HR) J *&3g; l. Pour avoir une petite femme à sortir et à montrer, pas plus.
BHHRy 2. Pour dissiper la thune dominicale.
PP^S/ ' 3' IJ°U1' la faii c venir un uimancne à Melun et épater les camarades.
iMffi&^^MwWmWm m^ÈS** l>ar lassitude de la vie de garçon.
;/^^row!S|PHHH J^**^ 5. Pour lui procurer de superbes relations.
/ V*Tjfcp*w£»^HB^^^ 6. L'austère magistrat, parce qu'il croit avoir reconnu un ancien témoin d'us.
/ ~~^à procès de mœurs.
/ ! ÂW 7' P0U1 faire Un S°rt" I>essin de L. Burret.
/ /' ,/ LA VIE AU CAFE m. brosselard. — Si l'Autriche bouge, nous la passons à tabac.
jlj /jl / - m. rate. — Quant à l'Angleterre?...
i (,\ m' bhosselard. — Nous l'aplatissons comme un fromage mou.
f/ jlf DES GENS PACIFIQUES Charles Quinel.
^jb^ • _
La scène se passe dans an petit café du centre. Jl est dix heures
du soir; M. Brosselard et M. Rate sont attablés devant le même
café-crème depuis trois heures de Vaprès-midi. La partie de do-
minos languissant un tant soit peu, la conversation en profite pour
prendre un tour intéressant.
m. brosselard. — Vous avez encore perdu trois allumettes ; si je
puis arriver à vous prendre les deux autres, vous serez mon débi-
teur d'un sou.
m. rate. — Nous allons voir ! (Il s'empare d'un journal du soir.)
m. brosselard. — Que dit l'Allemagne ?
m. rate, après avoir lu. — C'est très grave... Il y a encore un de
leurs députés qui fait du chichi.
m. brosselard, commençant un discours. — Voulez-vous mon
opinion, monsieur Rate?
m. rate. — Je l'attends avec une impatience fébrile...
m. brosselard. — Eh bien ! aussi vrai que nous sommes des gens
calmes et pondérés, vous, tailleur d'habits en chambre, et moi, re-
vendeur de vieilles casseroles en cuivre, la situation européenne
n'est plus tenable.
m. rate. — Vous m'étonnez, monsieur Brosselai^d, vous si calme
d'ordinaire.
m. brosselard. — En effet, je ne ferais pas de mal à un taureau,
cependant il est des moments dans la vie où l'initiative des électeurs
a du bon.
m. rate. — J'en suis persuadé.
m. brosselard. — Ainsi la Turquie... croyez-vous que nous ne
pourrions pas lui faire taire un peu sa gueule ?
m. rate. — Vous vous emballez !
m. brosselard, beuglant tel un veau. — Non, monsieur, je ne
m'emballe pas, je suis un homme pacifique... vous aussi, du reste.
m. rate. — Certainement, je suis pour la paix.
m. brosselard. — Fax... Labor... il n'y a que ça. Dans ces con-
ditions, puisque nous voulons la paix tous les deux, si les autres
font de la rouspétance...
m. rate. — Oh ! c'est bien simple !... Nous foutons la Russie sur , ,,, , , „ , - _ „„_ 7a "„"i
,,>„ ,',T ,.r . _ r'eSt écal. agent, pour vos débuts, tuer un nomme sur le coup!
1 Allemagne ; nous crevons l'Italie en cinq secs... _ jument c'était mon coup-décès. Dessin de Lempereur.
BHHRy 2. Pour dissiper la thune dominicale.
PP^S/ ' 3' IJ°U1' la faii c venir un uimancne à Melun et épater les camarades.
iMffi&^^MwWmWm m^ÈS** l>ar lassitude de la vie de garçon.
;/^^row!S|PHHH J^**^ 5. Pour lui procurer de superbes relations.
/ V*Tjfcp*w£»^HB^^^ 6. L'austère magistrat, parce qu'il croit avoir reconnu un ancien témoin d'us.
/ ~~^à procès de mœurs.
/ ! ÂW 7' P0U1 faire Un S°rt" I>essin de L. Burret.
/ /' ,/ LA VIE AU CAFE m. brosselard. — Si l'Autriche bouge, nous la passons à tabac.
jlj /jl / - m. rate. — Quant à l'Angleterre?...
i (,\ m' bhosselard. — Nous l'aplatissons comme un fromage mou.
f/ jlf DES GENS PACIFIQUES Charles Quinel.
^jb^ • _
La scène se passe dans an petit café du centre. Jl est dix heures
du soir; M. Brosselard et M. Rate sont attablés devant le même
café-crème depuis trois heures de Vaprès-midi. La partie de do-
minos languissant un tant soit peu, la conversation en profite pour
prendre un tour intéressant.
m. brosselard. — Vous avez encore perdu trois allumettes ; si je
puis arriver à vous prendre les deux autres, vous serez mon débi-
teur d'un sou.
m. rate. — Nous allons voir ! (Il s'empare d'un journal du soir.)
m. brosselard. — Que dit l'Allemagne ?
m. rate, après avoir lu. — C'est très grave... Il y a encore un de
leurs députés qui fait du chichi.
m. brosselard, commençant un discours. — Voulez-vous mon
opinion, monsieur Rate?
m. rate. — Je l'attends avec une impatience fébrile...
m. brosselard. — Eh bien ! aussi vrai que nous sommes des gens
calmes et pondérés, vous, tailleur d'habits en chambre, et moi, re-
vendeur de vieilles casseroles en cuivre, la situation européenne
n'est plus tenable.
m. rate. — Vous m'étonnez, monsieur Brosselai^d, vous si calme
d'ordinaire.
m. brosselard. — En effet, je ne ferais pas de mal à un taureau,
cependant il est des moments dans la vie où l'initiative des électeurs
a du bon.
m. rate. — J'en suis persuadé.
m. brosselard. — Ainsi la Turquie... croyez-vous que nous ne
pourrions pas lui faire taire un peu sa gueule ?
m. rate. — Vous vous emballez !
m. brosselard, beuglant tel un veau. — Non, monsieur, je ne
m'emballe pas, je suis un homme pacifique... vous aussi, du reste.
m. rate. — Certainement, je suis pour la paix.
m. brosselard. — Fax... Labor... il n'y a que ça. Dans ces con-
ditions, puisque nous voulons la paix tous les deux, si les autres
font de la rouspétance...
m. rate. — Oh ! c'est bien simple !... Nous foutons la Russie sur , ,,, , , „ , - _ „„_ 7a "„"i
,,>„ ,',T ,.r . _ r'eSt écal. agent, pour vos débuts, tuer un nomme sur le coup!
1 Allemagne ; nous crevons l'Italie en cinq secs... _ jument c'était mon coup-décès. Dessin de Lempereur.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1897
Entstehungsdatum (normiert)
1892 - 1902
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 163 (18 Décembre 1897), S. 4
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg