jj AU THÉÂTRE
' J \^ Le Soleil de Minuit a brillé, aux Bouffes-
^ Parisiens, d'un assez agréable éclat. C'est une
gg S«fik s opérette évidemment coulée dans le moule
PP'g^^^l j favori du public, où l'on a déjà coulé tant de
J=*^yy.1 « Miss Heliett ». Mais du moment que c'est
jW réussi, le public n'en demande pas davantage,
Wë j^WS ni nous non plus<
^Jis _wm Cette pièce, agrémentée d'une jolie musique
"v8f^l'jj %x\ de M. Renaud, se passe tantôt en Norvège,
ji^ra^lj iT[:l:-ritantôt en Suisse, deux pays voisins. MmesMa-
T^p^'JÙ --j ffV riette Sully et Alice Bonheur y rivalisent de
fffîjffîm grâce, de talent et de charme. M. Regnard
S^^^^^^^Ê-.i est très comique. Bref, en voilà pour un
|g : S [J « nombre respectable de représentations »,
•f^f^^r^': /-fj^â.' comme dit la formule.
m^^i^SÊ^^jiMjli A la Roulotte, original spectacle, avec les
C^fliZaf'»' Jj| I $ chansons si mordantes de M. Ferny, les Trois
^^0"^^^f-i% \ ■ \] '■ Mousmés, de M. Champsaur, et le Voyage
=5^^â§pW cellulaire, de M. Fiers. Mlle Myriam Manuel
' zitf^^^^lM il est la gaieté, la vie et l'attrait de ce spectacle ;
y y sans e^e> il y aurait moins de plaisir. Seule-
<<Ê/ j^wÊïï ment> c'est une drôle d'idée de lui faire chan-
Y Àr^ y^i I ter tant de couplets politiques. M. R.
Jff Si, |, Le Rire mentirait à son titre s'il ne signalait à
I 3/ ■' il ses lecteurs l'hilarante soirée que l'on passe, pour
*////'/■: ',' \ la modique somme de cent sous, au coquet théâtre
//m ' /Il des a Capucines », 39, boulevard des Capucines.
; 1 Allais, Tristan Bernard, Marni, Vaucaire, etc. en
il font les frais et c'est tout dire. Odette Dulac
| chante délicieusement le» chansons de Nadaud et
| un orchestre napolitain égayé les entr'actes.
! — Crois-tu qu'ils rigolent, hein? à ces Mathurins.
■\ \| — Mon vieux, y en avait qui se tordaient, c'était
';■ U épatant, quand c'eët qu'elle chantait la Val, com-
% ment qu'ils disent... la Val... qui rit.
\ — Niais non, Marguerite Deval... qui rit!
jj — C'qu'elle est rien batte, mon vieux frère!
* f c'qu'elle en raconte des boniments tordants!
îjSL TS^/Ën Ce sont les agents cle service aux Mathurins,
9** k%YJaÊB\ ^6, rue des Mathurins, qui échangent leurs im-
vKgHKj pressions.
&^JMfSê. Une Cure. —« Monsieur***.— Hypocondriaque, je ne
IPBgy \% / '^i^^l^'V J&'^.&ju o digérais pins aucune lecture, la lettre imprimée m'écœu-
F '^^Jr--»' m^^^SkJ^^U " ra'L ^ne lle mes am'es me ''t Prendre le Mauvais Désir, un
\ ^\V\\ ^ - /JÊL ÏH iDpVqjrJ^^B « rrman nouveau de M. Lucien Muhlfeld. Immédiatement j'ai
^tUBèb? V^Z-^S^ÉSb^P « senti un mieux réel; les insomnies qui, auparavant m'acca-
TSaaa&5/&SSXx^ SS^tgSSgjSP" « Liaient au bout de dix lignes, disparurent comme par en-
a chantement. Voilà une lecture de santé. Envoyez-moi encore
« trois Mauvais Désir, pour des hypocondriaque,» de mes
— J'ai pas eu l'trac de lui dire, au député : « J'en connais qu'un drapeau des travailleurs : c'est le « amies. Je vous salue. (Signature légalisée) : léon/3 roui,
demi-setier de la bouteille ». Dessin de C. Huakd. « receveuse des Postes, à Autant-sous-Sénart. »
LE MARIAGE AU PHONOGRAPHE (Histoire vraie)
si^émié^ri^ri^ P,etUp v01?' B°u?,la^ 0ri ces temps-ci, deux jeunes promis, un peu pressés, La cérémonie eut donc lieu en petite pompe (si j'ose
^.leriU?_e.d.e communications que les fiances de l'en- trouvèrent le moven de se marier très légalement, sans m'exnrimer ainsi). Un second nhonosrranhe chanta allé-
droit dnivpnt ZI? l! ? • h*nCe.S de 1 en~ Couvèrent le moyen de se marier très légalement, sans m'exprimer ainsi). Un second phonographe chanta allé-
wL rîlr™,n '„pm >°1S °vU, quatre ans' la plus étendre. Ils firent venir à grands frais un phono- grement des hymnes d'actions de grâces et enfin, la
venue uu ciergyman qui les unit en bloc. graphe, devant lequel un juge de paix arait consenti belle-mère étant indisposée, ce fut un troisième phono-
à prononcer les formules de consécration et le petit graphe qui, au moment psychologique, donna à la rou-
discours de circonstance. agissante épousée les conseils d'usage.
Dessins de M. Radiguei.
' J \^ Le Soleil de Minuit a brillé, aux Bouffes-
^ Parisiens, d'un assez agréable éclat. C'est une
gg S«fik s opérette évidemment coulée dans le moule
PP'g^^^l j favori du public, où l'on a déjà coulé tant de
J=*^yy.1 « Miss Heliett ». Mais du moment que c'est
jW réussi, le public n'en demande pas davantage,
Wë j^WS ni nous non plus<
^Jis _wm Cette pièce, agrémentée d'une jolie musique
"v8f^l'jj %x\ de M. Renaud, se passe tantôt en Norvège,
ji^ra^lj iT[:l:-ritantôt en Suisse, deux pays voisins. MmesMa-
T^p^'JÙ --j ffV riette Sully et Alice Bonheur y rivalisent de
fffîjffîm grâce, de talent et de charme. M. Regnard
S^^^^^^^Ê-.i est très comique. Bref, en voilà pour un
|g : S [J « nombre respectable de représentations »,
•f^f^^r^': /-fj^â.' comme dit la formule.
m^^i^SÊ^^jiMjli A la Roulotte, original spectacle, avec les
C^fliZaf'»' Jj| I $ chansons si mordantes de M. Ferny, les Trois
^^0"^^^f-i% \ ■ \] '■ Mousmés, de M. Champsaur, et le Voyage
=5^^â§pW cellulaire, de M. Fiers. Mlle Myriam Manuel
' zitf^^^^lM il est la gaieté, la vie et l'attrait de ce spectacle ;
y y sans e^e> il y aurait moins de plaisir. Seule-
<<Ê/ j^wÊïï ment> c'est une drôle d'idée de lui faire chan-
Y Àr^ y^i I ter tant de couplets politiques. M. R.
Jff Si, |, Le Rire mentirait à son titre s'il ne signalait à
I 3/ ■' il ses lecteurs l'hilarante soirée que l'on passe, pour
*////'/■: ',' \ la modique somme de cent sous, au coquet théâtre
//m ' /Il des a Capucines », 39, boulevard des Capucines.
; 1 Allais, Tristan Bernard, Marni, Vaucaire, etc. en
il font les frais et c'est tout dire. Odette Dulac
| chante délicieusement le» chansons de Nadaud et
| un orchestre napolitain égayé les entr'actes.
! — Crois-tu qu'ils rigolent, hein? à ces Mathurins.
■\ \| — Mon vieux, y en avait qui se tordaient, c'était
';■ U épatant, quand c'eët qu'elle chantait la Val, com-
% ment qu'ils disent... la Val... qui rit.
\ — Niais non, Marguerite Deval... qui rit!
jj — C'qu'elle est rien batte, mon vieux frère!
* f c'qu'elle en raconte des boniments tordants!
îjSL TS^/Ën Ce sont les agents cle service aux Mathurins,
9** k%YJaÊB\ ^6, rue des Mathurins, qui échangent leurs im-
vKgHKj pressions.
&^JMfSê. Une Cure. —« Monsieur***.— Hypocondriaque, je ne
IPBgy \% / '^i^^l^'V J&'^.&ju o digérais pins aucune lecture, la lettre imprimée m'écœu-
F '^^Jr--»' m^^^SkJ^^U " ra'L ^ne lle mes am'es me ''t Prendre le Mauvais Désir, un
\ ^\V\\ ^ - /JÊL ÏH iDpVqjrJ^^B « rrman nouveau de M. Lucien Muhlfeld. Immédiatement j'ai
^tUBèb? V^Z-^S^ÉSb^P « senti un mieux réel; les insomnies qui, auparavant m'acca-
TSaaa&5/&SSXx^ SS^tgSSgjSP" « Liaient au bout de dix lignes, disparurent comme par en-
a chantement. Voilà une lecture de santé. Envoyez-moi encore
« trois Mauvais Désir, pour des hypocondriaque,» de mes
— J'ai pas eu l'trac de lui dire, au député : « J'en connais qu'un drapeau des travailleurs : c'est le « amies. Je vous salue. (Signature légalisée) : léon/3 roui,
demi-setier de la bouteille ». Dessin de C. Huakd. « receveuse des Postes, à Autant-sous-Sénart. »
LE MARIAGE AU PHONOGRAPHE (Histoire vraie)
si^émié^ri^ri^ P,etUp v01?' B°u?,la^ 0ri ces temps-ci, deux jeunes promis, un peu pressés, La cérémonie eut donc lieu en petite pompe (si j'ose
^.leriU?_e.d.e communications que les fiances de l'en- trouvèrent le moven de se marier très légalement, sans m'exnrimer ainsi). Un second nhonosrranhe chanta allé-
droit dnivpnt ZI? l! ? • h*nCe.S de 1 en~ Couvèrent le moyen de se marier très légalement, sans m'exprimer ainsi). Un second phonographe chanta allé-
wL rîlr™,n '„pm >°1S °vU, quatre ans' la plus étendre. Ils firent venir à grands frais un phono- grement des hymnes d'actions de grâces et enfin, la
venue uu ciergyman qui les unit en bloc. graphe, devant lequel un juge de paix arait consenti belle-mère étant indisposée, ce fut un troisième phono-
à prononcer les formules de consécration et le petit graphe qui, au moment psychologique, donna à la rou-
discours de circonstance. agissante épousée les conseils d'usage.
Dessins de M. Radiguei.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1898
Entstehungsdatum (normiert)
1893 - 1903
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 208 (29 Octobre 1898), S. 8
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg