avec Isabelle, servant de nacelle à un gigantesque ballon prêt à
partir.
Sa femme était déjà installée. Il enjamba le bord de la nacelle et
s'installa.
Le ballon s'éleva majestueusement.
Il leur sembla qu'ils allaient chez eux, AU CIEL.
Hélas! Hélas! L'aérostat, au bout de quelques instants redescendit
sur un point quelconque de la terre et s'accrocha dans des bran-
dies. La nacelle, c'est-à-dire le vieux tonneau, quitta le ballon et
roula sur' le sol, entraînant Pierre et Isabelle.
Puis, ainsi allégé, l'aérostat disparut subitement dans les nuages.
Pierre et Isabelle, n'ayant pas d'autre domicile, habitent, comme
au début de l'histoire, leur misérable tonneau.
S'ils n'avaient pas voulu être riches, décorés, chefs d'Etat et Dieu
lui-même, ils n'auraient pas reçu le triste affront de recommencer
leur existence au fond du fâcheux tonneau.
Et la neige tombait toujours. Grimmette.
— Et puis, j'en ai assez d'être avec un sale type qui ne trouve même
pas le moyen de me payer des chaussures par un temps pareil.
— Voyons, Tata, est-ce que ça se voit dans la neige si l'on a des
chaussures crevées. Dessin de M. Radiguet.
CEUX QUI VEILLENT LA NUIT DE NOËL
Dessin de L. Burret.
partir.
Sa femme était déjà installée. Il enjamba le bord de la nacelle et
s'installa.
Le ballon s'éleva majestueusement.
Il leur sembla qu'ils allaient chez eux, AU CIEL.
Hélas! Hélas! L'aérostat, au bout de quelques instants redescendit
sur un point quelconque de la terre et s'accrocha dans des bran-
dies. La nacelle, c'est-à-dire le vieux tonneau, quitta le ballon et
roula sur' le sol, entraînant Pierre et Isabelle.
Puis, ainsi allégé, l'aérostat disparut subitement dans les nuages.
Pierre et Isabelle, n'ayant pas d'autre domicile, habitent, comme
au début de l'histoire, leur misérable tonneau.
S'ils n'avaient pas voulu être riches, décorés, chefs d'Etat et Dieu
lui-même, ils n'auraient pas reçu le triste affront de recommencer
leur existence au fond du fâcheux tonneau.
Et la neige tombait toujours. Grimmette.
— Et puis, j'en ai assez d'être avec un sale type qui ne trouve même
pas le moyen de me payer des chaussures par un temps pareil.
— Voyons, Tata, est-ce que ça se voit dans la neige si l'on a des
chaussures crevées. Dessin de M. Radiguet.
CEUX QUI VEILLENT LA NUIT DE NOËL
Dessin de L. Burret.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Et puis, j’en ai assez d’être avec un sale type qui ne trouve même pas le moyen de me payer des chaussures par un temps pareil...; Ceux qui veillent la nuit de Noël;
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Objektbeschreibung
Bildunterschrift: - Et puis, j’en ai assez d’être avec un sale type qui ne trouve même pas le moyen de me payer des chaussures par un temps pareil. - Voyons, Tata, est-ce que ça se voit dans la neige si l’on a des chaussures crevées.
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1897
Entstehungsdatum (normiert)
1892 - 1902
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 164 (25 Décembre 1897), S. 4
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg