ÉGHOS DU RXRE
Chronique du feu à Saint-Privas. — On
nous écrit : Un incendie a détruit, cette nuit,
l'étude de maître Vacation, l'estimable huis-
sier dé notre ville. L'incendie est dû à la
bienveillance.
4P
Etranger. — L'immense territoire do Bran- r^=^=^^^^^^}^^l^jÊÊf^(iTffi^Y^r^^v^^
dymbury (Texas) entièrement composé de "^^^^^^^^^^Mj^^^^^^^^^^\1^^^m'-^I'
prairies, est, à l'heure qu'il est, la proie des ^^^^'^^^^^m^^^^^^^^^^. vf^Êffify^
flammes. On attribue ce désastre à l'impru- ^^^s^!^^^':^i^^^^-j^c^^,(<ffi" '^^^^É^i^^lf ^
dence d'un fumeur. E^^.^S^vV^^^^^^^^^'^/Q^^^^JÉI wÊÈL^
Paris. — La caserne des pompiers de la
rue Foyatier présentait hier soir le spectacle
d'un vaste brasier. Les malheureux loca-
taires, ont eu à peine le temps de se sauver,
en chemise, à peine vêtus d'une hache. Mais
grâce à la prompte arrivée des civils, on se
rendit promptement maître du fléau.
A cette affreuse nouvelle, la comtesse so
tordit les pieds de désespoir...
Un vagabond trouve sur le pavé une petîto
broche en or.
— Ça doit valoir de l'argent, dit-il.
Après une très violente discussion poli-
tique, deux noctambules s'aperçoivent qu'ils
étaient du même avis et entrent, en chan-
tant la Marseillaise, chez le marchand de
vin.
— On a raison de dire, sourit l'un, qu'en
France tout finit par des chansons.
— Par des échansons, rectifie l'autre, en
commandant deux demi-setiers.
Le flacon de voyage innové par la maison
delà Crème Simon obtient un réel succès.
Nécrologie. — M. Cloche, dont nous atten-
dions la mort avec impatience, vient de s'é-
teindre à Carcassonne. C'était un arbromane
distingué. Il était président de la Société de
secours aux noyers et chevalier de la Légion
d'honneur.
incruste, dessins traversant t'énaisseai. — Mais, c'est pour papa.
— Qui cest, ton papa?
IilNllliEllin '"«sable. ./. férus et nvnwD.
UUIUUUU4U 28, avenue de l'Onéra et 93, fcoul. Sébastowfl
— Attends, je vais te faire prendre mes pommes!
-— Mais, c'est pour papa.
— Qui c'est, ton papa?
— C'est Guillaume Tell. Dessin d'Abel Faivbe.
LA VIE AU CAFÉ prouve que l'Asie, l'Afrique et tous les autres pays seront bientôt
sous la coupe de ces gars-là...
~ mme touffe, agréablement chatouillée. — Vous en êtes sûr, mon-
Y ■ j i» a 1 sieur Mange?
J—i2L ITflSlin CL S 1 Jr^rifflS bG]?l?0 mange, après le regard qui en dit long.— C'est simple, consultez
" l'histoire. Duguesclin, Jeanne Darc, la guerre de Cent-Ans... N'est-
~~~~~~~~- ce pas aussi clair que du jus de chique ?
touffe, fermant son Bottin. — Ah ! tu exagères toujours...
La scène se passe au café de la Vachalcade, à Montmartre. La T ? ■ v ? ? -n * • +■ „ *
de Mm<3 Touffe
Pendant que Touffe paraît vouloir apprendre le Bottin par cœur,
Mme Touffe et Mange, après avoir placé délicatement les cartons mange, en opérant de savantes pressions. — Je ne parle pas seu-
des journaux illustrés entre leur poitrine et la table, manifestent lement pour la France... Mais au Cambodge... dans l'île de la
le violent désir de s'occuper sous ce précieux paravent. Grande-Jatte, à la Terre de Feu, entends-tu, Touffe, même sur le
Mange cherche toutefois à lancer Touffe dans une discussion Mont-Blanc, on retrouve les influences des Iles-Britanniques...
politique; il commence : mma touffe, la pensée certainement autre part. — Ah !...
^ , „ . „ mange, décisif.— Parfaitement! Partout on sent la main de l'An-
— lu auras beau dire et beau faire, les Anglais nous feront tou- o-ieterre
jours le poil. & •„ . . ^ , , ,
<>.,., , .r, , _ , , touffe, en attirant a lui les journaux illustres. — Tu blagues!
touffe, qui s en tamponne le coquillard. - Peuh ! (Apercevant ce qui se passait sous les cartons protecteurs. — Après
mange, l'air convaincu. — Si, mon vieux, je les connais, moi; j'ai un temps, légèrement ironique, mais vexé tout de même :) — Eh
habité six mois Maisons-Lafitte... bien ! j'espère que tu en as une santé, toi, d'appeler ça la main de
touffe, toujours aussi f m'enfoutiste. — Ça prouve? l'Angleterre...
mange, en frôlant délicatement la gorge de Mme Touffe. — Ça Charles Qutnel.
