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0.5
1 cm
— CM
— O
: rêve (rien de M. Détaille). Dessin (J'IIeidbrinck.
Dafer l'appelle en son cabinet, à l'issue de la représentation, et,
comme le renard de la fable, lui tint à peu près ce langage : _
— D'abord, je te félicite de ton succès de ce soir... Je suis très
content de toi. Voyons, qu'est-ce que tu gagnes ici?
La jeune acteuse n'en croyant pas ses ouïes, nomme la modeste
somme.
arpolette. Et Dafer :
accessoire — Eh bien! réjouis-toi, je ne te diminuerai pas.
— A. partir d'aujourd'hui, disait-il à une «utilité», vous n'êtes plus
premier figurant... vous êtes artiste... les petits rôles.
— Oh! monsieur!!!
— Oui, vous aurez donc une légère diminution.
C'est ce mèmj =- ^ mpe à F°n- jj n'est pas unique, le directeur de province qui faisait imprimer
tainebleau et, <j| =_œ W tout, il fit chaque jour au bas de ses affiches cet avis ineffable :
lever le rideau, ^ _p |?ois saluts £a Direction prévient MM. les Commerçants de la ville qu'elle
traditionnels: I _ ~_ ne répond pas des dettes contractées par les Artistes.
— Mesdames» = N g « |ndigne de Et, en caractères plus gros :
Molière, nous n = Q = œ Xes Artistes sont payés tous les lundis, de 1 heure à 2 heures.
■ ■ ■ ! EL o'*"0 -
C'est le tour j = V«/ La légende raconte que Lireux étant directeur de l'Odéon, cons-
tata, un soir de choléra, la présence dans la salle de trois specta-
=_T i lient indis
Je l'ai rem = o> fj
— m
Dialogue entJ = ^ teurs seulement.
— Comment! E~ Q) c c\j I:)us ^e vos Les infortunés se regardaient lugubrement, tandis que, derrière
deux cents frarj — m ^ a> > le rideau, les acteurs navrés se désolaient à l'idée de jouer cinq
Hein? _ = /fr j= 2 i actes devant un tel public.
si/ ^ I 1° théâtre, Lireux, soudain, fit lever la toile et, s'avançant devant la rampe
I ..20 francs — Messieurs, la représentation de ce soir ne serait pas, je crois,
q>< ^K^^^Km femmes... plus gaie pour vous que pour nous. Si donc vous le voulez bien,
vous allez passer au bureau où l'on vous rendra votre argent, Après
quoi, vous voudrez bien venir me rejoindre au café Tabourïn, en
-3 « > es recettes face, où je vous .----
ZZ G Ù îennement offre des eroffs hy- . Officiers ministériels.
„nn A* en* n^r*— □ u j? 5 i^ds de fab* de pierres et diamants imitation, t.
une de ses perl E ±J giéniques et un J des Immeubles-Industriels, 5 et 7; av.force motrice
Un soir, une =_c\i n _ est gentil- whist a quatre. etdroitaubail,etc. Aadj.ét.M-Manuel,not.l82,rue
lette » lut, de 1 = w aoirs, 1 od- Rivoli,Ielloct.971h.M.àp.(p<èt.baiss.)20.000f.March.
jet d'une ovatic — f ] Félix Galipaux. ensus.S'ad,àM.chale,synd.,7,BdStMicheletaunot.
E T- m o I
— O
: rêve (rien de M. Détaille). Dessin (J'IIeidbrinck.
Dafer l'appelle en son cabinet, à l'issue de la représentation, et,
comme le renard de la fable, lui tint à peu près ce langage : _
— D'abord, je te félicite de ton succès de ce soir... Je suis très
content de toi. Voyons, qu'est-ce que tu gagnes ici?
La jeune acteuse n'en croyant pas ses ouïes, nomme la modeste
somme.
arpolette. Et Dafer :
accessoire — Eh bien! réjouis-toi, je ne te diminuerai pas.
— A. partir d'aujourd'hui, disait-il à une «utilité», vous n'êtes plus
premier figurant... vous êtes artiste... les petits rôles.
— Oh! monsieur!!!
— Oui, vous aurez donc une légère diminution.
C'est ce mèmj =- ^ mpe à F°n- jj n'est pas unique, le directeur de province qui faisait imprimer
tainebleau et, <j| =_œ W tout, il fit chaque jour au bas de ses affiches cet avis ineffable :
lever le rideau, ^ _p |?ois saluts £a Direction prévient MM. les Commerçants de la ville qu'elle
traditionnels: I _ ~_ ne répond pas des dettes contractées par les Artistes.
— Mesdames» = N g « |ndigne de Et, en caractères plus gros :
Molière, nous n = Q = œ Xes Artistes sont payés tous les lundis, de 1 heure à 2 heures.
■ ■ ■ ! EL o'*"0 -
C'est le tour j = V«/ La légende raconte que Lireux étant directeur de l'Odéon, cons-
tata, un soir de choléra, la présence dans la salle de trois specta-
=_T i lient indis
Je l'ai rem = o> fj
— m
Dialogue entJ = ^ teurs seulement.
— Comment! E~ Q) c c\j I:)us ^e vos Les infortunés se regardaient lugubrement, tandis que, derrière
deux cents frarj — m ^ a> > le rideau, les acteurs navrés se désolaient à l'idée de jouer cinq
Hein? _ = /fr j= 2 i actes devant un tel public.
si/ ^ I 1° théâtre, Lireux, soudain, fit lever la toile et, s'avançant devant la rampe
I ..20 francs — Messieurs, la représentation de ce soir ne serait pas, je crois,
q>< ^K^^^Km femmes... plus gaie pour vous que pour nous. Si donc vous le voulez bien,
vous allez passer au bureau où l'on vous rendra votre argent, Après
quoi, vous voudrez bien venir me rejoindre au café Tabourïn, en
-3 « > es recettes face, où je vous .----
ZZ G Ù îennement offre des eroffs hy- . Officiers ministériels.
„nn A* en* n^r*— □ u j? 5 i^ds de fab* de pierres et diamants imitation, t.
une de ses perl E ±J giéniques et un J des Immeubles-Industriels, 5 et 7; av.force motrice
Un soir, une =_c\i n _ est gentil- whist a quatre. etdroitaubail,etc. Aadj.ét.M-Manuel,not.l82,rue
lette » lut, de 1 = w aoirs, 1 od- Rivoli,Ielloct.971h.M.àp.(p<èt.baiss.)20.000f.March.
jet d'une ovatic — f ] Félix Galipaux. ensus.S'ad,àM.chale,synd.,7,BdStMicheletaunot.
E T- m o I