danseur/

UUWJUUViii 93, avenue de l'0D6ra et 93, bout. SébastopoJ — H m'a demandé si j'étais d'Orléans, Dessin d'EçsGF"

LES VASSALES

Ce que c'est gourmand et mendiant les chiens ! Moi, est-ce que ie — Citoyennes, les hommes sont des égoïstes, il faut leur refuser nos

vais vous demander de la pâtée? De£Sin de Couturier. faveurs.