Chronique du feu à Saint-Privas. — On
nous écrit : Un incendie a détruit, cette nuit,
l'étude de maître Vacation, l'estimable huis-
sier dé notre ville. L'incendie est dû à la
bienveillance.
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Etranger. — L'immense territoire do Bran- r^=^=^^^^^^}^^l^jÊÊf^(iTffi^Y^r^^v^^
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Paris. — La caserne des pompiers de la
rue Foyatier présentait hier soir le spectacle
d'un vaste brasier. Les malheureux loca-
taires, ont eu à peine le temps de se sauver,
en chemise, à peine vêtus d'une hache. Mais
grâce à la prompte arrivée des civils, on se
rendit promptement maître du fléau.
A cette affreuse nouvelle, la comtesse so
tordit les pieds de désespoir...
Un vagabond trouve sur le pavé une petîto
broche en or.
— Ça doit valoir de l'argent, dit-il.
Après une très violente discussion poli-
tique, deux noctambules s'aperçoivent qu'ils
étaient du même avis et entrent, en chan-
tant la Marseillaise, chez le marchand de
vin.
— On a raison de dire, sourit l'un, qu'en
France tout finit par des chansons.
— Par des échansons, rectifie l'autre, en
commandant deux demi-setiers.
Le flacon de voyage innové par la maison
delà Crème Simon obtient un réel succès.
Nécrologie. — M. Cloche, dont nous atten-
dions la mort avec impatience, vient de s'é-
teindre à Carcassonne. C'était un arbromane
distingué. Il était président de la Société de
secours aux noyers et chevalier de la Légion
d'honneur.
incruste, dessins traversant t'énaisseai. — Mais, c'est pour papa.
— Qui cest, ton papa?
IilNllliEllin '"«sable. ./. férus et nvnwD.
UUIUUUU4U 28, avenue de l'Onéra et 93, fcoul. Sébastowfl
— Attends, je vais te faire prendre mes pommes!
-— Mais, c'est pour papa.
— Qui c'est, ton papa?
— C'est Guillaume Tell. Dessin d'Abel Faivbe.
LA VIE AU CAFÉ prouve que l'Asie, l'Afrique et tous les autres pays seront bientôt
sous la coupe de ces gars-là...
~ mme touffe, agréablement chatouillée. — Vous en êtes sûr, mon-
Y ■ j i» a 1 sieur Mange?
J—i2L ITflSlin CL S 1 Jr^rifflS bG]?l?0 mange, après le regard qui en dit long.— C'est simple, consultez
" l'histoire. Duguesclin, Jeanne Darc, la guerre de Cent-Ans... N'est-
~~~~~~~~- ce pas aussi clair que du jus de chique ?
touffe, fermant son Bottin. — Ah ! tu exagères toujours...
La scène se passe au café de la Vachalcade, à Montmartre. La T ? ■ v ? ? -n * • +■ „ *
de Mm<3 Touffe
Pendant que Touffe paraît vouloir apprendre le Bottin par cœur,
Mme Touffe et Mange, après avoir placé délicatement les cartons mange, en opérant de savantes pressions. — Je ne parle pas seu-
des journaux illustrés entre leur poitrine et la table, manifestent lement pour la France... Mais au Cambodge... dans l'île de la
le violent désir de s'occuper sous ce précieux paravent. Grande-Jatte, à la Terre de Feu, entends-tu, Touffe, même sur le
Mange cherche toutefois à lancer Touffe dans une discussion Mont-Blanc, on retrouve les influences des Iles-Britanniques...
politique; il commence : mma touffe, la pensée certainement autre part. — Ah !...
^ , „ . „ mange, décisif.— Parfaitement! Partout on sent la main de l'An-
— lu auras beau dire et beau faire, les Anglais nous feront tou- o-ieterre
jours le poil. & •„ . . ^ , , ,
<>.,., , .r, , _ , , touffe, en attirant a lui les journaux illustres. — Tu blagues!
touffe, qui s en tamponne le coquillard. - Peuh ! (Apercevant ce qui se passait sous les cartons protecteurs. — Après
mange, l'air convaincu. — Si, mon vieux, je les connais, moi; j'ai un temps, légèrement ironique, mais vexé tout de même :) — Eh
habité six mois Maisons-Lafitte... bien ! j'espère que tu en as une santé, toi, d'appeler ça la main de
touffe, toujours aussi f m'enfoutiste. — Ça prouve? l'Angleterre...
mange, en frôlant délicatement la gorge de Mme Touffe. — Ça Charles Qutnel.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1897
Entstehungsdatum (normiert)
1892 - 1902
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 160 (27 Novembre 1897), S. 5
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg