LE DES ARMEMENT
wmiÊà 1
JE'1- :
le tsar. — Si pourtant on pouvait dompter cette bëte!
l'empereur d'allemagne. — Laissez! elle est bien comme elle est et
m'est très utile chez moi. (Floh, Vienne.}
ehande de Fous-Rires, une délicieuse fantaisie-revue de MM. E.-P.
Lat'argue et Jean Robiquet. C'est un très gros succès pour la petite
scène de la rue de La Tour-d'Auvergne et la jolie marchande qu'est
Mmo Paulette Filiaux aura demain pour clientèle tous les amateurs
de gaieté.
Bravo ! Bravo! Bravo, les Mathurins! La coquette bonbonnière a*
donné son premier spectacle avec un succès éclatant. Qn allume,
le prologue de Redelsperger, joué par la directrice-artiste Marguerite
Deval. Les chansons de Fragerolles, Bonnaud, Bataille ont été
archi-applaudies. L'adresse : 36, rue des Mathurins. Allons-y !
Nous publierons dans notre prochain numéro, les résultats
-Et moi aussi, j'ai ma dépèche! (Lmiiije Bldtter, Berlin.i de ÛQtre Concours photographique, avec, reproduction des
(Allusion au télégramme de félicitations que l'empereur Guillaume avait naguère envoyé . . .
au président Kriiger et à la dépèche reçue par la reine Victoria à,propos de la victoire épreuves primées.
d'Omdurman.)
j^' J>y DIFFÉR/ICNT ^c meu"orÇa's d'avoir de grands coups d'ailes, Je suis ému par mon «je m'enfoutisnie ! »
De m'élever jusqu'à des spasmes fous... Je souffre enfin... de ne pouvoir souffrir!
——™— Elles me sont toutes quatre inlidèles... (Après réflexion.
(Pour être dil dans lès salons un peu collet-monlJ) M'en fous'. Jc suis nav,,,-. ?„, Jc suis ému?_ Folie!
~ Emu ? Navri-, messieurs? Pas pour deux,sous !
Les occasions de souffrir, \>- les tente... T , , ■ . „„kr. , .
Je suis nn êlre emnli d'indifférence r, , .... Les moments durs, les gais, —je les oublie !
01 suis un but uiipu uiiHiiniiuiie. Dernièrement, ma tante trépassa... v, m . ' ., , ".^
Mon âme est close à tout vif sentiment r» • ■ • . , Et ma souflrance, et ma mélancolie...
MLin diue ibi eiosL a tout vu beiuiuieiii, Or, je crovais aimer beaucoup ma tante, ... .. ,
Close à la joie et close à la souffrance, Gm une mort qui ne m>a pas m K ça j D S1 »» IuUî> •
Et je m'ennuie inexprimablement. L'amour dont je suis capable est sommaire.
Kien ne me fait pleurer, rien ne m'étonne, jc vous ]e fi;s messieurs bien entre nous. Les petits vers que pour vous j'appareille,
Et le Printemps, qu'on répute très doux, Sœur, oncle, tante, et cousine, et -rand-nière^ Sont-ils piquette ou sont ils un régal?
Et le Soleil estival, monotone, M'en fous! Ont-ils sonné très dur à voire oreille?
Et l'Hiver froid, et le funèbre Automne, Vous plairont-ils ou non'.'... Ça m'est égal.
M'en fous! Pourtant je souffre, et c'en est du gâtisme! 0ui' voyez-vous, l'indifférence m'use!
Je suis navré de ne pas m'attendrir, ^ os g°uts ce soir' messieurs, seront mes goûts.
Voulant connaître enfin quelques détresses, Applaudissez, si vous prisez ma muse,
Et les moments de plaisir, qu'on dit courts, ^—^^^^^^^^—^^ Ou sifflez-moi, si cela vous amuse.
Je me suis réservé quatre maîtresses, i^^^^^^' ^^l^l^^^^^*»»^ M'en fous!
Et leur ai fait d'invraisemblables cour.,;
Colias.
UIJÏ
— Croyez-moi, ma chère, faites comme moi! soignez vos dessous... Un homme qui trouve en sa femme toutes les séductions d'une fille ne songe
pas à la tromper. Dessin de M. Radiguet.
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JE'1- :
le tsar. — Si pourtant on pouvait dompter cette bëte!
l'empereur d'allemagne. — Laissez! elle est bien comme elle est et
m'est très utile chez moi. (Floh, Vienne.}
ehande de Fous-Rires, une délicieuse fantaisie-revue de MM. E.-P.
