ÉCHOS DU RIR
Le lieutenant Gaston Jacquin, qui s'est
emparé de Samory, est le fils d'un huissier»
Joli exploit pour un fils d'huissier que cette
saisie d'un roi nègre... parlant à sa per-
sonne.
Rue du Faubourg-Saint-Antoine, un ébé-
niste grincheux, Léon G..., a mangé le nez
de son concierge, à la suite d'une discussion.
Les locataires de l'immeuble se sont immé-
diatement cotisés dans le but d'offrir à l'in-
fortuné concierge un nez en argent, ou sim-
plement un alliage au titre.
Les journaux nous apprennent que le
EJWPWHWM'' grand-duc de Hesse voyage sous le nom de
4'w ^ f'*&$kwl 'WawÈR II baron d'Endendorf...parce que c'est plus com-
mode
!
i L'ARMOIRE A GLACE
Brisson. — Ciel !... un conspirateur.
^V/^^'^1"' ^^'J '" "^H ^ Affaire d'appréciation
La question des chapeaux au théâtre Une souscription vient de s'ouvrir dans les
— Oserai-jc vous prier, madame, pour une autre fois, de vouloir Colonnes de la Patrie, pour offrir une époe
bien remettre votre chapeau? d'honneur au brave commandant Marchand.
~~~~~~~~ Les listes se couvrent rapidement. Quelques
Le petit chapeau marquis a vécu, il était, ^âBfe» souscripteurs
paraît-il, mal porté. Une tradition s'esl pro- flHB accompa- M. Guérard a cru jusqu'au dernier moment
i.ablement perdue, un art n'a pas survécu; d^/;SÉ - ^KL gnent le don a la grève des employés de chemins de fer,
celui de se tricorner avec grâce, ainsi que ^ÊÉ^WÂ /faoS de leur obole mais il y voulait des formes,
l'ont fait les élégantes au xviC siècle. jr^HT d'aménités à — Jamais, a-t-il dit, les employés de che-
Peut-ètre avant de cherchera faire revivre ^<&9^-'-:^'^h l'égard de nos min de fer ne se mettront en "grève sans
une mode du passé, serait-il bon de lui adres- // \ffe^IfttT^"•■/dP/y dirigeants. crier : Gare !
ser, avec toul le respect du à une aïeule ai- / llflw| jBw a Cueillons
niable, la question d'usage : ( 7 MPmffl celle-ci : Les petites blanchisseuses,
— Comment vous portez-vous "? y, ■ I / _ Unphar- «»»ui s'en vont chaque lundi
On pourrait ajouter : «iJftY Mil f éÊSÊ^mJm, macien qui Aux pratiques paresseuses
Et surtout... par qui vous portez-vous? |J ft: ; f f i^TïMVk réclame les Porterie linge à midi
têtes de Bris-
son et deBour- l°s * petites blanchisseuses », contrairement
geois pour * ce cllu avait été annoncé, ne donneront pas
les conserver Ie spectacle d'une nouvelle grève. Elles con-
dans ses bo- tinueront, comme par le passé, à laver leur
eaux.. 3 fr. linge sale en famille.
_ Terrible : le
POLiTiQiTs pharmacien.
— Trompé par ma femme, monsieur, quoique COU- ^i^^SN
je m'y attendais... mais... avoir reporté " 1 xs~ y
toute sa confiance sur Brisson et s'être servateur. f£~ ^
trompé soi-même... c'est dur!
le voyage de guillaume
Là-bas. — Pour son agrément, qu'il voyage?
Dame! à moins que ce soit pour le nôtre. JftJftHlftl Mïl %fâ>lL fy.r'-' Jfsy^^z GREVE DES BLANCHISSEUSES
Comment! rien qu'un faux col... voilà tout ce que vous
La Société contre l'abus du tabac vient de \iSMWÎftlt^l^fA m° r*pp°rtez- El mes Remises?
î -i i .,• • , 2£aSNaC$Hf&!$i^ , i — s"nl en grève
décider qu une pétition sera adressée au -^W^ISPmWF^JPJMïIMA „,,,,. , „ c
Parlement en vue d'obtenir une loi qui in- ^^^^ M^MbwM >' desSMS de Henry Soilim.
terdise l'usage du tabac aux enfants au-des= ''---~"
sous de seize ans. «s Wjm^t^^^^Mi^ — Je ne puis pas trouver de domestique à
Les agents seront-ils chargés de faire res- jlj ^SÊ^W/^^MtmKa nia convenance, disait quelqu'un. Cela fait le
pecter cette loi? 1 .es précoces fumeurs sur- ||p> '{qBRru"^Wfmm^gfJ troisième que je renvoie.
pris en flagrant de 1 ii de nicotinisme seront-ils '-^SffCr — Mais, lui répondait-on, que leur deman-
conduits au poste? Quelle pénalité leur in- '^^P^P'^^^^gJ "^s^> ' dez-vous donc de si extraordinaire?
tliger? a ■ — j0 n'gxjge d'eux qu'une chose: qu'ils
Un très léger, très léger « passage à tabac » n0s députés reviennent gardent en cachette le Quinquina Dubonnet
«nffir>a;+ — n'oubliez pas le grand nettoyage chez moi, pour la i n • _ - „ „„ u,- i
2 L lL rentrée des chambres pour que ma belle-mere ne puisse en boire !
Le deuxième numéro de LA VIE ILLUSTRÉE, qui paraît aujourd'hui, est des plus attrayants
et contient des documents saisissants : la Carte du parcours du commandant Marchand, tracée par
le Commandant lui-même; des Photographies très curieuses, par le capitaine Barattier, et un compte
rendu de l'affaire Dreyfus, par Séverine, illustré par Léandre.
Le lieutenant Gaston Jacquin, qui s'est
emparé de Samory, est le fils d'un huissier»
Joli exploit pour un fils d'huissier que cette
saisie d'un roi nègre... parlant à sa per-
sonne.
Rue du Faubourg-Saint-Antoine, un ébé-
niste grincheux, Léon G..., a mangé le nez
de son concierge, à la suite d'une discussion.
Les locataires de l'immeuble se sont immé-
diatement cotisés dans le but d'offrir à l'in-
fortuné concierge un nez en argent, ou sim-
plement un alliage au titre.
Les journaux nous apprennent que le
EJWPWHWM'' grand-duc de Hesse voyage sous le nom de
4'w ^ f'*&$kwl 'WawÈR II baron d'Endendorf...parce que c'est plus com-
mode
!
i L'ARMOIRE A GLACE
Brisson. — Ciel !... un conspirateur.
^V/^^'^1"' ^^'J '" "^H ^ Affaire d'appréciation
La question des chapeaux au théâtre Une souscription vient de s'ouvrir dans les
— Oserai-jc vous prier, madame, pour une autre fois, de vouloir Colonnes de la Patrie, pour offrir une époe
bien remettre votre chapeau? d'honneur au brave commandant Marchand.
~~~~~~~~ Les listes se couvrent rapidement. Quelques
Le petit chapeau marquis a vécu, il était, ^âBfe» souscripteurs
paraît-il, mal porté. Une tradition s'esl pro- flHB accompa- M. Guérard a cru jusqu'au dernier moment
i.ablement perdue, un art n'a pas survécu; d^/;SÉ - ^KL gnent le don a la grève des employés de chemins de fer,
celui de se tricorner avec grâce, ainsi que ^ÊÉ^WÂ /faoS de leur obole mais il y voulait des formes,
l'ont fait les élégantes au xviC siècle. jr^HT d'aménités à — Jamais, a-t-il dit, les employés de che-
Peut-ètre avant de cherchera faire revivre ^<&9^-'-:^'^h l'égard de nos min de fer ne se mettront en "grève sans
une mode du passé, serait-il bon de lui adres- // \ffe^IfttT^"•■/dP/y dirigeants. crier : Gare !
ser, avec toul le respect du à une aïeule ai- / llflw| jBw a Cueillons
niable, la question d'usage : ( 7 MPmffl celle-ci : Les petites blanchisseuses,
— Comment vous portez-vous "? y, ■ I / _ Unphar- «»»ui s'en vont chaque lundi
On pourrait ajouter : «iJftY Mil f éÊSÊ^mJm, macien qui Aux pratiques paresseuses
Et surtout... par qui vous portez-vous? |J ft: ; f f i^TïMVk réclame les Porterie linge à midi
têtes de Bris-
son et deBour- l°s * petites blanchisseuses », contrairement
geois pour * ce cllu avait été annoncé, ne donneront pas
les conserver Ie spectacle d'une nouvelle grève. Elles con-
dans ses bo- tinueront, comme par le passé, à laver leur
eaux.. 3 fr. linge sale en famille.
_ Terrible : le
POLiTiQiTs pharmacien.
— Trompé par ma femme, monsieur, quoique COU- ^i^^SN
je m'y attendais... mais... avoir reporté " 1 xs~ y
toute sa confiance sur Brisson et s'être servateur. f£~ ^
trompé soi-même... c'est dur!
le voyage de guillaume
Là-bas. — Pour son agrément, qu'il voyage?
Dame! à moins que ce soit pour le nôtre. JftJftHlftl Mïl %fâ>lL fy.r'-' Jfsy^^z GREVE DES BLANCHISSEUSES
Comment! rien qu'un faux col... voilà tout ce que vous
La Société contre l'abus du tabac vient de \iSMWÎftlt^l^fA m° r*pp°rtez- El mes Remises?
î -i i .,• • , 2£aSNaC$Hf&!$i^ , i — s"nl en grève
décider qu une pétition sera adressée au -^W^ISPmWF^JPJMïIMA „,,,,. , „ c
Parlement en vue d'obtenir une loi qui in- ^^^^ M^MbwM >' desSMS de Henry Soilim.
terdise l'usage du tabac aux enfants au-des= ''---~"
sous de seize ans. «s Wjm^t^^^^Mi^ — Je ne puis pas trouver de domestique à
Les agents seront-ils chargés de faire res- jlj ^SÊ^W/^^MtmKa nia convenance, disait quelqu'un. Cela fait le
pecter cette loi? 1 .es précoces fumeurs sur- ||p> '{qBRru"^Wfmm^gfJ troisième que je renvoie.
pris en flagrant de 1 ii de nicotinisme seront-ils '-^SffCr — Mais, lui répondait-on, que leur deman-
conduits au poste? Quelle pénalité leur in- '^^P^P'^^^^gJ "^s^> ' dez-vous donc de si extraordinaire?
tliger? a ■ — j0 n'gxjge d'eux qu'une chose: qu'ils
Un très léger, très léger « passage à tabac » n0s députés reviennent gardent en cachette le Quinquina Dubonnet
«nffir>a;+ — n'oubliez pas le grand nettoyage chez moi, pour la i n • _ - „ „„ u,- i
2 L lL rentrée des chambres pour que ma belle-mere ne puisse en boire !
Le deuxième numéro de LA VIE ILLUSTRÉE, qui paraît aujourd'hui, est des plus attrayants
et contient des documents saisissants : la Carte du parcours du commandant Marchand, tracée par
le Commandant lui-même; des Photographies très curieuses, par le capitaine Barattier, et un compte
rendu de l'affaire Dreyfus, par Séverine, illustré par Léandre.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Échos du rire
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1898
Entstehungsdatum (normiert)
1893 - 1903
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 208 (29 Octobre 1898), S. 5
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg