KRUGER ET YICTOREV
Un préjugé à combattre
On entend souvent répéter, surtout en France, cette phrase
absurde :
Mon Dieu, que les côtes anglaises sont maigres !
Ou : C’est effrayant de voir la maigreur des côtes anglaises !
Ou : Avez-vous remarqué combien les Anglais ont des côtes
maigres !
Il faut, à toute force, écarter ce point de vue mesquin.
L’Angleterre n’a pas besoin de côtes « ce joyau du monde, comme
le dit élégamment le poète Gerald Massey, est serti dans Vanneau
conjugal de la mer qui Vencercle ».
Campbell l’avait dit avant lui :
« L’Angleterre n’a pas besoin de remparts; sa frontière est sur
les vagues géantes ; sa demeure est sur Veau profonde ».
Cette opinion de Campbell, soutenable sans aucun doute, nous
amène à parler enfin de
LA QUESTION DU TRANSVAAL
Les Boers (ou plutôt les Bourse, comme disent les An-
glais en envisageant la question au point de vue financier), semblent
partager l’opinion du grand Campbell et pensent, comme lui, que la
demeure de l’Angleterre est sur Veau profonde.
Comment se fait-il donc que les Boers n’acceptent pas avec joie
l’incomparable protectorat de l’Angleterre ?
Chacun sait, en effet, comme l’a dit Swinburne, que : « Là où
sonne le pas, là où brille le soùrire de l’Angleterre, là aussi reten-
tit la marche et rit la face de la liberté... Et les lois de l’Angle-
Un préjugé à combattre
On entend souvent répéter, surtout en France, cette phrase
absurde :
Mon Dieu, que les côtes anglaises sont maigres !
Ou : C’est effrayant de voir la maigreur des côtes anglaises !
Ou : Avez-vous remarqué combien les Anglais ont des côtes
maigres !
Il faut, à toute force, écarter ce point de vue mesquin.
L’Angleterre n’a pas besoin de côtes « ce joyau du monde, comme
le dit élégamment le poète Gerald Massey, est serti dans Vanneau
conjugal de la mer qui Vencercle ».
Campbell l’avait dit avant lui :
« L’Angleterre n’a pas besoin de remparts; sa frontière est sur
les vagues géantes ; sa demeure est sur Veau profonde ».
Cette opinion de Campbell, soutenable sans aucun doute, nous
amène à parler enfin de
LA QUESTION DU TRANSVAAL
Les Boers (ou plutôt les Bourse, comme disent les An-
glais en envisageant la question au point de vue financier), semblent
partager l’opinion du grand Campbell et pensent, comme lui, que la
demeure de l’Angleterre est sur Veau profonde.
Comment se fait-il donc que les Boers n’acceptent pas avec joie
l’incomparable protectorat de l’Angleterre ?
Chacun sait, en effet, comme l’a dit Swinburne, que : « Là où
sonne le pas, là où brille le soùrire de l’Angleterre, là aussi reten-
tit la marche et rit la face de la liberté... Et les lois de l’Angle-