Lat'argue et Jean Robiquet. C'est un très gros succès pour la petite
scène de la rue de La Tour-d'Auvergne et la jolie marchande qu'est
Mmo Paulette Filiaux aura demain pour clientèle tous les amateurs
de gaieté.
Bravo ! Bravo! Bravo, les Mathurins! La coquette bonbonnière a*
donné son premier spectacle avec un succès éclatant. Qn allume,
le prologue de Redelsperger, joué par la directrice-artiste Marguerite
Deval. Les chansons de Fragerolles, Bonnaud, Bataille ont été
archi-applaudies. L'adresse : 36, rue des Mathurins. Allons-y !
Nous publierons dans notre prochain numéro, les résultats
-Et moi aussi, j'ai ma dépèche! (Lmiiije Bldtter, Berlin.i de ÛQtre Concours photographique, avec, reproduction des
(Allusion au télégramme de félicitations que l'empereur Guillaume avait naguère envoyé . . .
au président Kriiger et à la dépèche reçue par la reine Victoria à,propos de la victoire épreuves primées.
d'Omdurman.)
j^' J>y DIFFÉR/ICNT ^c meu"orÇa's d'avoir de grands coups d'ailes, Je suis ému par mon «je m'enfoutisnie ! »
De m'élever jusqu'à des spasmes fous... Je souffre enfin... de ne pouvoir souffrir!
——™— Elles me sont toutes quatre inlidèles... (Après réflexion.
(Pour être dil dans lès salons un peu collet-monlJ) M'en fous'. Jc suis nav,,,-. ?„, Jc suis ému?_ Folie!
~ Emu ? Navri-, messieurs? Pas pour deux,sous !
Les occasions de souffrir, \>- les tente... T , , ■ . „„kr. , .
Je suis nn êlre emnli d'indifférence r, , .... Les moments durs, les gais, —je les oublie !
01 suis un but uiipu uiiHiiniiuiie. Dernièrement, ma tante trépassa... v, m . ' ., , ".^
Mon âme est close à tout vif sentiment r» • ■ • . , Et ma souflrance, et ma mélancolie...
MLin diue ibi eiosL a tout vu beiuiuieiii, Or, je crovais aimer beaucoup ma tante, ... .. ,
Close à la joie et close à la souffrance, Gm une mort qui ne m>a pas m K ça j D S1 »» IuUî> •
Et je m'ennuie inexprimablement. L'amour dont je suis capable est sommaire.
Kien ne me fait pleurer, rien ne m'étonne, jc vous ]e fi;s messieurs bien entre nous. Les petits vers que pour vous j'appareille,
Et le Printemps, qu'on répute très doux, Sœur, oncle, tante, et cousine, et -rand-nière^ Sont-ils piquette ou sont ils un régal?
Et le Soleil estival, monotone, M'en fous! Ont-ils sonné très dur à voire oreille?
Et l'Hiver froid, et le funèbre Automne, Vous plairont-ils ou non'.'... Ça m'est égal.
M'en fous! Pourtant je souffre, et c'en est du gâtisme! 0ui' voyez-vous, l'indifférence m'use!
Je suis navré de ne pas m'attendrir, ^ os g°uts ce soir' messieurs, seront mes goûts.
Voulant connaître enfin quelques détresses, Applaudissez, si vous prisez ma muse,
Et les moments de plaisir, qu'on dit courts, ^—^^^^^^^^—^^ Ou sifflez-moi, si cela vous amuse.
Je me suis réservé quatre maîtresses, i^^^^^^' ^^l^l^^^^^*»»^ M'en fous!
Et leur ai fait d'invraisemblables cour.,;
Colias.
UIJÏ
— Croyez-moi, ma chère, faites comme moi! soignez vos dessous... Un homme qui trouve en sa femme toutes les séductions d'une fille ne songe
pas à la tromper. Dessin de M. Radiguet.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
- Et moi aussi, j'ai ma dépêche! (Allusion au télègramme de félicitations que l'empereur Guillaume avait naguère envoyé au président Krüger et à la dépêche reçue par la reine Victoria à propos de la victoire d'Omudurman.); Le Désarmement; - Croyez-moi, ma chère, faites comme moi! Soignez vos dessous... Un homme qui trouve en sa femme toutes séductions d'une fille ne songe pas à la tromper.
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Objektbeschreibung
Bildunterschrift: Le Tsar. - Si pourtant on pouvait dompter cette bête! L'Empereur d'Allemagne. - Laissez! elle est bien comme elle est et m'est trés utile chez moi. (Floh, Vienne) Lustige Blätter, Berlin Floh, Vienne
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1898
Entstehungsdatum (normiert)
1893 - 1903
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 206 (15 Octobre 1898), S. 9
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg