LA LYRE EN FER BATTU
NOUS L’AYONS EU«n
(Chant de guerre)
Nous l’avons pu votre Rhin Allemand
Il a tenu dans notre verre.
(Alfred de Musset:)
PREMIER REFRAIN PATRIOTIQUE
Nous l’avons eu votre Nil OUI England.
S’il ne tient pas clans notre verre
C’est que le verre n’est pas grand,
Mais cela n’est point nécessaire.
Vous avez le sirdar Kilchuer;
Nous avons ou l’ami Kléber.
— A toi, s'à moi, vieille Angleterre —
Maintenant nous avons Marchand :
Chacun son pain et son hareng.
DEUXIÈME REFRAIN PATRIOTIQUE
Divisons les lions numides;
Répartissons les Pyramides;
Voilà les miens, voici les tiens !
Après le partage équitable,
Tous deux, nous nous mettrons à table
Pour bouffer les Egyptiens (bis).
PREMIER COUPLET
'Si j’en crois ce que nous savons,
Venus du pays des Savons,
Du Congo, nos gens sont fort’ braves.
Gloire donc aux rudes soldats
Qui, sous les murs de Fashoda,
En sifflant des brandy-soda,
Font pousser des navets, des raves...
EN CHŒUR
Et quelquefois des pomm's de terre j , ■,
— A toi, z’àmoi, vieille Angleterre. ’ 01S
Aux refrains.
DEUXIÈME COUPLET
Puis, sans lâcher ces « Parmentier »
Nous nous devons à Baratier
Qui, de Paris, du Nil (la source)
Vient et repart, toujours en course.
Or, pour ce diligent courtier.
Lui changer ses nègres sinistres
Par des gens aussi laids : ministres,
C’est vraiment l’avoir trop puni.
CHŒUR
A moi, z'à toi, Royaume-Uni. (bis)
Aux refrains.
TROISIÈME COUPLET
Voilà : qu’on nous laisse en repos
Planter nos choux et nos drapeaux;
C’est classé, le fait est notoire.
Pas de chichis et pas d’histoire,
Si l’Angleterre fait sa poire
D’un geste lui coupant le fil,
Son Delta, ses lacs et son Nu,
Nous serons foutus (1) de les boire...
AVANT-DERNIER REFRAIN PATRIOTIQUE (CTI c/iœill')
Nous l’avons eu votre Nil Old England.
S’il ne tient pas dans notre verre
C’est que le verre n’est pas grand,
Mais cela n’est pas nécessaire.
Vous avez le sirdar Kitchner;
Nous avons eu l’ami Kléber.
— A toi, z'à moi, vieille Angleterre —
Maintenant nous avons Marchand ;
Chacun son pain et son hareng.
DERNIER REFRAIN PATRIOTIQUE
Répartissons les pyramides,
Divisons les lions numides;
Voilà les miens, voici les tiens!
Y >rès le partage équitable
Tous deux nous nous mettrons à tablo
Pour bouffer les Egyptiens (bis).
Charles Quinel.
(1) Variante : fichus.
— Vous chassez avec des chiens moutons?
— Oui, je suis décidé à prendre le gibier par la douceur. • Dessin tl’A. Faivre.
NOUS L’AYONS EU«n
(Chant de guerre)
Nous l’avons pu votre Rhin Allemand
Il a tenu dans notre verre.
(Alfred de Musset:)
PREMIER REFRAIN PATRIOTIQUE
Nous l’avons eu votre Nil OUI England.
S’il ne tient pas clans notre verre
C’est que le verre n’est pas grand,
Mais cela n’est point nécessaire.
Vous avez le sirdar Kilchuer;
Nous avons ou l’ami Kléber.
— A toi, s'à moi, vieille Angleterre —
Maintenant nous avons Marchand :
Chacun son pain et son hareng.
DEUXIÈME REFRAIN PATRIOTIQUE
Divisons les lions numides;
Répartissons les Pyramides;
Voilà les miens, voici les tiens !
Après le partage équitable,
Tous deux, nous nous mettrons à table
Pour bouffer les Egyptiens (bis).
PREMIER COUPLET
'Si j’en crois ce que nous savons,
Venus du pays des Savons,
Du Congo, nos gens sont fort’ braves.
Gloire donc aux rudes soldats
Qui, sous les murs de Fashoda,
En sifflant des brandy-soda,
Font pousser des navets, des raves...
EN CHŒUR
Et quelquefois des pomm's de terre j , ■,
— A toi, z’àmoi, vieille Angleterre. ’ 01S
Aux refrains.
DEUXIÈME COUPLET
Puis, sans lâcher ces « Parmentier »
Nous nous devons à Baratier
Qui, de Paris, du Nil (la source)
Vient et repart, toujours en course.
Or, pour ce diligent courtier.
Lui changer ses nègres sinistres
Par des gens aussi laids : ministres,
C’est vraiment l’avoir trop puni.
CHŒUR
A moi, z'à toi, Royaume-Uni. (bis)
Aux refrains.
TROISIÈME COUPLET
Voilà : qu’on nous laisse en repos
Planter nos choux et nos drapeaux;
C’est classé, le fait est notoire.
Pas de chichis et pas d’histoire,
Si l’Angleterre fait sa poire
D’un geste lui coupant le fil,
Son Delta, ses lacs et son Nu,
Nous serons foutus (1) de les boire...
AVANT-DERNIER REFRAIN PATRIOTIQUE (CTI c/iœill')
Nous l’avons eu votre Nil Old England.
S’il ne tient pas dans notre verre
C’est que le verre n’est pas grand,
Mais cela n’est pas nécessaire.
Vous avez le sirdar Kitchner;
Nous avons eu l’ami Kléber.
— A toi, z'à moi, vieille Angleterre —
Maintenant nous avons Marchand ;
Chacun son pain et son hareng.
DERNIER REFRAIN PATRIOTIQUE
Répartissons les pyramides,
Divisons les lions numides;
Voilà les miens, voici les tiens!
Y >rès le partage équitable
Tous deux nous nous mettrons à tablo
Pour bouffer les Egyptiens (bis).
Charles Quinel.
(1) Variante : fichus.
— Vous chassez avec des chiens moutons?
— Oui, je suis décidé à prendre le gibier par la douceur. • Dessin tl’A. Faivre.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1898
Entstehungsdatum (normiert)
1893 - 1903
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)