JSGH.OS DU JR.XJR.XO Extrait d'un roman On sait que les braves gens à shako ver
feuilleton à un sou le foncé qui nous portent notre courrier sont en
crime — châtiment train de quêter leurs étrennes.
compris. 11 Y a l'homme aux imprimés, celui aux
« Las de broyer du lettres chargées, celui des plis recomman-
noir, le misérable finit dès, etc.
par voir rouge... com- Le baron Grigou ayant donné quelques
prenant qu'il ne sorti- sous à ce dernier, voit arriver souriant l'em-
rait pas blanc de l'a- ployé qui tous les jours remet son courrier
venture... au concierge.
« — Tout n'est pas — Sapristi, gémit-il, mon ami, vous arrive;:
rose dans la vie, hurla- trop tard. J'ai interverti l'ordre des fae-
t-il, mais on ne me teurs.
prendra pas sans vert :
ceux qui comptent me
passer au bleu pour-
raient bien rire jaune...
« Ilétaithorriblement
gris.
Ce devait être un
marchand de couleurs.
N. B. — L'auteur du
roman n'est pas la Lole
Luller.
Voici la campagne
électorale qui se pré-
paré. Elle s'annonce
exquise, si nous en ju-
geons par ce pelit rien
du farouche Gustave-
Adolphe, qui voulant
Ne dites pas de mal du vieux cheik. combattre la candida-
ture du minisire des
Colonies à Parthenav, c,est auj0urcl*hui prouvé, feu Voltaire possédait un cràn<
A propos de la vérification par M. Ber- dont il est député, n'a rien trouvé de mieux reste a savoir «^oliégtfe si c'est celui-là.
thelot des sépultures de Voltaire et de Jean- que de l'appeler : . Le miï^tre bor^e de Appréciation de M. Léon Kerst sur Sapho :
Jacques, je trouve dans une édition de Can- ministère louche «. Que Gusta\e-A.u i ne ^ rr nd ère de s ^ ^egt pas Pabbe
dide (1770) avec notes un mot vraiment pi.enne garde, si son adversaire lui repro- ppévost° c<est Henri ^Iuro.er_ „
délicieux — et peu connu du Patriarche de chait a son tour ses bomon-oides. Pauvre Daudet !... Zola°l'avait déjà -ratifié
Ferney. , .„ . d'une oraison funèbre où il n'était question
Il avait un cousin, cl ailleurs fort sot et qui, / e de lui Zola. Ne pourrait-on faire une
dans sa jeunesse, avait été prêtre. Quelqu'un ^ "MMPï loi pour empêcher de déposer de pareille?
lui demandait des nouvelles du personnage. 'w&^Ê&s/^? choses le long des catafalques...
— Mon cousin"? ht Arouët. Autrefois, il •'■*Sfi8g^^^^^^g^^;^■ Narcisse
disait lu messe, à présent il ne sait ce qu'il dit. . "^IhBK^^^^M wfec~
La Muse de Montmartre continue à être à son aise
chez elle.
Oh! Monsieur Barrés, un homme de la province Relevé rue Lepic, à la vitrine d'un fruitier,
qui se déracinerait pour moi !... MOURON à l'intérieur...
---- Pardon ! Je préfère vivre à l'extérieur.
Bien curieux le procès Arton. Les prévenus -~-
veulentabsolument le faire monter àl'èchelle. On parle beaucoup en ce moment de l'éco-
II résiste. Il discute leurs chiffres et prétend, nomiste Ollé-Laprune dont le nom me laisse
notamment que le fameux bal de 300,000 francs rêveur.
à Continental n'en a coûté que 16,000, une Le prochain monôme des étudiants chez la
misère! Cela n'a fait qu'un trou insignifiant mère Moreau sera ponctué vraisemblal>le- se voir payé pour obtenir des paimus académiques, et
dans son budget : « le trou du bal. » ment de ce cri hispano-mauresqu • : n'être autorisé à porter que celles du martyre !
— Ollé... Ollé... la prune! Échos illustrés de Heur;/ Somm
feuilleton à un sou le foncé qui nous portent notre courrier sont en
crime — châtiment train de quêter leurs étrennes.
compris. 11 Y a l'homme aux imprimés, celui aux
« Las de broyer du lettres chargées, celui des plis recomman-
noir, le misérable finit dès, etc.
par voir rouge... com- Le baron Grigou ayant donné quelques
prenant qu'il ne sorti- sous à ce dernier, voit arriver souriant l'em-
rait pas blanc de l'a- ployé qui tous les jours remet son courrier
venture... au concierge.
« — Tout n'est pas — Sapristi, gémit-il, mon ami, vous arrive;:
rose dans la vie, hurla- trop tard. J'ai interverti l'ordre des fae-
t-il, mais on ne me teurs.
prendra pas sans vert :
ceux qui comptent me
passer au bleu pour-
raient bien rire jaune...
« Ilétaithorriblement
gris.
Ce devait être un
marchand de couleurs.
N. B. — L'auteur du
roman n'est pas la Lole
Luller.
Voici la campagne
électorale qui se pré-
paré. Elle s'annonce
exquise, si nous en ju-
geons par ce pelit rien
du farouche Gustave-
Adolphe, qui voulant
Ne dites pas de mal du vieux cheik. combattre la candida-
ture du minisire des
Colonies à Parthenav, c,est auj0urcl*hui prouvé, feu Voltaire possédait un cràn<
A propos de la vérification par M. Ber- dont il est député, n'a rien trouvé de mieux reste a savoir «^oliégtfe si c'est celui-là.
thelot des sépultures de Voltaire et de Jean- que de l'appeler : . Le miï^tre bor^e de Appréciation de M. Léon Kerst sur Sapho :
Jacques, je trouve dans une édition de Can- ministère louche «. Que Gusta\e-A.u i ne ^ rr nd ère de s ^ ^egt pas Pabbe
dide (1770) avec notes un mot vraiment pi.enne garde, si son adversaire lui repro- ppévost° c<est Henri ^Iuro.er_ „
délicieux — et peu connu du Patriarche de chait a son tour ses bomon-oides. Pauvre Daudet !... Zola°l'avait déjà -ratifié
Ferney. , .„ . d'une oraison funèbre où il n'était question
Il avait un cousin, cl ailleurs fort sot et qui, / e de lui Zola. Ne pourrait-on faire une
dans sa jeunesse, avait été prêtre. Quelqu'un ^ "MMPï loi pour empêcher de déposer de pareille?
lui demandait des nouvelles du personnage. 'w&^Ê&s/^? choses le long des catafalques...
— Mon cousin"? ht Arouët. Autrefois, il •'■*Sfi8g^^^^^^g^^;^■ Narcisse
disait lu messe, à présent il ne sait ce qu'il dit. . "^IhBK^^^^M wfec~
La Muse de Montmartre continue à être à son aise
chez elle.
Oh! Monsieur Barrés, un homme de la province Relevé rue Lepic, à la vitrine d'un fruitier,
qui se déracinerait pour moi !... MOURON à l'intérieur...
---- Pardon ! Je préfère vivre à l'extérieur.
Bien curieux le procès Arton. Les prévenus -~-
veulentabsolument le faire monter àl'èchelle. On parle beaucoup en ce moment de l'éco-
II résiste. Il discute leurs chiffres et prétend, nomiste Ollé-Laprune dont le nom me laisse
notamment que le fameux bal de 300,000 francs rêveur.
à Continental n'en a coûté que 16,000, une Le prochain monôme des étudiants chez la
misère! Cela n'a fait qu'un trou insignifiant mère Moreau sera ponctué vraisemblal>le- se voir payé pour obtenir des paimus académiques, et
dans son budget : « le trou du bal. » ment de ce cri hispano-mauresqu • : n'être autorisé à porter que celles du martyre !
— Ollé... Ollé... la prune! Échos illustrés de Heur;/ Somm
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Échos du Rire
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1898
Entstehungsdatum (normiert)
1893 - 1903
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 165 (1er Janvier 1898), S. 5
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg